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Un coup de force en préparation lors d’une assemblée générale à huis clos sans les adhérents du Groupement de défense sanitaire
10 octobre 2020
Dans un communiqué adressé ce 10 octobre aux médias, Jean-Michel Moutama, président de la CGPER, alerte sur une tentative de coup de force mené par des administrateurs du Groupement de défense sanitaire : profiter de la crise COVID pour imposer la tenue des assemblées délibératives sans quorum lors d’une assemblée extraordinaire où les 1600 éleveurs adhérents convoqués sont priés de rester chez eux. Lors de cette assemblée à huis clos est également prévu le renouvellement d’un tiers des sièges du Conseil d’administration du GDS, dont celui du président. Invités à participer à cette mascarade, l’État et le Département sont interpellés.
Le 16 octobre prochain, les adhérents du Groupe de défense sanitaire sont convoqués à une assemblée générale extraordinaire suivie d’une assemblée générale ordinaire très particulière. Elle sera à huis clos. A l’exception de 10 personnes, aucune autre ne sera dans la salle. Une partie des administrateurs sera en visioconférence. Quant aux éleveurs adhérents, ils ne pourront être que spectateurs d’une retranscription sur Facebook. Autant dire que les 1627 adhérents n’auront pas leur mot à dire alors que l’assemblée générale à une question essentielle à l’ordre du jour : révision des statuts.
Voici ce que disent les statuts actuels :
« L’Assemblée Générale Ordinaire ne délibère valablement que si la moitié au moins des membres de l’Association est présentée ou représentée. Si ce quorum n’est pas atteint, l’Assemblée Générale est convoquée, avec le même ordre du jour, dans un délai de deux mois au plus tard (cf. les modalités relatives aux convocations). Lors de cette deuxième réunion, l’Assemblée délibère valablement quel que soit le nombre de membres présents ou représentés »
Les mêmes dispositions concernent l’assemblée générale extraordinaire.
Voici la modification proposée au vote des administrateurs du GDS uniquement :
« L’Assemblée Générale Ordinaire délibère valablement quel que soit le nombre de membres présents ou représentés (aucune condition de quorum n’est requise). »
Les mêmes dispositions concernent l’assemblée générale extraordinaire.
Cette modification n’est pas indiquée dans la convocation. Pour connaître en quoi elle consiste, l’éleveur doit prendre le temps de comparer les deux versions des statuts. Combien d’éleveurs ont-ils pu le faire ? Cela dénote une volonté de dissimuler la réalité du coup de force. Une telle attitude n’a pas sa place dans une association sensée rassembler tout le monde de l’élevage autour d’elle pour régler une bonne fois pour toute les problèmes sanitaires de nos cheptels.
Si jamais cette modification était adoptée, alors cela voudrait dire qu’il suffit alors de deux personnes pour prendre des décisions engageant le GDS. Et compte tenu de l’interdiction faite à tous les membres du GDS, hors conseil d’administration, d’assister à l’Assemblée générale extraordinaire, les conditions du coup de force sont réunies.
L’Assemblée générale ordinaire qui suivra pourra alors même se faire en coupant le canal de transmission sur Facebook, puisqu’aucun quorum ne sera requis pour délibérer. Or, une assemblée générale est le seul moment de l’année où les éleveurs peuvent demander des explications aux dirigeants. Faire des assemblées générales sans quorum ouvre la porte à toutes les dérives.
L’assemblée générale ordinaire qui suivra l’assemblée extraordinaire prévoit des questions telles que l’approbation des comptes annuels et du budget prévisionnel ainsi que le renouvellement d’un tiers du Conseil d’administration, le président en tant qu’administrateur est concerné par ce renouvellement.
L’équipe dirigeante du GDS profite donc de la crise COVID pour modifier profondément le fonctionnement du Groupement d’éleveurs, sans que les éleveurs puissent intervenir. Un groupe de personnes pourra donc se maintenir ad vitam eternam à la tête du GDS, alors que ces personnes ont perdu toute crédibilité en raison des différents révélations sur la gestion trèscriticable du GDS, et de l’ampleur de la crise sanitaire dans le cheptel réunionnais.
La convocation à ces assemblées à huis clos indique qu’un représentant du ministère de l’Agriculture (DAAF) et un représentant du Département sont invités à faire partie des 10 personnes présentes dans la salle ce 16 octobre aux côtés des administrateurs. Une telle présence est-elle une caution donnée par les financeurs au coup de force ?
Notre syndicat rappelle que le Groupement de défense sanitaire est une association de loi 1901 regroupant plus de 1600 éleveurs. Ce GDS est essentiellement financé par de l’argent public en provenance de l’État et du Département. Des missions relevant de l’État ont été transférées au GDS. Elles sont capitales, car elles concernent le maintien en bonne santé du cheptel réunionnais. L’ampleur prise par la crise leucose n’a-t-elle pas été favorisée par la mauvaise gouvernance du GDS ?
Il est en tout cas inadmissible que l’État et le Département puissent cautionner par leur présence un tel coup de force, où un outil au service de tous les éleveurs deviendra officiellement un instrument au service des intérêts personnels de quelques-uns.
Il est donc grand temps que ces autorités fassent preuve de responsabilité en créant les conditions pour que le GDS revienne à sa raison d’être : un outil au service de la protection sanitaire de tous les élevages. Un Plan de lutte contre la leucose a été mis en place, pourra-t-il atteindre son objectif avec un GDS qui fonctionne de la sorte. La survie de l’élevage à La Réunion est en jeu, comme le montrent les faillites et les graves difficultés financières des entreprises agricoles de ce secteur. Il n’est plus possible de continuer dans ces conditions avec un GDS qui n’est pas à la hauteur de sa mission.
Notre syndicat demande donc à l’État et au Département d’agir pour stopper cette manœuvre, et souhaite que les autorités fassent enfin le ménage dans ce GDS.
Saint-Pierre, le 10 octobre 2020
Jean Michel MOUTAMA
Président de la CGPER
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