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Assemblée générale du MEDEF
27 novembre 2004
Le Mouvement des entreprises de France de La Réunion a tenu hier au Port son assemblée, marquée par l’intervention d’Alain Juillet. Ce haut responsable du secrétariat général de la Défense nationale est intervenu sur l’intelligence économique, en avertissant : le danger d’une prise de contrôle des entreprises par des organisations mafieuses est beaucoup plus précis et redoutable que le danger “terroriste”.
D’abord les formalités, après, les débats stratégiques. Hier au Port, l’assemblée du MEDEF (Mouvement des entreprises de France) s’est déroulée en première partie de matinée comme une réunion ordinaire d’organisation qui doit faire vivre ses instances et éventuellement les renouveler. Le président du MEDEF-Réunion, Paul Martinel, a dit à un moment la consternation de son organisation devant la pagaille générée dans les élections à la Chambre de commerce.
Et si le MEDEF n’est pas allé plus loin dans ses déclarations en ce qui concerne l’élection du futur président de la CCRI, on comprendra à ce qui suit qu’il n’a certainement pas abattu sa dernière carte.
Après l’intervention d’un membre du MEDEF récemment élu à la présidence de la Technopole, Richard Martorelle, pour présenter le potentiel économique de sa structure (voir “Témoignages” d’hier) et l’adoption de différentes motions, les membres ont procédé à l’élection des administrateurs et membres de droit, sortants rééligibles ou nouveaux.
Ont été réélus, comme membres de droit, Fernand Lemaire (FBF) et Paul Martinel (SIADR) ; et comme administrateurs, Bertrand Le Juge (Animal Distri), Guy Dupont (Bois-Rouge Gestion), Christian de la Giroday (Crédit Agricole), Guy Antoine de Lavenne (Soboriz) et Norbert Tacoun (FRABP). Deux administrateurs nouveaux ont été élus en remplacement d’un démissionnaire et d’un qui ne souhaitait pas se représenter : Michel Dijoux (Groupe Dijoux) et Jean-Pierre Haggai (SFR).
La deuxième partie de la matinée était centrée sur des questions de stratégie économique. Jean Brac de la Perrière (SGM) a fait une présentation du fonctionnement portuaire et des sociétés de manutention.
De leur point de vue, la mensualisation des dockers, effective depuis juillet 1994, a beaucoup fait pour "la qualité des travaux effectués par les entreprises et pour la stabilité", le port n’ayant pas connu plus de 15 jours de mouvement social depuis dix ans, selon son appréciation.
Si, en privé, ce patron de la manutention admet que les directives européennes pour la réorganisation du port sont "une aberration" pour La Réunion, la phase de latence actuelle ne lui a pas permis d’être plus précis sur la réorganisation portuaire, dont les récents aménagements d’horaires pour les livraisons, par exemple, paraissent encore bien timides devant ce qui se fait déjà chez nos voisins.
Xavier Thiéblin est ensuite intervenu sur l’OCM sucre, pour en rappeler l’origine et les étapes : l’initiative “tout sauf les armes” et la ruée qu’elle provoque vers certains pays pauvres (le Soudan par exemple), les négociations du cycle de Doha et l’appel fait de la décision du panel de l’OMC après la triple plainte du Brésil-Australie-Thailande, exigeant une révision des aides européennes.
L’arrivée d’Alain Juillet était attendue par l’assemblée depuis environ deux heures, lorsque ce haut responsable du secrétariat général à la Défense nationale et ancien de la DGSE (Direction générale des services extérieurs, c’est-à-dire les services secrets), a entrepris d’expliquer la politique du gouvernement français en matière d’intelligence économique, qu’il comprend comme "la maîtrise et la protection de l’information stratégique pour tous les acteurs économiques".
Son exposé a mis en exergue l’importance de la collecte de données - et ce qui change dans les méthodes, avec la généralisation du Web, dont "le volume double tous les cent jours" -, mais aussi de leur traitement (traductions, synthèses) et de l’anticipation dans la détection des "signaux faibles", pour mieux prévenir les agressions, dans un monde où "l’avantage est toujours à l’agresseur".
Nous sommes aussi dans un monde où "une cinquantaine de grands groupes internationaux ont un pouvoir supérieur aux cent premiers États de la planète" et où le danger d’une prise de contrôle des entreprises par des organisations mafieuses est, selon Alain Juillet, beaucoup plus précis et redoutable que le danger “terroriste”. Il y a donc des mesures à prendre pour la protection et le partage de l’information, et pour anticiper.
Ce sont les orientations qui guident la politique du gouvernement depuis le rapport présenté par un député du Tarn, Bernard Caraillon, un proche de Nicolas Sarkozy, en 2003. C’est ce qui a décidé de la création de la mission d’intelligence économique confiée à Alain Juillet. Sept régions ont été désignées pour le développement d’une “intelligence territoriale” et à la fin 2005, toutes les régions seront concernées par les dispositifs de formation actuellement à l’essai.
On peut tout de même s’étonner, comme l’a signalé un universitaire dans le débat final, de ce que La Réunion, qui a développé sa cellule d’intelligence économique depuis septembre 2001 (la veille de l’attentat des Twin Towers !) ne fasse pas partie des territoires pionniers. Peut-être le MEDEF-Réunion a-t-il plus cherché à combler un retard sur la question qu’à faire de la pédagogie.
Reconnue ou non, La Réunion est un territoire pionnier et Alain Juillet, en finissant sur les recommandations pour "mettre les entreprises françaises et étrangères à armes égales" dans la bataille qui s’engage aux côtés des PME-PMI, a dit sa conviction "que l’océan Indien offre d’énormes possibilités pour les entreprises", à condition de les préparer. Indiens et Sud-Africains le sont déjà beaucoup plus que nous. Or l’enjeu économique recoupe un enjeu démocratique, qui appelle à la plus grande vigilance.
P. David
Journée de l’intelligence économique
Le 8 décembre, D6, la cellule d’intelligence économique de la Région organise au Port, à Kabardock, une journée de l’intelligence économique, en présence de quatre dirigeants de l’Agence pour la diffusion de l’information technologique (ADIT) : conférences et “causeries” le matin, ateliers l’après-midi. Nous reviendrons très prochainement sur le programme.
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