
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Comparaison des prix avec la France métropolitaine en 2022 de l’Insee
12 juillet 2023
En 2022, les prix sont plus élevés de 9% à La Réunion par rapport à la France métropolitaine. D’une part, acheter un panier de biens et services composé selon les habitudes de consommation d’un ménage vivant en France métropolitaine coûte 12% plus cher sur l’île que dans l’Hexagone. D’autre part, acheter à La Réunion un panier reflétant les habitudes locales de consommation coûte 6 % plus cher que s’il était acheté dans l’Hexagone.
L’alimentation explique en premier lieu cet écart des prix entre les deux territoires. Se nourrir coûte en effet bien plus cher sur l’île que dans l’Hexagone (+37%). Les services de santé, de communication et de loisirs y sont aussi plus onéreux. À l’inverse, les transports, les charges liées au logement (eau, électricité, etc.) et l’habillement coûtent globalement moins cher à La Réunion. Depuis 2010, l’écart de prix avec l’Hexagone augmente : il était de +6% en 2010 et de +7% en 2015. L’alimentation en est la principale cause.
Les prix à La Réunion sont plus chers de 9 % qu’en France métropolitaine
En 2022, les prix à La Réunion sont plus chers de 9 % qu’en France métropolitaine. Cet écart de prix est moins marqué que dans les autres DOM : il s’élève à 10 % à Mayotte (hors loyers) et entre 14 % et 16 % en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane.
L’écart de prix moyen entre La Réunion et l’Hexagone est une mesure synthétique des différences de niveaux de prix entre les deux territoires. Il tient compte des habitudes de consommation sur chacun d’entre eux. D’une part, un ménage achetant à La Réunion un panier de biens et services composé selon les habitudes de consommation des ménages vivant dans l’Hexagone (« panier métropolitain »), le paye 12% de plus sur l’île que s’il l’achetait en France métropolitaine. D’autre part, un ménage achetant sur l’île un panier traduisant les habitudes de consommation locales (« panier réunionnais »), dépense 6% de plus que s’il consommait ce même panier dans l’Hexagone.
L’écart de prix entre La Réunion et l’Hexagone augmente
Le différentiel de prix entre La Réunion et l’Hexagone augmente. En 2022, il est ainsi supérieur à celui observé en 2010 (+6%) et 2015 (+7%). Ces évolutions prennent en compte à la fois l’évolution des prix et les changements de structure dans la consommation des ménages.
En outre, les écarts de prix mesurés pour chacun des paniers réunionnais et métropolitain ont aussi évolué dans le temps. Acheter à La Réunion plutôt qu’en France métropolitaine ce qui est habituellement consommé sur l’île coûte de plus en plus cher : +6% en 2022 contre +4% en 2015, tandis qu’en 2010, les prix étaient similaires dans les deux territoires. Par ailleurs, un ménage qui consomme un panier métropolitain à La Réunion plutôt que dans l’Hexagone débourse un peu plus qu’en 2015 (+11%) mais autant qu’en 2010 (+12%).
Se nourrir coûte nettement plus cher qu’en France métropolitaine
C’est pour les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, qui représentent 14% du budget des ménages réunionnais, que l’écart de prix entre La Réunion et la France métropolitaine est le plus élevé (+37%). C’est aussi le poste de consommation qui explique en premier lieu l’accroissement de l’écart global des prix avec l’Hexagone depuis 2010. En effet, le différentiel de prix augmente fortement pour ce poste de consommation : il était de +24% en 2010 et de +28% en 2015.
En particulier, consommer le panier alimentaire métropolitain à La Réunion coûte bien plus cher que de l’acheter dans l’Hexagone (+46%). Pour le panier réunionnais, l’écart est plus faible mais il reste néanmoins élevé : consommer le panier alimentaire réunionnais sur l’île coûte 28 % plus cher que s’il était acheté en France métropolitaine.
L’écart sur les boissons non alcoolisées est particulièrement important, deux fois supérieur à l’écart mesuré sur l’alimentaire. Pour les boissons alcoolisées et le tabac, l’écart de prix avec l’Hexagone reste élevé (+27%), mais stable par rapport à 2015.
