La FEDOM s’inquiète de la hausse du prix du fret aérien

Coronavirus : l’impact de la dépendance alimentaire de La Réunion à l’Europe

22 avril 2020

La FEDOM s’inquiète de la hausse importante du fret aérien, ce qui a un impact sur les prix. Cette situation révèle une fois de plus qu’une des conséquences de l’intégration de La Réunion à la France, est de pénaliser la marche vers l’autosuffisance alimentaire de notre île.

« Dans un courrier daté du 27 mars adressé à la Ministre des Outre-mer et au Secrétaire d’Etat chargé des Transports, le Président de la FEDOM, Jean Pierre Philibert, leur avait fait part de sa vive inquiétude sur la situation particulièrement difficile du transport entre l’hexagone et les Outre-mer et notamment sur les risques de rupture des chaînes d’approvisionnement compte tenu de la crise sanitaire sans précédent que nous traversons.

Si la Ministre des Outre-mer a pris acte de ces problèmes et que des solutions ont pu être apportées dans un certain nombre de domaines, la hausse du prix du fret aérien (parfois multiplié par trois), causé par la diminution drastique des liaisons aériennes (plus de 80 % des liaisons ne sont plus assurées) est un problème majeur qui s’accroît chaque jour.

Pour endiguer cette hausse du prix du fret qui empêche l’acheminement de produits indispensables (alimentaires, agroalimentaires, médicaux), qui impacte les prix à la consommation, qui met des vies humaines en danger et qui paralyse complètement l’activité économique de nos territoires, les discussions entamées avec les différents acteurs concernés doivent aboutir à des solutions opérationnelles. Si ces discussions n’aboutissent pas très rapidement, le Président de la FEDOM demande au gouvernement de prendre ses responsabilités afin d’assurer par tous moyens – la réquisition des compagnies aériennes ou des subventions à ces mêmes compagnies aériennes – pour rétablir la continuité territoriale entre la France et ses outre-mer. »

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Messages

  • Il ne faut pas trop s’inquiéter . On trouvera bien de quoi manger . Il y a du manioc et des patates douce pour faire les brèdes
    pour nous , les racines seront réservées à nos cochons pour que l’on ait de la bonne viande , et si on peut manger le coeur de palmiste et de cocotier pourquoi on ne pourrait pas manger , les coeurs de cannes à sucre en salade ou en daube .

    Pas question d’essayer de planter du riz , ça voudrait dire que l’on veut notre indépendance et en plus cà donne aussi le bériz et si on en mange deux fois dans la journée on attrape le bériz bériz qui est deux fois plus grave que le bériz tout seul .Au lieu de planter du riz. il vaudra mieux essayer de planter du blé avec des semences bénites par les prêtres pour avoir du pain béni car avec du pain béni on ne meurt jamais de faim , et s’il nous arrivait de mourir, on est sûr de pouvoir ressuciter avant les autres je veux dire avant ceux qui n’en auront pas mangé . Enfin si on veut pouvoir manger un peu de poisson pas la peine d’aller les chercher en mer ou il y a trop de requins mangeurs d’hommes il vaudra mieux rappeler les bichiques et les anguilles dans nos rivières car avec quelques prières et un peu d’eau bénite pure sans eau de javel dans chaque cours d’eau elles reviendront sûrement et nous pourrons nous régaler . Tout le monde sait qu’avant la fin du monde les oiseaux vont nous tomber du ciel tout cuit comme les cailles et la mane sont tombées pour les hébreux fuyant le méchant Faras Rond qui voulait les mettre au four et au moulin surtout au four avec beaucoup d’avance sur son temps il y a 3300 ans .

    Non vraiment pas la peine d’avoir les foies il faut juste avoir la foi . Pas trop , juste un petit petit peu gros comme un grain de piment qui suffira pour nous sauver . Avec la foi on déplace les montagnes et si on a besoin de place on pourra toujours jeter nos montagnes à la mer pour avoir des plaines fertiles pour cultiver des cannes à choux de cannes ainsi que des maniocs pas trop amers et des patates douces .


Témoignages - 80e année


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