Lu dans ’20 minutes’

Crise financière : Les raisons d’un échec

1er octobre 2008

La crise financière vue par ’20 minutes’.

Retour à la case départ au Congrès. Après un week-end de négociations acharnées, une conférence de presse tout sourire dimanche annonçant qu’une loi allait passer dès ce lundi, tout s’est écroulé un peu avant 14 heures à Washington. Les représentants de la chambre basse du Congrès américain ont rejeté le plan Paulson à 228 voix contre 205.
En dépit des menaces d’apocalypse agitées par le président Bush en cas d’échec, la défiance à l’égard du compromis est restée la plus forte au Congrès. Jusqu’au bout, les leaders des partis républicain et démocrate espéraient atteindre un consensus. Ils semblent maintenant groggy par l’ampleur imprévue de l’opposition, des deux côtés du Congrès.

« La pente glissante du socialisme »

Les républicains ont, eux, surfé sur le mécontentement populaire. à l’égard d’un plan qui ne satisfait personne, surtout par leurs électeurs et contribuables. Deux tiers d’entre eux (133) ont voté contre, afin de marquer leur rejetd’une solution qui, pour eux, trahit les principes de l’économie de marché. Le plan entraînerait le gouvernement sur la « pente glissante du socialisme », selon les termes d’un représentant de l’Indiana.
D’autres estiment encore que la menace d’une récession a été brandie trop vite, empêchant des négociations raisonnables et une prise en compte de leurs propositions. Leur leader à la chambre basse, John Boehner, qui s’était opposé le plus vigoureusement à la première version du plan, avait pourtant appelé à voter ce lundi pour ce qu’il avait qualifié de « sandwich à la merde ». Une chose est sûre : ni Bush ni John McCain ne semblent avoir eu d’influence sur le vote.

« Je vais punir le pays »

Côté démocrates, les défections ont été plus larges que prévues également. Le raisonnement va dans l’autre sens : selon ses opposants, le plan donne trop de pouvoirau secrétaire au Trésor Henry Paulson. De plus, il amnistie Wall Street sans s’attaquer aux problèmes des propriétaires surendettés. Dans ce camp, les opposants au plan regroupent ceux dont la réélection est en péril et élus de districts pauvres où la nature même du plan se heurte à un rejet massif.

Pour l’instant, l’heure est aux règlements de compte partisan : les républicains accusent Nancy Pelosi, leader des démocrates à la chambre basse. Son discours avant le vote aurait été tellement partisan qu’il aurait dégoûté plus d’un républicain de suivre son exemple. Un argument rejeté par les démocrates qui reprochent aux républicains un geste purement idéologique. Barney Frank, l’un des négociateurs démocrates l’a résumé ainsi : « Quelqu’un m’a blessé, alors je vais punir le pays. »

Cet extraordinaire échec devrait encore un peu plus ternir la réputation désastreuse du Congrès, dont plus de 75% des Américainsdésapprouve le travail.

 
Gilles Bouvaist 

Crise financière

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Messages

  • En ne peut pas parlez de la crise financière actuelle sans reculer un peu en arrière,je veux dire que cette crise est commencée depuis 1982,par l’élection du parti socialiste en France,nationalisation des grandes entreprises soit disant stratégique,élection du président Regan à la tète des états unis,monter en flèche du dollar,pour camoufler leurs problèmes internes,sont extériorisés,en voulons s’emparer des ressources énergétiques,à la mise en place de la mondialisation,pour contrôler le commerce international,dans leurs stratégies,n’ont pas introduit 2 points essentiels à savoir les pays émergents en particulier la chine,inde et autres pays asiatiques ,et le deuxième point en s’attaquant à l’Irak oubliant,que le monde arabe est composé de nombreux pays,ce qui vraie semblablement impossible de détruire l’ensemble de ses pays arabes pour gagner leur stratégie,je peux vous confirmer qu’il n’y a pas de fumer sans feu ,moi je suis victime d’une injustice dans mon pays,vous allez voir que le monde s’écroulera économiquement ,malgré tous les interventions des différents pays ,et les nombreux plans de sauvegardes mise en place nous avons assister à la chute du mur de Berlin ,et c’était bien la fin du régime socialiste,maintenant c’est le tour du régime capitaliste,qui va subir le même sort que le régime socialiste,vous allez se demander,comment redresser la barre,la solution est entre les d’une seule personne à vous de le deviner.


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