Les services de santé, de communication et de loisirs également plus onéreux à La Réunion
La santé, qui représente 13 % du budget des ménages réunionnais, engendre un coût plus élevé que dans l’Hexagone (+9 %). C’est également le cas dans les autres DOM en raison de majorations spécifiques aux départements ultramarins portant sur les tarifs conventionnés des biens (médicaments, appareils et matériels thérapeutiques) et de services de santé (consultations chez le médecin, analyses au laboratoire, etc.). Ce sont surtout les prix des biens qui sont plus élevés, comparativement aux services de santé. Il s’agit ici de prix bruts avant remboursement par la sécurité sociale et les complémentaires santé.
Les communications (internet, téléphonie et envois postaux) sont également nettement plus onéreuses sur l’île (+25%).
Représentant 7% du budget des ménages réunionnais, les loisirs et la culture sont plus chers à La Réunion (+14%). Les achats de matériels (appareil photo, audiovisuel, ordinateurs personnels, équipements de sport, jouets, etc.) tirent à la hausse cet écart de prix, les séances de cinéma et de théâtre restant cependant moins chères pour les Réunionnais.
En 2022, le coût des sorties au restaurant ou des séjours à l’hôtel est plus élevé à La Réunion (+6%). Sortir au restaurant ou prendre un café représente un surcoût alors qu’à l’inverse, les déjeuners à la cantine scolaire ou d’entreprise sont moins chers à La Réunion.
Les autres biens et services (soins personnels, protection sociale, banques, assurances, etc.) sont également plus chers à La Réunion (+8%).
Les transports, les charges liées au logement, et l’habillement moins chers à La Réunion
Les transports (voiture, bus, autocar, taxi, avion) constituent le premier poste de la consommation des Réunionnais (18%). En 2022, comme en 2015, leur coût est moindre à La Réunion (-4%).
En effet, les prix des carburants et des services liés à l’entretien du véhicule (heure de mécanique par exemple) sont significativement moins élevés à La Réunion. Acheter un véhicule neuf reste cependant plus onéreux que dans l’Hexagone. C’est aussi le cas pour les pièces détachées.
De même, acheter des meubles, de l’électroménager et procéder à l’entretien courant du logement (fournitures pour travaux d’entretien et de réparation des logements, services de plombiers, d’électriciens, etc.) coûtent plus cher à La Réunion.
Les dépenses liées au logement comprennent les loyers, mais également les dépenses en eau, électricité ou en gaz. Ce poste, qui représente 12% de la consommation des ménages réunionnais, engendre globalement un coût moindre à La Réunion (-6%). Cependant, les écarts de prix varient au sein de ce poste. Ainsi, comme en 2010 et 2015, à type de logement (individuel ou collectif) et qualité de logement (année d’achèvement des travaux, surface, nombre de pièces, confort) comparables, les loyers sont plus élevés à La Réunion. En revanche, l’alimentation en eau y est moins chère, tout comme l’électricité, le gaz ou les autres combustibles.
S’habiller et se chausser est aussi légèrement moins cher à La Réunion qu’en France métropolitaine (-3%).
Les populations pauvres consacrent ainsi une part plus importante de leur budget à l’alimentaire (jusqu’à 7 points de plus dans le panier réunionnais) et c’est justement ce poste de consommation qui coûte bien plus cher à La Réunion qu’en France métropolitaine.
Mais les populations pauvres consacrent aussi une part plus importante de leur budget à des postes dont les prix sont moins élevés à La Réunion. C’est le cas des dépenses de logement (loyers, charges, entretien, eau, électricité principalement). Elles représentent jusqu’à 6 points de plus dans le budget des ménages réunionnais pauvres par rapport à celui des non-pauvres. Mais, en raison de coûts moins élevés de l’alimentation en eau, électricité, gaz et autres combustibles, ce poste coûte 5% moins cher aux ménages pauvres de La Réunion.
Par ailleurs, l’écart de prix sur les dépenses de transports est plus marqué pour les ménages pauvres (-7%) que pour les ménages non pauvres (-3%), principalement en raison du poids deux fois plus élevé de l’achat de véhicules dans les paniers des ménages non pauvres.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)