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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Les milliards des banques centrales réservés à un petit cercle d’initiés
3 janvier 2022, par
Pour les principaux bénéficiaires du capitalisme, la crise n’existe pas, bien au contraire. Les spéculateurs qui ont misé sur le CAC 40 ont augmenté de 30 % leur profit par rapport à l’an dernier. Le SMIC a augmenté de 2,2 % le 1er octobre, car l’inflation en France avait dépassé 2 %. Cette inégalité rappelle que la crise sanitaire qui se prolonge en Occident est l’occasion pour les capitalistes de gonfler leurs profits alors que des mesures existent pour éviter cette crise. En Chine et au Vietnam, deux pays dirigés par un Parti communiste, la crise sanitaire n’a pas pu être importée. Cette différence interroge sur la volonté du gouvernement à Paris de sortir d’une crise qui sert les intérêts de sa classe sociale.
Une dépêche de l’AFP publiée le 31 décembre dernier souligne que 2021 a été une année record pour les rentiers qui spéculent sur la richesse produite par les travailleurs :
« L’apparition de variants du Covid-19 n’aura pas dissuadé les investisseurs. La Bourse de Paris a connu une progression fulgurante en 2021, battu des records vieux de 20 ans, et même fait mieux que les autres places mondiales, avec une progression de près de 30 %. Paris fait mieux que Francfort (+15,79 %), Londres (+14,30 %), Milan (+23 %), mais aussi que les trois principaux indices américains.
Au sommet du CAC 40, on retrouve ainsi la bancaire Société Générale (+77 %), le géant du luxe Hermès (+75 %), la technologique Capgemini (+70 %), ou encore le mastodonte de l’eau et des déchets Veolia (+67 %).
Les banques centrales, de la Réserve fédérale américaine à la Banque centrale européenne, ont continué en 2021 à soutenir massivement les économies en injectant des dizaines de milliards d’euros chaque mois dans le système financier, contribuant à la reprise exceptionnelle cette année.
Avec beaucoup d’argent disponible, les investisseurs n’ont guère d’autre choix que les actions : « On s’attendait à voir une hausse marquée des taux d’intérêt pour les États, ça ne s’est pas produit », note Florence Barjou, responsable de l’investissement chez Lyxor.
Quand les taux d’intérêt baissent, les investisseurs se tournent davantage vers les actions, plus risquées que les obligations mais plus rémunératrices. L’inflation élevée du moment contribue à ce phénomène, car elle rogne mécaniquement les gains, par définition fixes, des obligations. »
Ces faits rappellent que la crise subie par le monde du travail n’existe pas chez ceux qui gagnent de l’argent en dormant. Les profits records affichés par la Bourse de Paris sont en effet réalisés au moment où les discours des Etats dirigés par des capitalistes parlent de crise sanitaire et de « modération salariale » pour en pas « compromettre la reprise ».
A quelques mois de l’élection présidentielle, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour faire face aux revendications : un chèque énergie supplémentaire d’un montant de 100 pour 147.000 familles à La Réunion, une intervention de l’État pour limiter à 4 % au lieu de 20 % l’augmentation du prix de l’électricité exigée par les groupes privés cotés en Bourse qui ont la mainmise sur cette ressource, une prime inflation de 100 euros pour les personnes ayant un salaire net ou une pension inférieure à 2000 euros par mois. Mais que représentent ces sommes par rapport aux milliards offerts aux spéculateurs par les banques centrales aux ordres du capitalisme mondialisé ?
Pendant ce temps, de nombreuses sociétés ont subi un fort impact en raison de la crise sanitaire importée à La Réunion. Dans le secteur de l’agriculture, la cote d’alerte est déjà dépassée avec de nombreuses exploitations qui n’ont plus de trésorerie pour simplement payer l’irrigation ou les engrais.
Ce contraste avec les résultats florissants de l’industrie de la finance rappelle des inégalités toujours plus grandes entre ceux qui sont contraints de travailler pour gagner leur vie et ceux qui bénéficient de l’accumulation de capital tirée de l’exploitation de générations de salariés. Pour les principaux bénéficiaires du système capitaliste, la crise sanitaire liée au coronavirus qui a touché particulièrement l’Occident l’an passé permet de réaliser des profits records. Avec un gouvernement très lié avec cette classe qui fait des profits grâce à la crise, se pose la question de la volonté du même gouvernement de prendre de véritables mesures pour sortir de la crise sanitaire. En effet, là où des partis communistes sont au pouvoir comme en Chine ou au Vietnam, il n’y a pas eu de crise sanitaire mais des périodes de confinement pour les régions concernées par des cas importés. Toute l’économie fonctionne normalement. Les mesures à prendre sont publiques et connues par le gouvernement qui a refusé de les mettre en œuvre. Le résultat est le suivant : la crise pour les travailleurs, et 30 % d’augmentation pour les capitalistes.
M.M.
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