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Aimé Tchabouré Gogué, professeur d’économie à l’Université de Lomé
23 octobre 2014
Les pays à économie faible, comme ceux de l’UEMOA, ont davantage besoin d’une monnaie à parité fixe qu’une monnaie qui fluctue selon le marché, estime Aimé Tchabouré Gogué, professeur d’économie à l’Université de Lomé.
Selon M. Gogué, « la parité a l’avantage d’encourager le commerce entre les pays » et « plus les échanges sont très élevés, mieux vaudrait avoir une parité fixe » qui donne une certaine stabilité à la monnaie.
Faisant le rapprochement de la parité fixe avec le franc français, puis avec l’euro, l’économiste togolais affirme qu’au début des indépendances, les pays francophones d’Afrique de l’Ouest avaient des relations très poussées avec la France et c’est ce qui justifiait à l’époque la parité fixe avec le franc français.
A l’avènement de l’euro, cette parité suscite des interrogations et critiques diverses, puisque, malgré que l’Europe utilise une monnaie commune, la France continue de garantir la parité du franc CFA.
Sur le plan des échanges commerciaux, bien que les transactions commerciales entre les pays de la zone FCFA et l’Europe demeurent, l’évolution du commerce avec les pays émergents d’Asie ( Chine, Inde) et d’Amérique du Sud (Brésil), entraîne une plus grande diversification des économies de la zone FCFA, autorisant ainsi d’affirmer la nécessité d’une parité fixe, certes, mais au mieux avec un « panier de monnaies » constitué de celles des pays avec lesquels les pays africains effectuent régulièrement et en grand volume leurs échanges commerciaux.
Car, pour M. Gogué, « l’instabilité de notre monnaie sans parité fixe, conjuguée avec la faiblesse de nos économies, peut provoquer sa dépréciation régulière et entraîner des inflations difficiles à gérer et à maîtriser ».
Les effets d’une monnaie instable sur des économies faibles étant désastreux, surtout pour des pays qui traversent des problèmes économiques et structurels divers, l’économiste togolais suggère, dans la perspective d’une renonciation à la parité fixe du franc CFA avec l’euro, de « prendre en compte l’importance des flux des échanges avec les partenaires commerciaux et surtout la capacité réelle des économies de nos pays à supporter une monnaie sans parité ».
Le cas échéant, M. Gogué estime de s’entourer des garanties que sont une politique de discipline budgétaire et monétaire, la définition de critères de convergence en matière d’inflation, d’investissement ou d’endettement, bref « installer un dispositif de surveillance multilatérale pour limiter les taux d’inflation, les déficits budgétaires et les possibilités d’endettement au sein des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine ».
A cet effet, l’Universitaire togolais estime possible la réalisation « sans grand problèmes » d’une monnaie unique pour les quinze membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « si et seulement si les critères de convergence sont respectés, de même que la politique monétaire, pour que le laxisme de certains Etats en matière de politiques économiques ne pénalise les autres ».
Cependant, la parité fixe du F CFA avec l’euro pose par ailleurs un problème d’indépendance et de souveraineté des pays utilisant le franc CFA et gêne parfois l’UEMOA dans la prise de décisions relevant de la détermination de certaines politiques monétaires, du fait que le franc CFA est garanti par le Trésor français.
Aussi M. Gogué appelle-t-il l’Union monétaire à un « courage politique », afin de trouver une solution idoine à la question de la parité, en prenant en compte le poids économique des pays et de la région, ainsi que la diversification de ses partenaires commerciaux dans la nouvelle donne mondiale.
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