
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Économie
31 mai 2007
L’association réunionnaise “Les Flamboyants” basée à Lesquin dans le Nord de La France est connue pour promouvoir la culture de l’île de La Réunion. Consciente des atouts de son pays natal, Marie-Brunella Savigny veut créer une structure vitrine de tout le savoir-faire réunionnais.
Comme pour beaucoup d’associations réunionnaises installées en France, la promotion de l’île passe inéluctablement par la culture. Créée en 2005, l’Association “Les Flamboyants” propose aux Réunionnais, mais aussi à tous ceux qui aiment l’île de La Réunion, de passer un moment confiné avec les saveurs réunionnaises. Soirées gastronomiques donc, et dansantes. Notre musique, notre art culinaire, nos paysages aussi sont ainsi mis en valeur. Certes, le tissu associatif apporte sa pièce à l’édifice, contribue comme il peut à la mise en lumière de notre originalité.
Il est vrai surtout que les fléaux qui se sont abattus sur La Réunion ont particulièrement laminé nos esprits. Chikungunya, cyclone, volcan, route du littoral... L’entrée dans le nouveau millénaire aura été l’occasion de rappeler aux Réunionnais tous les défis auxquels ils étaient confrontés. Marie-Brunella Savigny entend changer les choses, en offrant un autre visage de notre pays. Et les nouvelles technologies s’en mêlent.
Un site Internet pour vitrine réunionnaise
Victime du chômage, bien que diplômée, Marie-Brunella se veut engagée. « Ne surtout pas baisser les bras », c’est un peu sa devise. Elle souhaite créer une structure, « afin de développer, de promouvoir l’économie de La Réunion, en favorisant un développement fortement créateur d’emploi, en valorisant l’identité réunionnaise, en favorisant l’égalité des chances, et surtout l’insertion des femmes » explique-t-elle. Cette structure, encore au stade de la création, se dote d’une échoppe dans l’Hexagone. Rien d’extraordinaire, direz-vous. Ce magasin sera virtuel, sur Internet, et dédié exclusivement à La Réunion. Ce sont pas moins de 9 vitrines qu’il sera donné à l’internaute de visiter. De la gastronomie réunionnaise à la culture musicale et littéraire, en passant par la cosmétique biologique, les dernières créations de talentueux stylistes réunionnais, c’est un portail sur La Réunion, ouvert sur toutes les réalisations réunionnaises. Tenez ! Vous souhaitez décorer votre intérieur de manière traditionnelle, avec des articles provenant de l’artisanat réunionnais, mais vous habitez dans l’Hexagone. Le site vous aiguille sur des produits. Ou encore : vous êtes une association, une école, et vous souhaitez élargir votre champ de connaissance sur tel ou tel domaine, une des vitrines vous propose un annuaire en ligne de divers formateurs à la culture réunionnaise (cuisine, danse, chant, artisanat, moringue, conteurs ...). Le site n’est pas encore nommé, alors pourquoi le présenter ?
Un projet à élaborer
Marie-Brunella Savigny prospecte, et cherche des partenariats avec des entreprises ou des particuliers. Pour que l’idée devienne réalisable, il faudrait en effet que des artisans, entreprises de tous bords, petites ou grandes, se manifestent, si bien sûr elles sont intéressées par ce projet. Et puis, créer une société, quel larlik ! la porteuse du projet ne cache pas un des problèmes clés : le montage financier. Disons que le projet est peut-être mûrement réfléchi, mais encore à ses balbutiements. Mais ne parlons pas argent ! ce projet porte des axes fort intéressants, mais peut-être déjà vus. La visite virtuelle d’un restaurant, c’est connu. Oui, sur le site Internet d’un restaurant, on peut réserver, connaître le menu, les tarifs, payer d’avance. Est-ce que la clientèle est si nombreuse que cela ? Marie-Brunella Savigny veut aussi créer un catalogue et magazine tendance et création nommée “La Bourbonnaise”, diffusée en France hexagonale, aux entreprises et aux particuliers. Pourquoi ce titre ? Par nostalgie de l’histoire coloniale et esclavagiste ?
Bbj
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