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Les Républicains votent contre le plan Bush : décryptage
1er octobre 2008, par
Le plan proposé par George Bush a été rejeté par les voix des parlementaires de son parti, le Parti républicain. Il est difficile d’imaginer que dans la période actuelle, le président des Etats-Unis ne bénéficie pas du soutien des membres de son parti. Le vote des Républicains leur permet de gagner du temps, car force est de constater que la crise se déplace vers l’Europe. Les amis de George Bush estiment qu’il vaut mieux garder sous le coude la carte du plan de 700 milliards de dollars, et l’utiliser quand sera venu le moment de porter le coup décisif qui parachèvera la stratégie de l’offensive monétaire.
A la suite du rejet par la Chambre des représentants du plan défendu par Henri Paulson, secrétaire au Trésor de l’administration Bush, les débats sont ajournés jeudi au Congrès américains. Ce sont les parlementaires du Parti républicains qui ont fait pencher la balance vers le "non". Or, le Parti républicain est le parti de George Bush, et ce parti a constamment soutenu son président. Alors de deux choses l’une :
Soit George Bush est un président sans troupe. Ce qui veut dire que ces déclarations depuis le début de la crise ne sont que des incantations sans effet.
Soit le vote des parlementaires du Parti républicain s’inscrit dans une stratégie plus globale au sein de laquelle la Maison blanche joue un rôle décisif. Ce vote négatif a des résultats incontestables et immédiats. C’est d’abord une baisse de près de 10% du prix du baril de pétrole. Il est à moins de 96 dollars, alors qu’avant le début de l’offensive monétaire et la chute de Lehman Brothers, il était à 144 dollars. C’est ensuite la plongée des Bourses, certes aux Etats-Unis, mais également en Europe : -4% à Francfort, -5% à Londres et Paris, -8% à Bruxelles, Vienne et Oslo, -9% à Amsterdam, -13% à Dublin. Ces baisses se sont confirmées dès l’ouverture hier. Et à Moscou, les deux bourses ont dû fermer leurs portes hier matin.
En Europe, les banques commencent à être très sérieusement touchées par la crise (voir encadré). Et en France, le président de la République a tenu hier deux réunion d’urgence sur ce sujet (voir texte ci-après).
C’est dans ce contexte qu’a eu lieu le vote de lundi.
L’argument officiellement invoqué par les parlementaires du Parti républicain est d’ordre idéologique : l’Etat ne doit pas intervenir. Mais force est de constater que l’on n’a guère vu cet argument mis en avant par les Républicains pendant que le gouvernement américain restructurait l’industrie financière du pays à coup de nationalisations.
Stratégie à double détente
En pleine campagne présidentielle, il est difficile de croire que les Républicains soient des adeptes du suicide politique. Ce qui veut dire que leur vote doit contribuer à faire gagner leur candidat à la présidentielle, John Mc Cain.
C’est donc sous l’angle de la complicité entre George Bush et les parlementaires du Parti républicain que le vote peut être analysé. Constatant que la crise s’aggrave en Europe, et qu’aux Etats-Unis, le gouvernement poursuit la restructuration de la finance afin de donner les moyens aux Etats-Unis de, les parlementaires ont sans doute jugé qu’il est opportun de gagner du temps.
En décidant qu’il était urgent d’attendre, le Parti républicain montre qu’il est l’acteur d’une stratégie à double détente. Dans un premier temps, George Bush a en effet réussi à obtenir de la part des dirigeants du Congrès le principe de l’adoption d’un plan de 700 milliards de dollars. C’est-à-dire qu’il a réussi à convaincre le Parti démocrate, l’opposition présidentielle, de voter pour le plan. Dans un deuxième temps, reste à savoir quand sera venu le moment de l’appliquer. Il ne fait guère de doute que quand la crise de la finance européenne sera très intense, alors les Républicains voteront eux aussi pour le plan. L’arrivée de ces 700 milliards de dollars dans les mains du gouvernement américain sera alors l’instrument du coup décisif de l’offensive monétaire déclenchée par la Maison-Blanche. Ce qui aura aussi pour répercussion de renforcer l’image de John Mc Cain dans l’opinion, en tant que candidat d’un parti qui permet à son pays de garder la main sur les orientations de la mondialisation libérale.
Manuel Marchal
Les banques européennes dans la crise
Un article paru hier sur le site du journal "Les Echos" donne un coup de projecteur sur les difficultés des banques en Europe : rares sont les pays épargnés. Extraits.
A qui le tour ? Après les nationalisations de Fortis et Bradford & Bingley au cours du week-end, et la chute de Dexia en Bourse, c’est ce que les investisseurs semblaient se demander à propos des banques européennes. Celles qui ont le plus souffert depuis le début de la crise ont été les plus attaquées. Commerzbank a chuté de 24%, HBOS de 18%, Natixis de 14%, UBS de 13%... Des petites banques non cotées sont également en difficulté partout en Europe : en Espagne, en Scandinavie comme en Russie. (...)
Si elles n’ont pas eu le temps de s’intéresser aux produits structurés, nombre de caisses d’épargne espagnoles qui ont nourri la "bulle immobilière" par leurs largesses se trouvent aujourd’hui en difficulté. Les suspensions de paiement se multiplient tant du côté des particuliers que des professionnels du secteur. (...)
Si les grandes banques scandinaves semblent avoir les reins solides, les petits établissements de la région sont frappés de plein fouet par la crise financière internationale. Roskilde Bank, la 8e banque du Danemark, vient de se mettre en faillite. (...)
L’aide d’urgence accordée à Hypo Real Estate a réveillé des inquiétudes déjà existantes sur la solidité du système bancaire allemand. Si le gouvernement a donné son accord à une garantie aussi élevé, c’est que le risque de contagion à l’ensemble du secteur était bien réel (...).
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