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Préparer l’après 2013 à La Réunion
8 février 2008, par
La Chambre d’Agriculture a tenu hier une session extraordinaire pour permettre à tous de débattre sur la politique agricole commune actuelle et établir ainsi les orientations à respecter pour la prochaine PAC de 2013. Les planteurs et éleveurs apportent ainsi leur contribution à la réflexion nationale, et prépare la négociation qui aura lieu entre les 27 pays de l’UE cette année. La Chambre d’Agriculture est claire : il faut préserver le traitement différencié pour les RUP.
L’avenir de l’agriculture réunionnaise ne se fera pas sans la PAC (Politique Agricole Commune). La session extraordinaire qu’a tenue hier la Chambre d’agriculture avait pour objectif de mener une réflexion sur le bilan de santé de la PAC 2003-2013. À mi-parcours, c’est un point d’étape que le Ministre de l’Agriculture Michel Barnier a voulu instaurer dans chaque région française. La France assumera la présidence de l’Union Européenne dès juillet 2008, et le politique agricole est l’un des gros dossiers sur lesquels la France veut avancer. Il s’agit de préparer dès maintenant la PAC d’après 2013 pour présenter la vision française, défendre les intérêts du pays dans le cadre des négociations avec les 27 Etats membres de l’Union Européenne qui auront lieu cette année.
En septembre, les ministres d’agriculture vont engager le débat sur la future politique agricole. On le sait, le maintien de la PAC ne fait pas l’unanimité dans la communauté, même si elle ne représente que 0,40% du PIB de l’UE. Le bilan va ainsi servir à amorcer dès à présent les évolutions nécessaires à la PAC de 2013. Les conclusions des Assises de l’agriculture ont aussi contribué à enrichir le débat sur le bilan de la PAC. Planteurs, société civile, associations de défense de l’environnement étaient présents hier à la Chambre d’Agriculture.
L’autosuffisance alimentaire et la canne
La PAC convient-elle à la réalité de l’agriculture et au contexte dans lequel il évolue ? Que faut-il améliorer ? Le Ministre de l’Agriculture a défini des priorités que Michel Sinoir, Directeur de l’agriculture et de la forêt, a décliné sur le plan local. La Réunion bénéficie d’une politique et de programmes (le POSEI et le Plan de Développement Rural) spécifiques aux RUP (Régions ultrapériphériques), pilotés par les collectivités locales. Ce sont 950 millions pour le POSEI et 515 millions d’euros pour le PDR que l’agriculture des DOM a obtenu jusqu’à 2013. La Réunion a bénéficié de 70% du POSEI et de 50% des crédits du PDR. C’est un indicateur de performance car tout a été dépensé, soulignait Michel Sinoir. « Les résultats pour 2006-2007 ne sont pas si mauvais malgré une inflexion, nous devons continuer l’effort », poursuivait-il, pour atteindre les deux objectifs principaux que sont l’autosuffisance pour approvisionner le marché local et le maintien de la production cannière, pivot de l’agriculture réunionnaise.
Des questions spécifiques aux DOM
La PAC de 2003 pour les DOM, ce sont des adaptations locales. Ainsi, des aides de l’Etat afin compenser l’éloignement et l’insularité pour la production du sucre, des organisations de producteurs de fruits et légumes adapté à la taille du marché, une structuration des filières en interprofessions, un fond de secours pour l’indemnisation des pertes en cas de catastrophe naturelle. La PAC de 2013 devra t-elle encore s’appuyer sur une politique et de programmes spécifiques pour le RUP ? Comment La Réunion va t-elle mieux positionner ses productions soumises à une forte concurrence internationale ? Peut-on mieux gérer les risques et les prévenir ? La PAC prend t-elle suffisamment en compte la position de La Réunion dans la zone Océan Indien ? L’équilibre entre les deux programmes dont bénéficie la Réunion est-il satisfaisant ? Ce sont quelques-unes des questions à trancher pour définir la future politique agricole commune.
Un traitement différencié à renforcer
Les travaux de cette session seront transmis prochainement au ministre de l’agriculture. Le préfet a salué « la motion constructive et qui va dans le bon sens » que la Chambre verte lui a soumise. Les planteurs se sont prononcés pour un renforcement du traitement différencié qui a prévalu jusqu’à maintenant pour la Réunion et les RUP, et par conséquent le maintien de l’OCM-sucre. Pour atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire, ils refusent l’application du découplage des aides et de la modulation. En clair, ils veulent continuer à bénéficier des aides en fonction de la production à la tonne et non à l’hectare.
Les APE sont aussi au centre des préoccupations, et la Chambre d’agriculture réaffirme la nécessité de sauvegarder les filières locales, fruits et légumes. Il faut par ailleurs maintenir les efforts financiers pour atteindre les objectifs fixés dans les Cahiers de l’agriculture, compenser les surcoûts liés à l’éloignement (exportation des fruits et importation des intrants), et soutenir les bassins de productions fragiles. Les planteurs refusent pour finir un prélèvement des aides du POSEI pour compenser les pertes et dégâts en cas de crises, catastrophes naturelles ou sanitaires. Même s’ils se prononcent pour une meilleure indemnisation en cas de crises.
Ces orientations ne vont pas à l’encontre des principes qui vont guider la PAC 2013. A savoir, la préférence communautaire, la stabilisation des marchés, le maintien d’un budget ambitieux, déterminer une action ciblée pour une agriculture durable, challenge qui consiste à préserver l’environnement et à nourrir 9 milliards d’individus en 2050.
Edith Poulbassia
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