
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Un communiqué de la CGPER
7 décembre 2020
La campagne sucrière 2020 est une des plus mauvaises campagnes de ces 10 dernières années. L’usine du GOL ferme aujourd’hui et nous aurons récolté moins de 1 600 000 tonnes de canne, alors que nous avons connu des campagnes sucrières avec 1 800 000 tonne de cannes et voire plus.
Cette baisse du tonnage n’est pas conjoncturelle, certes nous avons connu la sécheresse en 2019 et 2020, mais s’il y a une baisse aussi importante, il faut chercher les raisons de ce mauvais chiffre ailleurs : La baisse du tonnage de cannes est structurelle, parce que la formule de richesse pénalise le planteur.
Camarades, mes amis, je vous le dit si la canne n’est pas mieux payée, nous continuerons à voir des planteurs arrêter de faire de la canne, et les jeunes ne prendront pas la relève si le prix payé par l’usinier n’est pas plus attractif.
Cette formule de richesse est obsolète, elle a été mise en place en 1984, il y a maintenant près de 40 ans !!! Comment voulez-vous que cette formule soit encore valable aujourd’hui ?
Car le sucrier et eRcane n’ont cessés de produire des cannes de plus en plus fibreuses pour optimiser les performances de l’industriel, et produire plus d’énergie avec nos cannes. Mais le prix de la canne payée au planteur par le sucrier baisse en fonction du taux de fibre, alors que la fibre est valorisée en énergie.
La coupe mécanique de cannes entière imposée par les sucriers fait également augmenter le taux de fibre et nous sommes une seconde fois pénalisés par cette formule qui date de 1984.
Plus le taux de fibre est fort et moins nous sommes payés par tonne de cannes, alors que l’industriel tire toujours la même quantité de sucre de nos canne et qu’il valorise notre fibre en énergie.
Cette valeur élevée du taux de fibre est le résultat recherché des politiques imposées par les industriels, pardon par « le seul industriel Téréos » et son centre de recherche variétal dans lequel les planteurs n’ont pas leur mot à dire.
En effet si la fibre est élevée c’est d’abord parce que :
Or le taux de fibre pénalise la richesse de la canne et le prix payé au planteur, alors qu’il y a toujours la même quantité de sucre dans nos cannes.
Il faut une remise à plat de cette formule de paiement et des conditions d’achats de notre canne, sinon la filière continuera à perdre des planteurs et les tonnages continueront à baisser année après année.
Camarades j’attends avec impatience de rencontrer les inspecteurs qui doivent venir en mission à La Réunion :
Et nous leur diront : Il faut revoir la formule de paiement car celle-ci est injuste, elle ne donne pas la vraie valeur du travail de nos agriculteurs.
Les autres dirigeants syndicaux et surtout la direction de la chambre d’agriculture ont cherché à nous tromper sur les questions d’échantillonnage de la canne et de protocole, que de temps perdu à discuter dans le vide : Le vrai problème n’est pas là.
Ce sont ces manipulations de certains dirigeants syndicaux pour s’allier avec le seul industriel sucrier qui veulent nous faire oublier que : La formule de paiement I PENALISE A NOU !!! LU VA TUER A NOU SI I CHANZ PA LI !!!
Cette campagne a été marquée par des incidents sur les plateformes au vu de l’intransigeance des usiniers et de leurs représentants, et avec la complicité de certains dirigeants syndicaux et de la direction de la chambre, qui ont trouvé avec la remise en cause de l’échantillonnage, un moyen de faire leur publicité, contre les intérêts des planteurs.
Notre syndicat revendique qu’il faut :
En cette fin d’année qui approche et avec les fêtes de fin d’année qui s’annoncent , je souhaite à tous les agriculteurs de la Réunion, une bonne fin de campagne sucrière calme et prospère en famille, et nous prenons date ensemble pour les combats futurs et l’augmentation du revenu de nos agriculteurs.
Nous nous battrons toujours contre les arrangements entre petits amis de certains, les blocages irréfléchis des autres, et ceux qui bradent la filière canne pour toujours profiter du travail de nos planteurs.
Nous revendiquons pour l’agriculteur, un revenu décent qui lui permette à lui et à sa famille de vivre de son travail.
Jean Michel Moutama
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