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16 février 2008, par
Depuis 2003, l’augmentation générale des cours de matières premières, par son importance, est susceptible d’affecter l’évolution de pouvoir d’achat des ménages. Les hausses des prix sur le carburant, la baguette de pain, le sucre et certains produits laitiers marquent fortement le consommateur. Au-delà de ces deux familles de matières premières (agricoles et pétrolières), la hausse du cours des minerais peut peser également sur notre pouvoir d’achat. Or, l’augmentation du prix des minerais et des métaux, depuis 5 ans maintenant, est inhabituellement longue et marquée par rapport aux hausses passées.
Les réserves mondiales de minerais sont importantes. Elles devraient permettre de répondre aux besoins humains pendant encore 1 siècle, au moins. Seul l’or est faiblement sous tension. La hausse du prix des minerais n’est donc pas due à une pénurie sous-jacente, mais renvoie à un important déséquilibre entre offre et demande.
Une offre peu réactive face à la demande
Les minerais, extraits directement du sol, constituent la matière première qui, après transformation, donne les métaux. Ces derniers sont ensuite utilisés par la plupart des secteurs de l’industrie pour la fabrication de nombreux objets de notre quotidien. Avec 86 milliards d’euros, leur poids sur les consommations intermédiaires de l’ensemble des branches de l’économie française est comparable aux 98 milliards d’euros du pétrole. Les cours de la plupart des métaux communs ont connu une très forte augmentation depuis 2003 : + 500% pour les ferrailles, + 350% pour le cuivre et + 80% pour l’aluminium. Au total, le prix de l’ensemble des métaux communs a été multiplié par 3 depuis 5 ans. Cela s’explique par une forte demande, que des capacités de production insuffisantes ne peuvent satisfaire.
La courbe de la demande en métaux suit celle de la croissance économique mondiale. Or, cette dernière était en moyenne de 4,1% sur les 10 dernières années et de 5,1% en moyenne depuis 2003. L’expansion de la Chine en est un des principaux moteurs, avec 9,4% de croissance en moyenne depuis 1997, principalement fondée sur l’industrie. Un tel développement nécessite donc de grandes quantités de matières premières : le secteur sidérurgique notamment consomme massivement énergie et minerais pour faire fonctionner des installations industrielles lourdes. Ainsi, depuis 2003, l’Empire du Milieu est responsable de 50% de l’augmentation de la consommation mondiale des deux métaux les plus échangés, l’aluminium et le cuivre. Cependant, l’accroissement de la demande mondiale, même forte, ne peut à lui seul expliquer la flambée des cours depuis 2003. La hausse des prix provient également d’un déficit de l’offre, laquelle ne peut faire face à des variations rapides de la demande mondiale.
Impact faible, mais non négligeable, sur le pouvoir d’achat
L’impact sur le pouvoir d’achat de l’augmentation du prix des minerais est difficile à quantifier précisément. L’estimation, par secteur et type de biens de consommation, de la part des métaux dans l’ensemble des coûts d’approvisionnement des entreprises repose sur les informations qu’elles fournissent aux pouvoirs publics. Mais dès lors que l’on connaît l’augmentation des coûts de production, on peut évaluer leur impact sur les prix de vente au consommateur, selon l’hypothèse retenue pour les marges des fabricants. La structure des dépenses moyennes des ménages permet ensuite de déterminer quels sont les foyers les plus concernés par l’augmentation des cours des minerais, et dans quelle mesure. Pour ce qui est de l’ensemble des biens de consommation ayant une intensité métallique, leur part dans les dépenses des ménages est pratiquement la même, quelle que soit la catégorie de population ; néanmoins, les écarts sont plus marqués pour les dépenses “voiture-moto-cycle”.
In fine, on peut considérer schématiquement que les biens ayant une intensité métallique représentent 10% des dépenses des ménages français. Une augmentation de 5% du prix de vente de ces biens de consommation diminue donc de 0,5% le pouvoir d’achat d’un ménage français moyen. Ces calculs donnent un ordre d’idée de l’impact, faible, mais non négligeable, de l’augmentation des prix des métaux sur le pouvoir d’achat.
Cette hausse du prix des minerais a été amortie par deux facteurs temporaires. Tout d’abord, un euro fort pénalise moins l’achat de matières premières, dont la plupart des cours internationaux sont en dollars. Ensuite, les industriels ont innové (substitution, méthodes de production plus élaborées) ou procédé à des économies (salaires, cessation d’activités peu rentables, etc...). Dans l’industrie automobile française, par exemple, les marges des constructeurs et des sous-traitants ont diminué.
SP (Avec la note de veille n°83)
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