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Le financement des retraites
27 septembre 2004
La privatisation rampante mais constante que les gouvernements PS puis UMP ont mis en place font peser la menace d’une explosion du système des retraites des postiers au cours des huit prochaines années.
Prochaine "bombe à retardement" du secteur public : le financement des retraites des fonctionnaires de La Poste. Cela se situe dans un contexte de privatisation rampante, 8 ans après le basculement vers l’État des pensions des agents de France Télécom, et pendant qu’actuellement, EDF/GDF s’apprêtent à adosser leur régime spécial au régime général.
Cette situation alarmante dans l’entreprise publique a plusieurs raisons : nouvelles normes comptables, départs en retraite à la hausse et augmentation de la proportion des personnels de droit privé. Cela explique que de grandes difficultés s’amoncellent, comment dans ces conditions assurer le versement des pensions des postiers ?
Les chiffres sont pourtant là : sur 315.000 agents de la Poste, 214.000 sont fonctionnaires. Et entre 2002 et 2012, 140.000 doivent partir en retraite.
Aujourd’hui, l’entreprise publique finance quasi intégralement les pensions de ses anciens fonctionnaires, soit, en 2002, 2 milliards d’euros. Quant à l’État, il a versé pour cela 236 millions d’euros.
Lors du conseil d’administration du 23 septembre, le PDG du groupe, Jean-Paul Bailly, a évoqué l’amorce de discussions entre l’État et La Poste sur la question de l’avenir du financement des retraites, ont indiqué à l’AFP plusieurs administrateurs salariés. "Nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements et aucun accord entre l’État et La Poste ne devrait intervenir avant la fin 2006", selon Henri Kaiser, administrateur FO.
La Poste, contactée par l’AFP, n’a pas voulu s’exprimer sur le sujet.
Le contrat de plan État/Poste 2004-2007 stipule que "l’État recherchera avec La Poste un traitement global du financement des charges de (ses) retraites, pour une mise en œuvre à compter de l’application à La Poste des normes comptables internationales pour la publication des comptes 2005".
Selon l’AFP, ces nouvelles normes impliquent pour La Poste le provisionnement, à courte échéance, dans son bilan, des charges liées au paiement des retraites de ses fonctionnaires jusqu’à la fin de leur vie. Des provisions estimées à 57 milliards d’euros par l’entreprise publique.
La Commission européenne serait en train de se pencher sur le financement des retraites des postiers, car en fait, "l’État français met au pot pour des fonctionnaires qui travaillent désormais en secteur concurrentiel", a confié un administrateur.
"Nous sommes devant un mur"
"La Poste ne peut pas provisionner une telle somme qui représente 30 fois ses fonds propres. Nous sommes devant un mur : la seule solution est un grand plan de titularisation des non-fonctionnaires. Dans 10 ans, il y aura plus de contractuels que de fonctionnaires", affirme à l’AFP Pierre-Yves Le Gall, administrateur CGT.
"Il n’y a pratiquement plus de concours (fonctionnaires) depuis 4 ans" précise Nicolas Galepides, administrateur SUD, selon lequel "1 contractuel actif cotise pour 8 contractuels retraités, contre 1,3 fonctionnaire actif cotisant pour 1 fonctionnaire retraité". Nicolas Galepides dénonce "une espèce de préparation des esprits à une ouverture du capital ou à la recherche d’un partenaire. On a l’impression qu’il y a une volonté de ne pas arrêter le compte à rebours de la bombe à retardement, pour justement devoir prendre des décisions drastiques, du style ouverture du capital".
"À France Télécom, l’État a pris à son compte les charges de retraites des fonctionnaires, mais dans le cadre d’une ouverture de capital. On n’est pas dans ce schéma-là aujourd’hui à La Poste", estime Henri Kaiser (FO).
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