
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Derrière ses pays voisins de la zone euro
14 mai 2014, par
Dans un article, le quotidien Les Echos, interroge plusieurs économistes affirmant que pour la Banque de France, la reprise devrait rester poussive au premier semestre en France. Celle-ci reste décevante.
La Banque de France a annoncé lundi 12 mai une croissance de 0,2% pour l’économie française au deuxième trimestre 2014. Dans son enquête mensuelle de conjoncture d’avril, la banque met en exergue une prévision plus pessimiste que celle de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), qui prévoit une croissance de 0,3% au deuxième trimestre.
Les données du premier trimestre doivent être publiées par l’INSEE, jeudi 15 mai, mais l’institut a anticipé une croissance de + 0,1% contre +0,2% pour la Banque de France + 0,2%. Pour Fabrice Montagné, économiste chez Barclays, la « consommation beaucoup plus faible que prévue », ce qui impacte sur la croissance. D’autant que si l’investissement, le commerce extérieur et les stocks poussent vers le haut sur la croissance, la contraction de la consommation des ménages freine la croissance.
D’ailleurs, le climat des affaires tirent à la baisse le taux de croissance, celui-ci diminue d’un point dans l’industrie (98/100) , et est stable dans celui des services (94/100). Fabrice Montagné s’est dit particulièrement inquiet auprès des Echos, en ce qui concerne l’industrie. En effet, les branches pharmacie et machines et équipements enregistrent un recul de leurs activités. La Banque de France a noté un amélioration dans la trésorerie des entreprises, à travers une progression de leurs marges, due à la mesure fiscale mise en place par le gouvernement, le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE).
En dépit de cette légère note positive, la France reste loin derrière ses voisins européens de la zone euro, comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Irlande et l’Italie. La croissance de 0,2% au deuxième trimestre, contre 0,1% au premier, est un « ?rebond décevant ? » pour Hélène Baudchon, de BNP Paribas. Cette dernière a indiqué que la reprise française est « à la traine par rapport à ses voisins ». Les prévisionnistes ont établi une croissance de 0,5% pour l’ensemble de la zone euro pour le premier trimestre selon l’indice PMI (Indicateur américain d’activité du secteur manufacturier).
Les annonces peu optimiste vis à vis de la croissance, le ministre de l’économie, Michel Sapin, n’a pas pu éviter, le 6 mai, les pressions de la Commission Européenne, qui veut un déficit de 3,9% du produit intérieur brut (PIB) cette année, puis 3,4% en 2015. Pour sa part, le gouvernement prévoit un déficit de 3,8% en 2014, et de 3% en 2015, pour rester dans les clous du pacte de stabilité et de croissance.
Pour Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne, en charge des affaires économiques et monétaires, une « application déterminée des plans du gouvernement » pourrait « ramener le déficit sous les 3% du produit intérieur brut l’année prochaine ». « Cela renforcerait la confiance dans l’économie française, et dans sa capacité à se réformer ». Cependant, concernant les prévisions de croissance, les chiffres diffèrent. Bruxelles estime un taux de 1% en 2014 et 1,5% en 2015, contre 1,7% pronostiqué par le gouvernement.
En dépit de toutes ces prévisions de croissance, un constat clair a été fait par plusieurs organisations, dont l’OCDE : les inégalités s’accroissent de plus en plus. Dans son dernier rapport, intitulé « Rendre la croissance plus inclusive », l’OCDE affirme que « les bénéfices de la croissance ont été captés de façon disproportionnée par les plus hauts revenus, depuis les années 1980 ». « Dans les pays de l’OCDE en 2010, le revenu moyen des 10% les plus riches de la population était 9,5 fois supérieur à celui des 10% les plus pauvres, alors qu’il n’était que 7 fois supérieur il y a 25 ans », ont indiqué les auteurs.
Céline Tabou
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)