Conseil en énergies partagé

Bilan énergétique du SIDELEC sur les « petites » communes : ajuster les puissances souscrites

8 novembre 2019

Dans le cadre du dispositif national Conseil en énergies partagé (CEP) qui est un outil de Maîtrise de la demande en énergie (MDE), le SIDELEC Réunion en partenariat avec l’ADEME ont présenté ce mardi 5 novembre 2019, la restitution des bilans énergétiques effectués depuis 2017 sur les communes de moins de 10 000 habitants, à savoir les Avirons, Trois-Bassins, Saint-Philippe, Sainte-Rose, la Plaine des Palmistes, Salazie, Cilaos, et l’Entre-Deux.

Intervention de Maurice Gironcel, président du SIDELEC Réunion.

Il en ressort principalement de ce bilan auprès des 8 communes, que les consommations et les dépenses autant pour les bâtiments communaux que l’éclairage public sont globalement stables sur ces trois dernières années. Cependant, il y a dans ces communes, des économies significatives qui peuvent être faites pour plus d’efficacité énergétique. « Les bâtiments les plus énergivores sont les cuisines centrales, les services techniques et les mairies » indique Joël Payet, technicien spécialisé en Conseil en énergies partagé (CEP) et qui travaille auprès des communes bénéficiaires du dispositif depuis 2017.

Joël Payet souligne notamment que les communes doivent adapter leur abonnement à la consommation réelle, autant pour les bâtiments que l’éclairage public. « Il faut souvent diminuer les puissances souscrites. C’est une action qui ne coûte rien et qui peut rapporter des économies. La démarche est à faire auprès d’EDF ». Dans la plupart des cas, les postes (armoires destinées à l’éclairage public) peuvent être optimisées, « d’où la nécessité de faire des mesures de puissances pour ajuster au mieux les abonnements.

Pour le Président du SIDELEC Maurice Gironcel, ainsi que pour Jean-Michel Bordage, Directeur régional de l’ADEME, ces actions de MDE permettent d’éviter la production de gaz à effet de serre et une réelle efficacité énergétique.

Ce dispositif sera élargi aux communes de moins de 25 000 habitants. Seront concernées les communes de Bras Panon, Ste Suzanne et la Petite-Ile qui pourront prétendre au Conseil en Energies Partagé dès 2020.

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Messages

  • Les communes doivent comme tout le monde mieux gérer leur consommation d’électricité non seulement en consommant moins mais en bénéficiant également de la possibilité d’avoir deux tarifs ; un tarif de jour et un tarif de nuit .

    Mais si les communes peuvent être traitées comme tout le monde par l’EDF pourquoi ne pourraient -elles pas devenir également productrices d’électricité partout ou c’est possible sur leur territoire en exploitant des panneaux photo voltaïques en installant des chauffes eaux solaires sur le bâtiments communaux mais aussi dans les espaces publics communaux particulièrement bien orientés pour capter l’énergie solaire .

    Pourquoi n’auraient elles pas la possibilité d’installer des éoliennes là où elles seraient particulièrement rentables et revendre leur production d’énergie l’EDF. Je pense notamment au parc de loisir du Colorado qui est particulièrement bien exposé au vent et permettrait à la commune de Saint Denis ou à la CINOR de produire non seulement sa propre électricité mais aussi en revendre à l’EDF .

    Enfin dans les communes des hauts de l’île ; notamment Salazie ; Cilaos ; l’Entre deux ; La plaine des palmiste ....il existe de nombreuses cascades qui n’ont pas un gros débit mais qui offrent une hauteur de chute suffisante pour que l’installation de micro centrales électriques avec des turbines hydrauliques pouvant produire plusieurs centaines de KWH soit suffisamment rentable .

    Si L’EDF ne veut pas pour des raisons de rentabilité exploiter cette possibilité d’installer de nombreuses mini centrales hydrauliques ; elle devrait concéder cette possibilité de le faire aux communes qui auraient alors la possibilité de fournir de l’électricité hydraulique aux populations les plus isolées de l’île dans de bonnes conditions . ce serait le cas notamment pour les habitants du cirque de Mafate , de cilaos et de Salazie où des terres exploitées anciennement par les hommes ont été désertés et sont actuellement en friche et abandonnées .

    Si nous voulons lutter contre le réchauffement climatique il faut utiliser toutes les possibilités de produire de l’énergie électrique sans produire des gaz à effet de serre . ON peut exploiter l’énergie solaire, l’énergie éolienne mais il y a la Réunion, mais aussi dans les autres régions montagneuses de France métropolitaine et ultramarine, un potentiel important de production d’énergie hydraulique grâce à l’eau qui s’écoulent du haut de nos montagnes en petite quantité mais à une hauteur suffisante pour produire de l’énergie électrique de manière rentable

    .A Cilaos il existe deux sites où il serait facile d’installer des mini centrales hydrauliques particulièrement performantes /.d’une part sur la canalisation qui achemine de l’eau dans le grand réservoir situé près du chemin de Bras sec derrière l’Eglise et le grand hôtel et d’autre part sur la canalisation qui achemine vers l’îlet cordes l’eau de la cascade de la vierge ; et bien sur il y a de nombreuses cascades qui pourraient être exploitées même si le débit est faible .

    Les communes pourraient installer les mini centrales et revendre leur production à L’EDF, et je suis prêt parier qu’elles en ce faisant elles pourront augmenter leurs ressources . Si on supprime l’octroi de mer il faut trouver de nouvelles ressources pour nos communes .La production d’électricité communale pourrait offrir une nouvelle ressource de remplacement non négligeable et permettrait de ne pas augmenter la pression fiscale sur les contribuables .

    je ne suis pas spécialiste de la production d’énergie ni de sa gestion, mais ceux qui sont dans ces domaines pourraient creuser un peu plus cette idée pour vérifier sa faisabilité .


Témoignages - 80e année


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