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Etude de l’INSEE sur les revenus
31 octobre 2018
L’INSEE a présenté hier le résultat d’une étude sur les salaires sur la base de données de 2015. Les salaires sont plus bas en moyenne qu’en France, à l’exception de ceux des cadres du privé, des chefs d’entreprise mieux payés qu’en France et des agents de la fonction publique qui bénéficient de la surrémunération. C’est ce dernier disposotif qui fait qu’à La Réunion, la moyenne des salaires perçus par les agents du secteur public est plus élevée que celle du privé, malgré un fort taux de précarité dans les administrations publiques qui recourent beaucoup aux emplois aidés et aux contractuels qui n’ont pas la surrémunération. Voici des extraits de cette étude :
« En 2015, un salarié d’une entreprise de La Réunion perçoit en moyenne 1 920 euros nets par mois. Il s’agit du salaire en équivalent temps plein (EQTP), donc converti à un temps complet pendant toute l’année, quel que soit le volume de travail effectif. En 2015, les entreprises réunionnaises emploient 139 400 salariés en équivalent temps plein.
Les salaires sont inférieurs en moyenne de 5 % à ceux des régions de province et de 8 % à ceux des autres DOM « historiques » (Guadeloupe, Martinique, Guyane). L’écart est plus élevé pour les bas salaires : les 10 % des salariés les moins bien rémunérés à La Réunion perçoivent en moyenne 8 % de moins qu’en province, tandis que les 10 % les mieux rémunérés touchent en moyenne 2 % de moins. En conséquence, les inégalités salariales sont plus prononcées à La Réunion : les 10 % de salariés les plus rémunérés perçoivent en moyenne un salaire 4,7 fois supérieur à celui des 10 % les moins rémunérés, contre 4,4 en province.
Les cadres, professions intellectuelles supérieures et chefs d’entreprises salariés sont en moyenne mieux rémunérés dans les entreprises de La Réunion : 3 930 euros nets mensuels en moyenne contre 3 670 euros en province. L’écart est particulièrement marqué dans certains secteurs d’activité tels que les transports et entreposage (+ 28 %) ou l’immobilier (+ 19 %).
De plus, le salaire moyen des Réunionnais est plus faible en raison du recours important aux emplois aidés. Un salarié sur dix des entreprises bénéficie d’un emploi aidé en 2015, soit quatre fois plus qu’en province. Or, les contrats aidés sont le plus souvent rémunérés à un niveau proche du Smic : un Réunionnais sous contrat aidé touche en moyenne 1 120 euros par mois en EQTP. Si ces emplois sont plus répandus sur l’île, c’est notamment en raison d’un fort taux de chômage, de besoins importants liés à la précarité sociale et d’une population sans diplôme deux fois plus nombreuse (42 % de la population réunionnaise en âge de travailler est sans diplôme qualifiant, contre 21 % en province).
« À La Réunion, 82 900 salariés sont employés par les administrations publiques en 2015 en équivalent temps plein (EQTP). Comme dans les régions de province, les administrations publiques emploient un tiers des salariés. Le salaire net moyen s’élève à 2 570 euros par mois dans les administrations réunionnaises, soit 34 % de plus que dans les entreprises de l’île.
L’écart de salaire s’explique en grande partie par une proportion de cadres (médecins, professeurs…) et de professions intermédiaires (infirmiers, officiers de police…) plus élevée que dans le privé. À La Réunion, 15 % des salariés des administrations publiques sont des cadres (contre 9 % dans les entreprises) et 28 % occupent des professions intermédiaires (contre 18 %).
La rémunération plus élevée s’explique par ailleurs par une plus grande ancienneté des salariés du public (45 ans d’âge moyen – hors contrats aidés – contre 40 ans dans les entreprises).
Enfin, les spécificités des rémunérations dans les administrations publiques des Outre-mer tirent aussi les salaires des administrations publiques vers le haut. Le salaire moyen dans les administrations publiques réunionnaises est ainsi supérieur de 17 % à celui perçu dans celles de province.
L’écart avec la province est particulièrement élevé dans l’administration publique hospitalière (+ 47 %) et l’administration publique d’État (+ 37 %), mais réduit dans l’administration publique territoriale (+ 6 %).
Les salariés des administrations publiques peuvent être titulaires, bénéficiaires de contrats aidés ou contractuels. À La Réunion, seuls 55 % des salariés des administrations sont titulaires contre 80 % en province. Les administrations publiques hospitalière et d’État recourent plus que l’administration publique territoriale aux titulaires : ceux-ci représentent les trois quarts de leurs effectifs.
Les titulaires réunionnais perçoivent en moyenne un salaire de 3 310 euros nets par mois. Ils touchent ainsi un salaire supérieur de 45 % à celui de leurs homologues de province. En effet, ils bénéficient d’un dispositif de surrémunération et sont plus souvent cadres (23 % contre 20 % en province).
Les salariés sous contrat aidé dans les administrations publiques occupent à l’inverse surtout des fonctions d’employé ou d’ouvrier. Comme en province, ils sont rémunérés à un niveau proche du Smic : 1 190 euros nets par mois en moyenne.
La part des contrats aidés est cinq fois plus élevée dans les administrations publiques de La Réunion (17 %) que dans les villes de province (3 %). L’écart est même supérieur dans les collectivités territoriales (25 % contre 4 %), ce qui modère le salaire moyen perçu dans l’administration publique territoriale.
Les agents contractuels (hors contrats aidés) ne bénéficient pas non plus de la surrémunération. Leur salaire est alors proche de celui de leurs homologues de province : 1 920 euros nets contre 1 980 euros.
Les administrations publiques réunionnaises emploient plus de contractuels qu’en province (28 % contre 17 %). Leur plus forte présence dans l’administration publique territoriale (31 %) que dans l’administration publique hospitalière (25 %) ou d’État (19 %) contribue aussi à expliquer la différence de salaire moyen entre ces trois administrations à La Réunion. »
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