
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Assemblées générales de la Banque mondiale
19 octobre 2020
Selon les dernières projections de la Banque mondiale, 110 à 150 millions de personnes supplémentaires auront basculé dans l’extrême pauvreté d’ici à 2021. Le comité du développement de la Banque mondiale appelle à « reconstruire en mieux et en plus solide ».
La pandémie de COVID-19 continue de ravager les pays : elle accable les systèmes de santé, perturbe la productivité, menace la sécurité alimentaire, multiplie les pertes d’emplois et fait baisser les revenus, particulièrement pour les plus pauvres. Elle est à l’origine de la plus forte contraction de l’économie mondiale depuis huit décennies : elle touche tous les pays, entraînant l’effondrement des investissements, du commerce international et des envois de fonds de l’étranger. La crise mondiale menace l’existence et les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, exacerbe les inégalités et détériore les perspectives de croissance économique à long terme. Elle exige de la communauté du développement une réponse exhaustive, robuste et d’envergure planétaire.
Tels sont les messages clés du Comité du développement dans un communiqué publié à la clôture des Assemblées annuelles 2020 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Le forum ministériel représentant les 189 pays membres des deux institutions s’est tenu cette année virtuellement en raison de la crise sanitaire.
Dans son allocution en séance plénière, le président du Groupe de la Banque mondiale David Malpass a souligné ces sujets d’inquiétude, en mettant en garde contre une pandémie qui « pourrait bien être à l’origine d’une décennie perdue », marquée par « une croissance faible, un effondrement de nombreux systèmes de santé et d’éducation et une nouvelle série de crises des dettes souveraines ».
Le Comité a félicité le Groupe de la Banque mondiale et le FMI pour la célérité et l’ampleur de leur riposte à la COVID-19 et prié instamment les deux institutions de continuer à travailler avec les pays membres, les secteurs public et privé, les partenaires de développement locaux et bilatéraux et les autres organisations internationales. Alors que plus de 100 pays bénéficient déjà des opérations menées par la BIRD, l’IDA, IFC et la MIGA, les gouverneurs ont pris acte des 45 milliards de dollars engagés par le Groupe de Banque mondiale au dernier trimestre de l’exercice 2020 pour faire face à la pandémie et de sa capacité à allouer jusqu’à 160 milliards de dollars d’ici à juin 2021. Ils ont aussi salué l’accent mis sur la santé, l’assistance sociale et l’économie, ainsi que sur des politiques, des institutions et des investissements qui seront déterminants pour une reprise résiliente, solidaire et durable. Et de rappeler que le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle essentiel face aux principaux défis mondiaux.
Pour parvenir à accomplir sa mission — mettre fin à la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée — et apporter son soutien à la réalisation des objectifs de développement, la Banque doit impérativement aider les pays à « reconstruire en mieux et en plus solide », a souligné le Comité.
Dans son allocution, David Malpass a insisté sur les dimensions humaines de la crise : selon les dernières projections de la Banque mondiale, 110 à 150 millions de personnes supplémentaires auront basculé dans l’extrême pauvreté d’ici à 2021. Afin de remédier aux lourdes conséquences de la pandémie sur le plan du capital humain, la Banque mondiale appuie le développement de l’enseignement à distance dans 65 pays et s’est associée à l’UNICEF et à l’UNESCO pour permettre une réouverture encadrée des écoles, a indiqué le président du Groupe de la Banque mondiale. Ce dernier a également appelé à plus de collaboration pour accompagner un « relèvement résilient sans exclusive ». « Les pays devront permettre au capital, à la main-d’œuvre, aux compétences et à l’innovation d’opérer une transition vers un cadre d’activité différent après la crise de la COVID-19 », a-t-il déclaré. Ils devront aussi, pendant la phase de relance, « s’employer à réaliser leurs objectifs climatiques et environnementaux ».
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)