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Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud en réunion
22 août 2023
Les dirigeants des BRICS se réunissent le 22 août en Afrique du Sud pour discuter des moyens pour le groupe disparate de cinq pays, qui produit un quart de la richesse mondiale, de renforcer sa présence la scène politique et économique mondiale et trouver un nouveau dispositif pour intégrer les nouveaux pays.
Les dirigeants des cinq économies émergentes du bloc (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui réfléchit à accueillir de nouveaux membres, sont attendus à 12H00 GMT dans un centre de conférences de Johannesburg, où le sommet se tient jusqu’à jeudi.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accueilli les chefs d’Etat du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, et de Chine, Xi Jinping, à Johannesburg, tandis que l’Inde sera représentée par son Premier ministre, Narendra Modi, et la Russie par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Après des mois de spéculations, le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre en Ukraine, participera finalement au sommet par visioconférence.
Représentant un groupe de pays disséminés géographiquement et dotés d’économies à la croissance inégale, les BRICS ont pour front commun leur scepticisme vis-à-vis d’un ordre mondial qu’ils considèrent comme servant les intérêts des pays riches et notamment des Etats-Unis.
"Le système traditionnel de gouvernance mondiale est devenu dysfonctionnel, déficient et inopérant", a déclaré le 18 août à la presse l’ambassadeur de Chine à Pretoria, Chen Xiaodong, assurant que "les BRICS deviennent une force de plus en plus solide".
"Ils sont à la recherche d’espaces multilatéraux qui ne soient pas automatiquement dominés par les puissances occidentales", a expliqué à l’AFP, Cobus Van Staden, chercheur sud-africain spécialiste des relations Chine-Afrique.
Peu de détails ont été divulgués sur le programme du sommet, mais Anil Sooklal, ambassadeur itinérant de l’Afrique du Sud pour l’Asie et les Brics, interrogé par l’AFP, a indiqué que "l’expansion est un élément majeur de l’ordre du jour".
Pretoria a affirmé en juillet qu’une quarantaine de pays ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre le groupe. La Chine cherche à étendre son influence vis-à-vis des États-Unis.
La Russie, sous le coup de sanctions depuis son invasion en Ukraine, a besoin d’alliés diplomatiques. Pretoria, qui refuse depuis le début du conflit de condamner la Russie, est déjà un allié de poids en Afrique, devenue un nouvel enjeu diplomatique sur la scène mondiale. La Chine et la Russie se disputent l’influence sur le continent dans un contexte de divisions attisées par le conflit ukrainien.
Ce sommet, dont le thème est "les Brics et l’Afrique", intervient à un moment où "le système multilatéral actuel est mis à rude épreuve", a indiqué Steven Gruzd de l’Institut sud-africain des affaires internationales (SAIIA).
Pour autant, les BRICS "ne sont pas en mesure d’imposer une nouvelle forme de multilatéralisme" à ce stade, "le pouvoir est toujours entre les mains des pays occidentaux", estime le spécialiste.
De plus, "tout élargissement des Brics compliquera la situation géopolitique", a mit en garde Cobus Van Staden, chaque nouvel entrant apportant "son lot de problèmes, de relations régionales ou avec les États-Unis".
Une manifestation antirusse à l’appel de l’ONG Amnesty international et d’une association ukrainienne locale est prévue le 22 août matin à Johannesburg. Les organisateurs demandent les dirigeants au sommet d’"exiger des autorités russes la fin de l’agression contre l’Ukraine".
Au total, une cinquantaine de chefs d’Etat "amis des Brics" sont attendus, "démontrant l’influence et le poids de l’Afrique de Sud", a epliqué Cyril Ramaphosa. Le dernier sommet avait été organisé virtuellement l’an dernier par la Chine.
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