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Innovation
23 février 2016
Fournir de la matière première à des grands groupe comme Chanel ou BASF n’est pas à la portée de toute entreprise. C’est pourtant l’un des défis que s’attache à relever Henri Beaudemoulin. En partenariat avec un acteur expérimenté du secteur, basé en Lorraine, cet horticulteur saint-pierrois, ingénieur de formation, a crée sa société Ainsi est née PAT Zerbaz, après 8 années de maturation : PAT du nom de l’entreprise métropolitaine (Plant Advanced Technologies) mais aussi pour « Plantes à Traire » et Zerbaz en référence aux multiples plantes médicinales de notre île.
La société PAT Zerbaz pourrait bien partir à la conquête du monde. Cette start-up réunionnaise est sur un créneau très innovant : produire des plantes péi dont elle extrait des molécules qui intéressent au plus haut point les leaders mondiaux de la pharmaceutique, la cosmétique et de l’agrochimie. Il s’agit là d’un procédé unique au monde, qu’elle décliné et adapté à La Réunion d’un brevet de son partenaire métropolitain, la société PAT.
Le principe peut paraître simple : s’appuyer sur l’incroyable biodiversité de la flore de notre île pour identifier des plantes desquelles seront extraites des molécules qui prendront ensuite part à la composition de médicaments, produits de beauté et de bien - être, ou s’offriront comme alternative prometteuse aux pesticides de synthèse. Il s’agit de les produire et de les extraire de manière différente et nouvelle, comme une sorte de traite, pour préserver la plante et lui donner l’opportunité de produire à nouveau. Une méthode qui, tout en préservant le patrimoine naturel, apporte une solide réponse au problème du foncier : ce que produit PAT Zerbaz sur 1 000 m2 de serre, nécessiterait plusieurs hectares pour un équivalent en culture traditionnelle.
On savait déjà que l’ananas Victoria offrait de précieuses propriétés anti-inflammatoires, digestives, anti-thrombotiques, anti-arthritiques. Ou que nos mangues recelaient des vertus uniques et regorgeaient d’antioxydants naturels au pouvoir antimicrobien, si indispensables à notre santé. La flore réunionnaise est tout aussi extraordinaire. Au niveau mondial, on connaît encore mal les multiples vertus de la flore, et ce que l’on sait vient essentiellement d’un travail sur la partie émergée et visible de la plante. L’entreprise d’Henri Beaudemoulin s’attache, elle, aux vertus contenues dans les racines, la plante étant donc pour l’occasion cultivée « hors-sol » : « On part d’une page blanche, on ne s’interdit rien, les perspectives sont infinies », se réjouit le jeune entrepreneur.
PAT Zerbaz est ce que l’on appelle un « projet collaboratif ». Seule dans son coin, l’entreprise d’Henri Beaudemoulin ne serait sans doute pas à ce stade avancé de développement. L’intérêt est d’avoir pu réunir, avec l’accompagnement du Pôle de Compétitivité QUALITROPIC, des compétences complémentaires locales mais aussi structurer les demandes de financement, afin de lancer le projet. PAT Zerbaz prévoit déjà la création d’une quinzaine d’emplois d’ici 2020, dont certains hautement qualifiés, comme des ingénieurs ou docteurs en biologie. Le changement de braquet viendra, selon Henri Beaudemoulin, de l’engagement que voudront bien prendre les collectivités et de leur volonté de soutenir et propulser cette activité prometteuse pour le territoire : la recherche et développement est coûteuse, et l’aventure se poursuivra au rythme des financements mobilisés.
Reste que les perspectives sont quasi sans limites. Car la production de molécules à partir de plantes intéresse au plus haut point le monde industriel, qui connaît dans le monde sur ces secteurs une croissance annuelle à 2 chiffres. Le marché de l’hémisphère sud est à prendre et c’est toute la filière réunionnaise des Plantes Aromatiques à Parfum et Médicinales (PAPAM) qui rêve désormais de voir ses débouchés se multiplier.
Plus d’info sur www.qualitropic.fr
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