
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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15 novembre 2008, par
Les grands pays industrialisés et les nations émergentes rassemblés au sein du G20 se sont réunis depuis vendredi soir à Washington pour définir une feuille de route afin d’éviter que la crise financière ne se propage durablement à l’économie. Ce Sommet du G20 regroupe le G8 (Allemagne, France, Etats-Unis, Japon, Canada, Italie, Royaume-Uni et Russie), 11 pays émergents (Argentine, Australie, Arabie saoudite, Afrique du Sud, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Mexique, Turquie) ainsi que l’Espagne qui a hérité du siège de l’Union européenne. Plusieurs forces sont en présence lors de cette conférence. Européens et Américains montreront des divergences lors ce Sommet. Le Groupe de Rio demandera lors du Sommet du G20 d’éviter « une contraction draconienne des ressources financières » à destination des pays en développement, a annoncé la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Patricia Espinosa. Quant à l’Afrique, le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a déploré que le continent n’ait « pas été réellement invité à Washington, ni associé un tant soit peu aux préparatifs de ce Sommet ».
Le monde est plongé depuis la mi-septembre dans la pire crise financière depuis la Grande Dépression des années 30. La “tempête” a commencé sur le marché des crédits immobiliers hypothécaires américains avant de se propager, via des produits sophistiqués, à pratiquement tous les établissements financiers.
Les Etats-Unis qui, au départ, ne souhaitaient pas un Sommet visant à une refonte de la finance mondiale, sont aujourd’hui d’accord pour qu’un "plan d’action" spécifique sorte de ce Sommet.
« L’époque où il y avait une monnaie dans le monde, une ligne, est terminée... », Nicolas Sarkozy
Les Européens s’efforceront de porter un message d’unité, avec un « mandat informel » qui a fait l’objet d’un « consensus », a précisé Nicolas Sarkozy. « Je pars demain à Washington pour expliquer que le dollar ne peut plus prétendre à être la seule monnaie du monde. Ce qui était vrai en 1945 ne peut plus être vrai aujourd’hui », a-t-il confié. Un message destiné à être écouté avec attention par les Américains : « L’époque où il y avait une monnaie dans le monde, une ligne, est terminée. Elle s’est terminée très exactement le 18 septembre, avec la faillite de la banque Lehman Brothers », a ajouté le président de la République. Et d’estimer : « Ceux qui ont subi les conséquences sont en droit d’être entendus, et vite ». Les Vingt-Sept voudraient ainsi obtenir des résultats concrets dans les « cent jours » après ce Sommet, soit à la fin de février.
« On doit attribuer aux pays émergents et en développement comme le Brésil, la Chine ou l’Inde une plus grande voix... de plus grandes responsabilités dans l’élaboration des règles et des délibérations dans le cadre des institutions financières internationales »
Quant au Groupe de Rio, il demandera au Sommet du G20, samedi à Washington, d’éviter « une contraction draconienne des ressources financières » à destination des pays en développement, a annoncé la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Patricia Espinosa. L’Argentine, le Brésil et le Mexique, seuls pays latino-américains présents au sein du G20, seront chargés de porter ce message, transmis par la 27ème réunion ministérielle du Groupe de Rio, depuis Zacatecas, dans le Nord du Mexique, qui préside actuellement l’organisation régionale. « Nous, pays qui participeront au (G20), l’Argentine, le Brésil et le Mexique, y exprimerons les préoccupations de la région »
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, appellera quant à lui à de nouvelles réglementations pour le système financier international lors du Sommet du Groupe des 20 (G20) à Washington, a indiqué mercredi un porte-parole présidentiel.
Au Sommet de Sao Paulo du G20, préparatoire du Sommet de Washington, le Brésil avait demandé l’élargissement du rôle des pays émergents et en développement dans les institutions financières internationales dans le cadre d’une réforme de la gouvernance mondiale.
« On doit attribuer aux pays émergents et en développement comme le Brésil, la Chine ou l’Inde une plus grande voix, une meilleure représentation et de plus grandes responsabilités dans l’élaboration des règles et des délibérations dans le cadre des institutions financières internationales », avait déclaré le gouvernement brésilien dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion ministérielle du G20. Le communiqué a affirmé qu’il était « nécessaire d’instituer un régime de Bretton Woods II », en référence aux Accords de 1944 qui ont donné naissance aux grandes institutions financières : le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM).
Le Brésil demande une nouvelle fois que les dirigeants du FMI comme de la Banque Mondiale soient choisis « selon un processus ouvert et transparent, sans restriction de candidature », alors que ces postes sont traditionnellement partagés entre Américains et Européens.
Pendant ces deux jours de Sommet à Sao Paulo, on a pu remarquer que les pays dits "émergents" voulaient se faire entendre.
Les pays africains réclament « une participation accrue de l’Afrique afin que sa voix soit entendue et que ses intérêts soient pris en compte »
Quant aux pays africains, tout en saluant la prochaine réunion du G20, ils ont souhaité que l’Afrique du Sud, le seul pays du continent qui sera présent à Washington « à titre individuel » en tant que pays émergent, présente le point de vue du continent. Ils réclament néanmoins « une participation accrue de l’Afrique afin que sa voix soit entendue et que ses intérêts soient pris en compte ». Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a déploré que l’Afrique n’ait « pas été réellement invitée à Washington, ni associée un tant soit peu aux préparatifs de ce Sommet ».
Les acteurs du G20 arriveront donc à Washington avec des ambitions différentes
Les acteurs du G20 arriveront donc à Washington avec des ambitions différentes. Ce G20 marquera en tout cas une nouvelle donne sur le plan géopolitique. La crise financière a ainsi propulsé sur le devant de la scène un monde “émergent” sur le dynamisme duquel les économies occidentales misent face aux risques de récession. C’est d’ailleurs un G20 et non un G8 élargi qui a été convoqué. Une façon de placer sur un pied d’égalité les traditionnels “grands”, les puissances montantes (Chine, Inde, Brésil, Mexique, Afrique du Sud, Russie), mais aussi l’Indonésie, l’Argentine, l’Australie, l’Arabie saoudite ou la Turquie, lesquels n’entendent pas se contenter d’un simple rôle de spectateurs. L’émergence d’un nouvel ordre international ?
Risham Badroudine
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