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La chronique économique
30 novembre 2006, par
Entre le 15ème et la fin du 19ème siècle le monde a assisté à une hiérarchisation de l’économie. Les différentes parties de la planète sont mises en relation de manière brutale par la vague d’expansion de l’Europe occidentale. Ce processus a non seulement impliqué le pillage de peuples entiers par les puissances coloniales d’Europe mais aussi entraîné la destruction progressive de civilisations avancées.
Selon Marx « La découverte des contrées aurifères et argentifères de l’Amérique, la réduction des indigènes en esclavage, leur enfouissement dans les mines ou leur extermination, les commencements de conquête et de pillage aux Indes orientales, la transformation de l’Afrique en une sorte de garenne commerciale pour la chasse aux peaux noires, voilà les procédés idylliques d’accumulation primitives qui signalent l’ère capitaliste à son aurore ». Toujours selon Marx « les différentes méthodes d’accumulation primitive que l’ère capitaliste fait éclore se partagent d’abord, par ordre plus ou moins chronologique, entre le Portugal, l’Espagne, la Hollande, la France et l’Angleterre, jusqu’à ce que celle-ci les combine toutes, au dernier tiers du 17ème siècle, dans un ensemble systématique, embrassant à la fois le régime colonial, le crédit public, la finance moderne et le système protectionniste ».
Après la décolonisation, le monde a été organisé de manière relativement claire. L’ordre économique, financier et géopolitique reproduisait à peu près l’ordre technologique et industriel : en tête les États-Unis, puis l’Europe occidentale et le Japon ; à la “périphérie”, le Tiers Monde fournisseur de débouchés commerciaux et de matières premières aux puissances industrielles dominantes ; ailleurs, les pays de l’Est et les économies planifiées.
F. Perroux définit le sous-développement comme un phénomène historique et daté, produit de l’histoire, un phénomène original que n’ont jamais connu les pays aujourd’hui développés. Le sous-développement n’est pas un phénomène conjoncturel, un retard, mais un phénomène structurel, un blocage de croissance. Il est le produit de la domination exercée par l’Occident sur les pays “périphériques”. Cette domination qui fut une agression économique véritable a entraîné la destruction de l’équilibre ancien de ces économies. Elle s’y est traduite par un phénomène de désarticulation des structures, manifestation dans les structures internes à ces pays de la domination externe qu’ils subissaient.
Aujourd’hui, l’ordre commence petit à petit à se dissoudre sous nos yeux. Les pays de l’Est ont rompu leur isolement et se sont intégrés à l’économie mondiale. La nouvelle industrialisation provoque un éclatement du Tiers Monde. L’image d’une économie mondiale hiérarchisée et close sur elle-même se brouille.
Le bilan actuel du mouvement d’industrialisation dans le Tiers Monde apparaît très contrasté. Il est négatif dans certains pays d’Afrique et dans les pays pétroliers où l’appareil de production n’est utilisé que de manière très partielle. Parallèlement, il existe des expériences réussies d’industrialisation (Brésil, Chine, Inde...). Dans ces pays, on tend vers la formation de véritables économies nationales qui ne peuvent être ramenées ni à des simples cas de croissance par les exportations, ni à un développement à partir d’investissements directs étrangers.
Il apparaît également que l’heure des dogmes est révolue en matière de stratégie d’industrialisation et que des concepts qui paraissaient jusqu’alors en béton doivent être laissés de côté pour adopter une attitude plus réaliste et pragmatique. La comparaison des différentes expériences montre qu’il n’y a pas une recette pour le succès. Les divers mouvements d’industrialisation ne se réfèrent pas à un schéma prédéterminé.
L’industrialisation du Brésil n’a jamais suivi de modèle pur : ni modèle d’import-substitution, ni modèle orienté vers l’exportation, ni modèle plus “industrialisant ou autocentré”. Dans tous les cas, il s’agit de stratégies composites irréductibles à un modèle unique.
Risham Badroudine
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