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Foire agricole de Bras-Panon
20 mai 2022, par
David Gauvin et Nadine Gironcel Damour, candidats du PCR dans les 5e et 6e circonscription, étaient hier à la Foire de Bras Panon pour participer à un colloque sur l’agriculture réunionnaise. Ils ont exposé les propositions du Parti communiste réunionnais pour le développement de la filière canne et la marche vers l’autosuffisance alimentaire.
La Foire agricole de Bras-Panon est le plus important rendez-vous de l’année pour ce secteur économique. Des dizaines de milliers de personnes parcourent les stands des producteurs, des syndicats et des organisations professionnelles. C’est également l’occasion de débattre sur les orientations stratégiques de l’agriculture.
Un colloque sur cette question avait lieu hier. Une délégation du Parti communiste réunionnais était présente. Elle était notamment composée de David Gauvin et Nadine Gironcel Damour, candidats du PCR dans les 5e et 6e circonscription, d’Aldo Hivanhoé, suppléant de Nadine Gironcel Damour et de Maurice Gironcel, membre du secrétariat du PCR. Les deux candidats du PCR ont présenté au monde agricole les propositions de leur parti pour développer le secteur.
La Réunion subit les conséquences de sa dépendance aux importations d’aliments en provenance de Thaïlande pour le riz et de l’Europe pour la plupart des autres pays. Cela se traduit par la pénurie de certains produits, et une flambée des prix qui touchent particulièrement les plus pauvres.
Des voix s’élèvent pour dire qu’il faut remplacer la canne par des cultures vivrières. Pour le PCR, la canne à sucre ne doit pas être sacrifiée. Cet or vert doit être valorisé. Le développement de l’autosuffisance alimentaire peut en effet s’appuyer sur la mise en culture des milliers d’hectares de terres en friche disponibles à La Réunion.
Concernant la canne à sucre, le PCR a rappelé qu’outre le sucre, il existe plus de 150 autres produits qui font l’objet d’une industrialisation et sont vendus dans le monde. Ceci concerne notamment la production de médicaments, de papier, de colles industrielles, de boissons autres que l’alcool… sans oublier les productions traditionnelles qui sont l’éthanol et l’électricité issue de la bagasse.
A Cuba, le blocus depuis plus de 60 ans par les États-Unis a amené ce pays à rechercher à tirer le maximum de la canne à sucre. Le centre de recherche cubain inauguré par Che Guevara est à l’origine de nombreux produits qui ont permis de développer une industrie de la canne. Le PCR a proposé à la Chambre d’agriculture et au Département d’envoyer une mission à Cuba pour évaluer quels peuvent être les produits qui peuvent faire l’objet d’une production industrielle à La Réunion, et donc créer de nouveaux emplois. Le PCR a également rappelé que toute nouvelle valorisation doit s’accompagner d’un partage équitable des bénéfices entre tous les acteurs de la production. Cela signifie notamment que les planteurs doivent être justement rémunérés. La création d’une industrie de la canne s’accompagnera d’une augmentation du revenu des planteurs. En effet, sans ces agriculteurs, il n’y a pas de canne à sucre, donc pas d’industrie et pas de richesses à partager.
Face à la dépendance alimentaire de La Réunion, le PCR propose de planter du riz sur des terres en friche. Le riz est l’aliment de base des Réunionnais, il est intégralement importé. Cela représente 40000 tonnes de riz acheté à l’étranger, principalement en Thaïlande.
Une nouvelle variété de riz hybride a été créée en Chine. Elle a un rendement important. Ainsi, avec deux récoltes par an sur une superficie de 2500 hectares, il serait possible de produire 40000 tonnes de riz chaque année dans notre île. Le PCR a également proposé qu’une mission d’évaluation se rende en Chine afin de voir comment cette variété peut s’adapter à La Réunion.
Les interventions de David Gauvin et Nadine Gironcel Damour ont rappelé au monde agricole que la dépendance de La Réunion aux importations pour se nourrir n’est pas une fatalité. Il est possible d’agir pour aller vers l’autosuffisance alimentaire de notre île tout en préservant la canne à sucre qui peut être la base de nouvelles industries. L’agriculture est une richesse pour La Réunion, un gisement d’emplois en devenir, à condition qu’il existe une volonté politique d’élargir son regard au-delà de la seule Europe.
M.M.
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