Les 30 ans de la SORÉMIR

De 1974 à 2004

25 octobre 2004

La Société réunionnaise de miroiterie (SORÉMIR) organisait samedi, à l’hôtel le Saint-Denis, une réception pour fêter son 30ème anniversaire.
Ils étaient une poignée au coté de son ancien dirigeant, Joseph Rouault, à se lancer dans l’aventure de la miroiterie en 1974. À l’époque, les tétrapodes étaient encore en cours d’installation sur la corniche, on parlait toujours en francs CFA et les avions ne circulaient pas tous les jours. Du chantier de Gillot à celui du Palais de La Source, en passant par la menuiserie des logements sociaux, de la miroiterie à la vitrerie, puis de la menuiserie PVC au travail des stores : cette entreprise a connu et participé à la transformation du paysage réunionnais. Comme toute petite société, les débuts furent difficiles mais le marché était encore à prendre. La concurrence est aujourd’hui tenace, la menace des produits importés bien réelle, ce qui fait dire à son actuel directeur général, Jean-Yves Tire, qu’"il faut batailler pour la production locale et la construction réunionnaise". Ce sont 90 employés qui travaillent pour l’entreprise dont les dirigeants saluent unanimement l’investissement et le professionnalisme, et souhaitent à chacun "un épanouissement personnel au sein de la société".
Une entreprise familiale donc, composée essentiellement de Réunionnais à qui l’ont permet d’évoluer dans leur carrière, de se former pour gravir les échelons. Comme Méryl Clotagatilde, décoré samedi de la médaille vermeil du travail, entré en 1974 dans l’entreprise et qui est passé d’ouvrier à chef d’équipe, de contremaître d’atelier pour occuper aujourd’hui le poste de chef de travaux. Thierry Payet et Béatrice Galimède ont reçu chacun la médaille d’argent du travail pour les 20 années passées dans la société.

Estéfany


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