
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
10 août 2006
La société Asterès spécialisée dans les outils d’analyse et de prévisions économiques à destination des entreprises s’est livrée à une analyse des répercussions de la guerre au Proche-Orient sur l’économie libanaise, israélienne et mondiale.
Le conflit actuel entre Israël et le Liban ne sera neutre, ni pour les pays de la zone concernée, ni pour l’économie mondiale.
Parmi les canaux de transmission de la crise à l’économie, l’impact direct via le commerce extérieur d’Israël et du Liban serait très limité. En revanche, la hausse du prix du pétrole et la montée du risque terroriste accentueraient le ralentissement déjà entamé des économies de l’OCDE.
On peut dénombrer 3 canaux de transmission de cette crise à l’économie mondiale.
1- Par le commerce extérieur
Évidemment, les premiers pays touchés par la crise sont le Liban puis Israël. On peut encore anticiper une croissance proche de 4,5% pour Israël cette année, mais cette prévision reste suspendue à la tournure que vont prendre les événements. Certes, l’économie israélienne dispose de deux forts atouts structurels : une grande flexibilité et un positionnement sectoriel sur des niches high tech (médicaments génériques, drones, sécurité informatique...) qui lui permettent de s’adapter rapidement aux chocs. Mais la conjoncture du pays est déjà fragilisée par l’essoufflement de l’économie américaine, à laquelle elle est très liée. Surtout, il faut bien comprendre que le fait que le Hezbollah ait visé Haïfa dès le début du conflit n’est pas économiquement indifférent. Haïfa est la Silicon valley israélienne. La ville abrite le Technion-Israel Institute of Technology (13.000 élèves), véritable MIT local, et le MATAM (6.000 employés), le plus grand parc technologique israélien. Beaucoup d’entreprises de la ville ont dû fermer leurs portes tout en continuant de payer leurs salariés.
Les répercussions potentiellement négatives de cet état de fait pèsent directement sur les pays fournisseurs d’Israël, au premier rang desquels l’Union Européenne, et dans une moindre mesure les États-Unis. La France en revanche ne serait quasiment pas affectée, ses liens commerciaux avec Israël étant réduits.
Les dégâts sur l’économie libanaise sont considérables. De nombreux ponts, des routes, des usines, des réseaux de télécommunication ont été détruits, l’aéroport de Beyrouth a été fortement endommagé ce qui est déjà de nature à paralyser l’essentiel de l’activité économique du pays. Sans parler du manque à gagner lié à la crise touristique (le secteur représente 10% du revenu national).
Près de la moitié des importations libanaises viennent de l’Union européenne. La France est le deuxième fournisseur du Liban et le premier investisseur non Arabe. Beaucoup de grandes entreprises françaises, de banques et de compagnies d’assurances y sont implantées. Cela dit, au niveau macroéconomique, les sommes en jeu sont faibles (les exportations françaises au Liban s’élèvent à environ 650 millions d’euros).
2- Par la hausse du prix du pétrole
On sait que les prix du pétrole sont tendus en raison d’une forte demande des pays émergents depuis 2002-2003, alors même que les investissements pour accroître l’offre ont été insuffisants dans les années 90 (les marges de production sont réduites hors de l’Arabie Saoudite). Dès lors, chaque événement géopolitique mettant en cause un pays producteur (en l’occurrence l’Iran) génère une prime de risque qui accroît encore le cours du baril.
Les banques centrales (Fed, BCE, Banque d’Angleterre voire Banque du Japon) voient dans le renchérissement du pétrole une menace inflationniste et sont donc enclines à augmenter leurs taux d’intérêt. Ce qui a un impact refroidissant sur la croissance mondiale. Cet effet jouera clairement dans les mois qui viennent. En effet, il semble presque acquis que le cours du pétrole va se diriger vers les 80 dollars voire au-delà, ce qui constituera l’un des éléments justifiant une hausse des taux directeurs dans la zone Euro, aux Etats-Unis et au Japon.
3- Par le risque terroriste
On sait également que la multiplication des conflits régionaux augmente au moins à court terme le risque d’actions terroristes dans les pays impliqués, les alliés d’Israël en particulier.
Cet accroissement du risque peut entraîner un recul de la confiance des agents économiques, et différer les projets d’investissement directement productif, au bénéfice de dépenses de sécurité. Elle peut justifier des dépenses militaires accrues, augmenter les déficits publics et entraîner des tensions sur les taux d’intérêt à long terme. Selon l’OCDE, une hausse des dépenses de sécurité de 1,5% du PIB (1% pour les dépenses publiques, 1% pour les dépenses privées) se traduit par une baisse de la production de 0,7% au bout de 5 ans.
À plus long terme, la montée du risque terroriste augmente les primes d’assurance. Les passages aux frontières sont moins fluides, ce qui accroît les coûts de transport et peut gêner les gestions en flux tendus.
Asterès met en place des outils d’analyse et de prévisions économiques à destination des entreprises.
- La société réalise des tableaux de bord et des lettres de veille sur l’économie française et internationale destinées.
- Elle fédère des professions autours de clubs au sein desquels sont analysées les prévisions d’activité et les mutations sectorielles.
- Asterès organise pour le compte de ses clients des séminaires et des formations intra-entreprises.
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