Vente des parts de Jacques de Chateauvieux au sein de CBO Territoria

Des planteurs inquiets pour leurs baux emphytéotiques

4 septembre 2013

Suite à l’annonce par Jacques de Chateauvieux de la vente de ses parts au sein de CBO Territoria à des investisseurs belges, les planteurs concernés s’inquiètent du renouvellement de leurs baux emphytéotiques. Voici le communiqué de la Chambre d’agriculture sur le sujet.

Nous avons appris par voie de presse, mardi dernier, que Jacques de Chateauvieux a annoncé la vente de ses parts au sein de CBO Territoria à hauteur de 20 millions d’euros à des investisseurs belges qui deviennent ainsi les nouveaux actionnaires de référence de la société immobilière.

A la suite de cette transaction, près de 80 planteurs ont exprimé leur grande inquiétude sur le renouvellement de leurs baux emphytéotiques couvrant environ 1.500 hectares de terres canne, irriguées et mécanisables sur le Piton l’Ermitage à Saint-Paul, la Pointe au Sel à Saint-Leu et Sainte-Marie. Et ils ont demandé à rencontrer le PDG de CBO Territoria.

Cette rencontre a eu lieu ce matin (hier-NDLR). Le Président de la CGPER, Vice-président de la Chambre d’agriculture et Délégué aux Affaires agricoles, accompagné d’une délégation de paysans possédant un bail emphytéotique avec CBO Territoria, ont été reçus par Eric Wuillai, le PDG de la Société.

La délégation des paysans a demandé à ce que tous les baux soient repris. Il leur a été assuré qu’il n’y a pas dans les projets futurs du Groupe, avec les Belges, de remise en cause des baux emphytéotiques en cours et que tous les baux, quelque soit leur date d’échéance, seront renouvelés par tacite reconduction. Les reprises d’exploitation seront également facilitées entre les locataires et les membres de leur famille.

La question des terres en friche a été également posée. Le PDG de CBO s’est aussi engagé dans les perspectives d’évolution du Groupe, que l’ensemble des terres encore en friche seront mises en valeur pour favoriser le développement de l’agriculture à La Réunion et que CBO n’est pas un opposant du monde agricole.

Par ailleurs, ces responsables qui seront dans notre département au mois de novembre prochain sont prêts à rencontrer les responsables de la CGPER et de la Chambre d’agriculture.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus