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A quoi sert le Fonds monétaire international ?
23 septembre 2008, par
Le premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international applaudit des deux mains la nationalisation par Washington d’une partie stratégique du secteur financier américain.
Le 9 septembre dernier, John Lipsky, Premier Directeur général adjoint du FMI, s’est exprimé à l’occasion d’une conférence de presse organisée par "Die Zeit" à Francfort en Allemagne.
A cette occasion, il a fait part des prévisions du Fonds monétaire international pour l’année 2009. Le FMI note que le ralentissement est proche de son point le plus bas, et s’attend à un rebond l’année prochaine, précise-t-il.
« Si nous prévoyons un rebond progressif, celui-ci ne sera pas suffisamment marqué pour éviter une restructuration substantielle du secteur financier », a noté John Lipsky, « le secteur financier ne sera plus le même qu’avant la crise ».
C’est sur le dossier de la crise financière que les propos tenus par ce responsable du FMI permettent de clarifier la position de son institution.
John Lipsky « a pris note avec satisfaction de la décision du gouvernement américain de prendre le contrôle de Fannie Mae et de Freddie Mac, soulignant que ces deux institutions financières spécialisées d’intérêt public jouaient un rôle central sur les marchés de l’hypothèque et du logement aux États-Unis », indique un communiqué du FMI qui cite les propos de ce haut responsable : « Cette intervention et le soutien accordé de manière plus large au marché hypothécaire devraient stabiliser le bilan de ces deux institutions et le financement hypothécaire à court terme. C’est une bonne nouvelle pour le marché du logement, le système bancaire et l’économie dans son ensemble ». Le communiqué du FMI précise que John Lipsky « a ajouté qu’il restait essentiel de restructurer ces deux institutions pour rétablir la discipline de marché, réduire au minimum les coûts budgétaires et limiter les risques systémiques ».
Il précise également que John Lipsky « a souligné qu’une collaboration telle que celle engagée par les grandes banques centrales pour atténuer les tensions sur le marché du crédit à court terme a été essentielle face à la crise financière, mais il a ajouté qu’il faudra redoubler d’efforts dans ce domaine ». Selon le premier directeur adjoint du FMI, « les turbulences financières ont montré que les cadres nationaux de stabilité financière n’ont pas suivi le rythme de l’innovation et de la mondialisation financières, avec comme conséquence des effets néfastes de contagion internationale ».
Le FMI conclut son communiqué de la façon suivante : « les autorités prudentielles nationales doivent collaborer davantage entre elles pour détecter, gérer et résoudre les tensions financières au plus tôt, et les organismes internationaux tels que le Forum de stabilité financière, la Banque des règlements internationaux et le FMI ont un rôle fondamental à jouer pour atténuer les tensions entre la responsabilité nationale d’une part et les répercussions internationales des politiques nationales d’autre part. « Une plus grande volonté politique pour assurer la coordination et la collaboration est essentielle », a déclaré John Lipsky.
Mais on ne peut que constater que si le FMI a été mis en place pour contribuer à résoudre des crises de cette ampleur, il ne s’est guère exprimé sur la crise actuelle. Le plan de 700 milliards de dollars géré par le gouvernement américain met même le FMI totalement hors du coup. Et les contradictions apparaissent au grand jour. Dans les pays du Sud, le FMI encourage les privatisations pour rembourser les dettes publiques. Lorsque le gouvernement des Etats-Unis décide de nationaliser et d’augmenter le déficit public, le FMI applaudit des deux mains. Le Fonds monétaire international a-t-il encore pour mission de régler les problèmes liés aux grandes crises financières ?
M.M.
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