
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Flambée du prix du pétrole et des matières premières
9 avril 2005
Le prix du pétrole continue d’augmenter. Pour La Réunion, les conséquences d’un tel phénomène seront multiples.
(Page 5)
On pense d’abord aux relations aériennes car les avions sont de gros consommateurs de kérosène, lequel entre pour une grande partie dans le prix du billet d’avion. Ceci étant, c’est sur la liaison avec la Métropole que les incidences se feront les plus sentir. En effet, les relations autre que celles que La Réunion a avec la France sont celles établies dans la zone par Air Austral, Air Mauritius ou Air Madagascar. Son désenclavement reste à faire. Il ne dépend pas du prix du pétrole.
Le système d’approvisionnement des compagnies peut leur laisser une marge de manœuvre (1) . La parité actuelle entre le dollar - le prix des carburants est fixé en cette monnaie - et l’euro avantage les pays utilisant cette dernière. Mais, malgré tout, on voit mal les sociétés d’aviation ne pas répercuter sur le prix des billets la hausse du coût des carburants. Alors que le baril de pétrole tourne actuellement autour de 55 dollars, on évoque l’hypothèse des 100 dollars. Ce serait la politique dite de “continuité territoriale” qui subirait les plus lourdes conséquences. En effet, pour la mise en œuvre de cette action, le gouvernement octroie annuellement à La Réunion une dotation (8 millions d’euros). Celle-ci reste fixe et n’évolue pas avec le temps. Une hausse du prix du billet d’avion aura pour effet de diminuer le nombre des bénéficiaires de la mesure.
Ceci étant, là où la hausse du carburant pourrait le plus faire mal pour La Réunion c’est sur le coût du fret maritime. Celui-ci a connu une hausse moyenne de 15%.
La Réunion doit faire de plus en plus face aux conséquences de la mondialisation
Si le cours du carburant continuait sa course folle, une autre réévaluation du coût du fret n’est pas à écarter. Avec alors toute une série de conséquences en chaînes : augmentation du coût de la vie, augmentation du coût de la construction etc., etc.
Or, plus que le seul prix du pétrole, ce sont les coûts des matières premières qui ont tendance à s’envoler. Gaz naturel, charbon, minerai de fer, cuivre, aluminium, nickel, acier, métaux précieux, caoutchouc voient leur prix progresser régulièrement. Ceci à un point tel que dans un document récent, les experts de la Caisse des Dépôts et Consignations, une des grandes institutions financières françaises s’adressant aux directeurs financiers des entreprises abonnées à leur publication les invitent à faire de l’argent avec les matières premières selon un mécanisme complexe que nous ne développerons pas ici. Pour l’institution financière française, d’évidence, la hausse de leurs prix va se poursuivre. Au point aussi où l’on commence à se demander si la Chine, principale consommatrice de matières premières, va pouvoir suivre le rythme sans réagir.
Il n’y a donc pas lieu de focaliser sur le seul prix du pétrole. Avec tout ce qui se joue actuellement, il n’y a pas que les liaisons aériennes de La Réunion qui prendront un coup. De fait, avec la hausse du prix des matières premières, notre île doit faire de plus en plus face aux conséquences de la mondialisation. Et c’est tout son développement qui est en cause. Pour ne prendre qu’un seul aspect : comment dans les conditions actuelles construire les 10.000 logements dont l’île a besoin chaque année ? Et ne faut-il pas imaginer d’autres modes de construction, faire appel à d’autres matériaux que ceux utilisés jusqu’ici ?
J. M.
(1) Certaines compagnies s’approvisionnent auprès de fournisseurs sur un prix du carburant défini pour une période donnée (trimestre, semestre ou année) pendant laquelle il ne bouge pas.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)