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Retour sur la séquence agriculture du ministre Darmanin en visite à La Réunion
18 janvier 2024, par
Annoncer une réunion à Paris pour déclarer l’état de catastrophe naturelle vendredi : fallait-il faire payer au contribuable les billets d’avion en classe affaire de la délégation parisienne conduite par le ministre Darmanin pour un tel résultat ? Un simple communiqué n’aurait-il pas suffi ?
Pourquoi Paris ne fait-il pas pression sur les assureurs pour qu’ils assurent les récoltes des agriculteurs réunionnais à un prix décent ? Ce ne serait pas au contribuable de payer et les agriculteurs n’auraient pas à attendre le bon vouloir de Paris pour être indemnisé dans plusieurs semaines voire plusieurs mois.
La proposition du PCR d’un fonds d’urgence géré dans notre île permettrait aux sinistrés d’être indemnisés immédiatement sans attendre la tenue d’une réunion de hauts fonctionnaires outre-mer à Paris et sans être dépendant du calendrier de l’administration parisienne.
Les agriculteurs doivent recevoir l’argent tout de suite, pas dans plusieurs semaines, car ce temps sera suffisant pour que plusieurs de ces chefs d’entreprise soient contraints de mettre la clé sous la porte faute de revenu.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer était hier à La Réunion en visite officielle. Hier matin, il était au Tampon pour rencontrer soi-disant le monde agricole, dont ne font pas partie certains syndicats pour Paris, selon le constat de la qualité des invités à cette séquence fortement médiatisée. Les images convenues ont montré un envoyé de Paris au chevet d’un agriculteur sinistré. Le résultat est le suivant : absolument rien de concret dans l’immédiat pour ceux qui ont la responsabilité de nourrir la population de La Réunion.
En effet, Gérald Darmanin a annoncé le décret de catastrophe naturelle vendredi suite à une réunion à Paris. Quant au fonds d’urgence, aucune date n’a été donnée pour sa mobilisation.
Était-il donc nécessaire de faire dépenser au contribuable le coût des billets d’avion de la délégation parisienne, et du survol en hélicoptère de zones sinistrées pour déclarer cela ? Un communiqué publié depuis Paris aurait suffi.
Ce qui a été annoncé par le ministre Darmanin signifie que les agriculteurs sinistrés devront attendre plusieurs semaines voire plusieurs mois pour bénéficier d’une indemnistation.
Si les agriculteurs réunionnais doivent solliciter l’aide de l’État systématiquement à pareille catastrophe découle de l’impossibilité pour eux d’assurer leur outil de travail. En France, de nombreux agriculteurs peuvent assurer leur récolte. En cas de sinistre, ils sont donc rapidement indemnisés par un assureur, c’est à dire par une société privée et pas par le contribuable.
Ce gouvernement a privatisé les retraites. C’est donc un cadeau de plusieurs milliards fait aux assureurs, car la faiblesse du régime général de retraite oblige à recourir à des assurances privées pour compléter une pension insuffisante. Ceci ne concerne évidemment que les travailleurs qui ont les moyens d’épargner pour une retraite par capitalisation. Bien sûr, collecter l’argent de la retraite pour les transformer en profit est beaucoup moins risqué que d’assurer une récolte.
A aucun moment le ministre n’a soulevé ce problème.
En attendant qu’un gouvernement puisse obliger les assureurs à couvrir les dégâts susceptibles d’être subis par les agriculteurs réunionnais, pourquoi ne pas confier aux Réunionnais la responsabilité de la gestion d’un fonds d’urgence ? Cette proposition du PCR est plus que jamais d’actualité.
Avec un tel fonds d’urgence, l’argent pourrait être débloqué immédiatement sans attendre une réunion de hauts fonctionnaires outre-mer à Paris, et sans avoir à tenir compte des délais imposés par une administration située de l’autre côté de l’Afrique, à 10 000 kilomètres de La Réunion.
C’est le choix de l’efficacité, au profit de l’intérêt général de La Réunion : nos agriculteurs ont besoin d’être accompagnés immédiatement pour relancer l’activité. Ils n’ont pas à aller voir leur banquier pour demander des délais de paiement voire un prêt-relais en attendant le versement des indemnisations. Les agriculteurs doivent recevoir l’argent tout de suite, pas dans plusieurs semaines car ce temps sera suffisant pour que plusieurs de ces chefs d’entreprise soient contraints de mettre la clé sous la porte faute de revenu.
M.M.
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