
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Le Congrès prolonge exceptionnellement sa session
29 septembre 2008, par
Deux événements majeurs liés à l’offensive monétaire déclenchée par George Bush ont eu lieu la semaine dernière. C’était tout d’abord la décision du candidat du parti républicain, mal parti dans les sondages, de suspendre sa campagne électorale à 40 jours de l’élection présidentielle. C’était ensuite la tenue d’une rencontre au sommet à la Maison Blanche entre George Bush, les deux candidats à sa succession, et les dirigeants du Congrès. Le droit de gérer à discrétion une enveloppe de 700 milliards de dollars est toujours en discussion au Congrès américain. Autrement dit, si George Bush n’obtient pas les pleins pouvoirs qu’il a réclamés depuis plus d’une semaine, un but stratégique de l’offensive monétaire ne serait pas atteint.
Devant les résistances du Congrès américain à voter les pleins pouvoirs à George Bush, ce dernier a fait feu de tout bois. Tout d’abord, il est intervenu mercredi à la télévision pour culpabiliser ceux qui refusent de valider le plan de rachat par l’Etat d’au moins 700 milliards de dollars de créances douteuses. Ensuite, il a convoqué les dirigeants du Parlement à la Maison Blanche, avec Barack Obama et John McCain.
L’idée a été émise par le candidat du Parti républicain mercredi, rappelait "le Point" daté du lendemain. Membre du même parti que George Bush, et en perte de vitesse dans les sondages, John McCain a même annoncé qu’il suspendait sa campagne électorale. « Il est temps que les deux partis unissent leurs efforts pour résoudre cette crise. Il apparaît clairement qu’il n’y a pas encore de consensus pour soutenir le plan présenté par le gouvernement. Je ne crois pas que ce plan, sous sa forme actuelle, puisse être adopté, or le temps nous est compté. Demain matin, je suspends ma campagne et retourne à Washington », a-t-il dit mercredi.
A cette occasion, il a demandé à George Bush la tenue d’une réunion d’urgence avec Barack Obama et le président sortant, ainsi que le report du grand débat télévisé ce soir entre les deux candidats à la succession de George Bush. Il a été entendu sur le premier point.
En sus du président sortant et des deux candidats à la Présidentielle, les dirigeants du Congrès étaient également invités à la Maison Blanche.
Mercredi soir, George Bush a de nouveau mis la pression sur les parlementaires réticents à lui accorder les pleins pouvoirs à 41 jours de l’élection de son successeur.
George Bush prophétise l’Apocalypse
Dans une intervention solennelle, retransmise en direct sur toutes les grandes chaînes nationales, George Bush a affirmé que si le Congrès refusait le plan visant à injecter 700 milliards de dollars afin d’éponger les créances douteuses des banques, autrement dit les pleins pouvoirs, alors les Etats-Unis connaîtraient une crise économique et sociale historique. « Sans action immédiate du Congrès, l’Amérique pourrait glisser dans une panique financière et un scénario douloureux. Davantage de banques pourraient faire faillite, la Bourse pourrait chuter encore plus, ce qui réduirait la valeur de vos retraites. Plus d’entreprises pourraient fermer leurs portes et des millions d’Américains perdre leur emploi. Et finalement, notre pays pourrait vivre une récession longue et douloureuse », a-t-il prophétisé.
La réunion au sommet de jeudi n’a pas permis de déboucher sur un accord. De plus, John Mc Cain, candidat du Parti républicain, parti de George Bush, est accusé par le chef du Parti démocrate au Congrès de n’avoir « fait que perturber le processus ».
Encore plus étonnant, un sénateur républicain a fait part publiquement de ses doutes quant à l’efficacité du plan de George Bush : « même si le plan Paulson marchait parfaitement, ce dont doutent beaucoup de gens y compris près de 200 économistes, il ne stimulerait pas le crédit, il n’aiderait pas les propriétaires immobiliers et ne relancerait pas l’économie ».
Rien ne dit que les parlementaires adopteront le plan selon les conditions d’application proposées par le gouvernement américain.
La situation actuelle n’est pas sans rappeler la guerre en Irak. Lorsqu’il a lancé l’offensive, George Bush a réussi à porter un coup, mais depuis le conflit s’enlise car l’armée américaine et ses alliés n’avaient pas la force nécessaire pour porter l’estocade finale. Lorsque l’offensive monétaire a été lancée voici deux semaines, elle a déstabilisé la finance mondiale, mais le gouvernement américain n’est pas encore sûr de faire tomber le dernier obstacle qui pourra couronner de succès sa stratégie. Car de la manière dont sera appliquée le plan dépendra l’étendue des pouvoirs que détiendra le gouvernement américain.
Manuel Marchal
Une première victoire pour George Bush
Le Congrès a prolongé exceptionnellement sa session parlementaire pour qu’un vote sur le plan de 700 milliards de dollars ait lieu, c’est un point à mettre au crédit de George Bush.
« Une chose est sûre : on ne quitte pas la place, tant qu’on n’a pas passé cette loi », a déclaré Nancy Pelosi, membre du Parti démocrate et présidente de la Chambre des représentants, l’équivalent aux Etats-Unis de l’Assemblée nationale.
Les discussions étaient toujours en cours hier au Congrès, avec à l’ordre du jour l’examen du plan Bush. Selon le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, « des progrès importants ont eu lieu ». Des dirigeants du Parti démocrate partagent le même point de vue. L’objectif est de signer avant l’ouverture de la Bourse ce matin.
Des divergences persistent quant à l’application du plan. La méthode utilisée par l’Etat pour effacer les créances douteuses des banques des Etats-Unis n’est pas tranchée.
Le vice-président américain soutient l’adhésion de Kiev à l’Otan
Après la Géorgie, l’Ukraine ?
En pleine crise financière la semaine dernière, Dick Cheney a exprimé à Kiev son soutien à l’ambition de l’Ukraine d’adhérer à l’Otan. « Les Ukrainiens ont le droit de choisir s’ils souhaitent rejoindre l’Otan et l’Otan a le droit d’inviter l’Ukraine à rejoindre l’alliance si nous croyons qu’ils sont prêts et que c’est le moment », a dit le numéro deux américain à l’issue d’entretiens à Kiev avec le président ukrainien Viktor Iouchtchenko.
« Aucun pays extérieur n’a un droit de veto », a-t-il lancé dans une allusion à peine voilée à la Russie, qui vient de repousser une offensive lancée par un pays candidat à l’Otan en Ossetie.
Dick Cheney a également rappelé que le président américain George W. Bush avait salué la participation de Kiev à des opérations de l’Otan. « L’Ukraine est le seul pays non membre de l’Otan à avoir soutenu toutes les mission de l’Otan, à commencer par l’Afghanistan et à finir par le Kosovo », a souligné Dick Cheney.
En avril dernier, les dirigeants de l’Otan étaient arrivés à un compromis lors de leur sommet à Bucarest en promettant à l’Ukraine, ainsi qu’à la Géorgie, de les intégrer à terme. Mais ils leur avaient refusé le statut de candidats officiels que ces deux pays réclamaient.
La déclaration du numéro deux américain est manifestement une ingérence de l’OTAN dans les affaires intérieures d’un pays indépendant. Car comme le montre la situation politique en Ukraine, la question de l’adhésion à l’Otan est loin d’être une idée recueillant l’unanimité.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)