
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
3 septembre 2008, par
La Réunion crée chaque année quatre à cinq fois plus d’entreprises que la moyenne nationale, mais selon l’Insee, seulement 23% des établissements survivent plus de 8 ans, avec des conséquences sur la création d’emplois.
Un des défis de La Réunion : créer le maximum d’emplois pour les milliers de jeunes qui entrent chaque année dans la vie active. Le secteur marchand en est-il capable ? L’Insee et la Chambre de Commerce et d’Industrie ont étudié la création d’entreprises sur une période de dix ans, entre 1993 et 2004. L’Insee souligne le dynamisme du secteur marchand : La Réunion créerait quatre fois plus d’entreprises que la moyenne française, mais dans le même temps, la durée de vie est très courte.
« Chaque année, sur une décennie, le monde de l’entreprise réunionnais a vu apparaître une moyenne de 5.400 nouveaux établissements d’activité. Simultanément, en moyenne, 4.700 établissements actifs en début d’année ne l’étaient plus un an après. Sur la période observée (1993-2004), La Réunion a ainsi gagné en moyenne 720 établissements par an, soit un taux de croissance annuel moyen de 2,7%. Ce taux est quatre à cinq fois supérieur à la moyenne française (0,6%) ». Il est à noter que sur dix ans, le taux de croissance n’a pas varié. Ainsi, 45% des entreprises en activité au 1er janvier 2004 avaient moins de 5 ans d’existence.
Ce dynamisme du secteur marchand à des répercussions sur l’emploi. Chaque année, quatre emplois sur dix sont créés ou supprimés. « Pour une augmentation moyenne nette de 1.800 emplois par an, on enregistre 15.000 créations et 13.200 destructions d’emplois ». Le taux de réallocation d’emploi (c’est-à-dire la somme des augmentations et des diminutions d’emploi) atteint 41,9%, soit de dix points supérieur à la moyenne nationale. Pour les salariés et les entreprises, cette mobilité de l’emploi demande de grands efforts de formation et d’adaptation. « Au bout de la huitième année, il ne reste plus que 23% des établissements initiaux. Toutefois, l’emploi dans ces établissements représente plus de 75% des postes initiaux ».
Trio de tête : services, équipement, commerce
Trois secteurs participent à ce dynamisme. Les services aux entreprises et les services aux particuliers ont un taux de réallocation de 45% et une variation nette de l’emploi positive. Dans les secteurs où la main d’œuvre est plus qualifiée, les mouvements d’emplois sont plus faibles. L’industrie des biens d’équipement est aussi l’un des secteurs les plus dynamiques avec une forte croissance de l’emploi et une main-d’œuvre très mobile. « Ce secteur se distingue des autres secteurs industriels où les mouvements d’emplois sont plus faibles. L’industrie des biens de consommation et celle des biens intermédiaires créent peu d’emplois nouveaux et leur taux de réallocation est proche de la moyenne réunionnaise. Les industries agroalimentaires se distinguent par le plus faible taux de réallocation (31%), un taux qui reste tout de même un peu supérieur à celui des secteurs d’activités comparables en France métropolitaine ».
Enfin, le commerce regroupe un tiers des emplois salariés, un « secteur globalement plus stable », note l’Insee, où les mouvements d’emplois sont peu importants et la création d’emplois proche du taux de croissance de La Réunion.
La construction ne fait pas partie de ce trio, malgré son dynamisme actuel. L’Insee explique ce fait par la crise de 1993. « Le BTP a été le secteur le plus touché par la crise de 1993 et il a fortement réduit ses effectifs pendant la décennie 90. Cependant, depuis l’an 2000, les embauches se font croissantes. La construction a ainsi retrouvé, début 2004, plus de 75% de l’emploi total du début de période. Aujourd’hui, il est le secteur le plus dynamique ».
Edith Poulbassia
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