
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Menace d’une nouvelle hausse des produits de première nécessité
9 mai 2022, par
L’inflation record depuis 20 ans touche particulièrement les plus pauvres. Ces victimes du système néo-colonial à La Réunion sont contraintes de dépendre de l’assistance, et certains les traitent d’« assistés », soutenant le projet d’obliger les allocataires du RSA à travailler gratuitement plusieurs heures par semaine. Mais quand des patrons qui font déjà d’importants profits grâce à de considérables aides de l’État demandent à Paris de leur donner encore plus d’argent, se pose alors la question de se demander qui est « assisté » à La Réunion.
La campagne des élections législatives se déroule sur fond de crise internationale. La pandémie de coronavirus et la guerre en Ukraine ont perturbé les échanges mondiaux. Cela permet aux spéculateurs d’engranger des profits considérables en faisant flamber les cours des matières premières, du fret maritime et des produits alimentaires.
Les répercussions se font sentir à La Réunion. L’inflation dans l’alimentation a dépassé 5 % sur un an. Jeudi dernier, les industriels ont indiqué qu’ils ont répercuté une hausse de 4 à 6 %, et qu’une autre de 5 à 7 % est inévitable… à moins que l’État n’intervienne. En clair, ils demandent des subventions.
Or, l’économie réunionnaise est déjà largement subventionnée. Les entreprises bénéficient en effet d’exonérations de cotisations sociales et fiscales afin que leurs « charges » soient moins importantes qu’en France. Mais les cotisations sociales qui ne sont pas versées doivent être prises en charge par l’État, le contribuable, qui doit payer la Sécurité sociale. De la même manière, la défiscalisation constitue un manque à gagner pour l’État, et elle n’est pas conditionnée à la création d’emplois.
Toute l’industrie bénéficie de la défiscalisation sur les investissements, alors que dans le même temps, des licenciements sont constatés dans ce secteur.
Dans la campagne des législatives, certains candidats veulent aller encore plus loin, avec une exonération totale des cotisations sociales, et un taux d’imposition sur les sociétés réduit à 15 %. Bien entendu, ils ne disent pas qui va payer la facture. Cela ne peut être que le reste de la population, qui est déjà confrontée à un coût de la vie intolérable, et qui est quotidiennement ponctionnée par la TVA et l’octroi de mer, deux impôts très injustes car n’ayant aucun lien avec les revenus des contribuables.
Dans cette population, une part importante est à ce point victime du système néo-colonial dominant à La Réunion qu’elle dépend des minimas sociaux. Certains n’hésitent pas à qualifier ces pauvres d’« assistés », et applaudissent au projet de faire travailler gratuitement les allocataires du RSA. Pourtant, chaque fois que ces pauvres achètent un produit ou paient un service, ils contribuent à financer les réductions d’impôt accordées aux entreprises.
Il est pourtant clair que l’aide de l’État doit d’abord bénéficier aux victimes du système, celles qui n’ont plus rien à partir du 15 de chaque mois. Ce n’est pas de l’assistance, mais la réparation partielle de l’injustice d’un système qui met de côté la moitié de la population réunionnaise.
76 ans après l’abolition du statut colonial et l’intégration à la France en tant que département, il s’avère que l’économie réunionnaise dépend fortement des subventions, puisqu’à chaque crise les industriels se tournent vers les pouvoirs publics pour demander une aide supplémentaire.
C’est l’impasse du système avec un niveau d’assistance qui augmente avec la taille des profits.
Plus que jamais, une autre politique est nécessaire, pour libérer l’économie réunionnaise de sa dépendance aux subventions venues de Paris.
M.M.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)