
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Plusieurs vendeurs dans l’illégalité
3 octobre 2006
Une descente de gendarmes a eu lieu au marché de gros de Saint-Pierre jeudi dernier. Il s’est avéré que plusieurs vendeurs étaient dans l’illégalité, et des Procès Verbaux ont été dressés. Mais c’est un problème qui dure déjà depuis trop longtemps pour les autres marchands qui en ont ’ras-le-bol’.
Des personnes malhonnêtes viennent vendre aux abords du marché avant l’horaire d’ouverture, ce qui pénalise fortement les autres vendeurs qui respectent la Convention. En début d’année, après de nombreuses protestations, une réunion s’était tenue entre la Direction du marché, les usagers, la sous-préfecture de Saint-Pierre et la commune. Un vote a eu lieu, et 80% des usagers étaient d’accord pour garder les mêmes horaires, c’est-à-dire 10h30 arrivée des vendeurs et 12h45 début des transactions, et de les respecter.
Il a été décidé également lors de cette réunion d’installer un périmètre de sécurité autour du marché, 1 km, où il est interdit d’effectuer des échanges. La Direction avait aussi demandé aux autorités compétentes d’effectuer davantage de contrôles de gendarmerie aux abords du marché afin d’éradiquer enfin ce problème.
Distribution de Procès Verbaux
"Il faut savoir que les journées de pointe sont les lundi et les jeudi, ce sont les 2 jours de la semaine où l’on réalise les plus grosses ventes. Les autres jours, il n’y a quasiment personne", nous confie J. Bernard Gonthier, producteur de fruits et légumes. Les producteurs viennent de toute l’île, et c’est pour cela que les horaires n’ont pas été modifiés, pour permettre à tout le monde d’être présent à 12h45, début des transactions.
Donc, jeudi dernier, une patrouille de gendarmes a débarqué et verbalisé un certain nombre d’individus qui étaient en train de vendre leurs marchandises à proximité du marché, et en plus, avant 12h45.
On pourrait penser que les gendarmes étaient venus, comme il avait été convenu en début d’année, surveiller, vérifier qu’il n’y avait pas de débordements à l’extérieur du marché, mais selon J. Bernard Gonthier, "c’est par rapport aux travaux, il y avait des difficultés de circulation. Ces gens-là gênaient, donc ils ont été verbalisés". "Ces gens-là" ce sont des "boug maron" qui vendent des produits d’importation, mais aussi des agriculteurs qui sont enregistrés au Registre du commerce. "Là, c’est un problème de personnes", ajoute J. Bernard Gonthier.
Que faire pour régler ce problème une fois pour toute ?
Les usagers demandent encore et toujours des contrôles plus fréquents et non pas "une foi l’temps".
Du côté de la Direction du marché de gros, même discours : "Nous sommes conscients de ce problème qui date de 14 ans, mais ce qui se passe à l’extérieur du marché ne relève pas de notre compétence. Nous ne pouvons agir que sur notre espace de vente", certifie Alain Sabine, Directeur du marché. C’est pour cela qu’il avait alerté la sous-préfecture et les élus en début d’année, pour qu’ils interviennent régulièrement. En effet, selon Alain Sabine, la seule solution "c’est d’effectuer des contrôles régulièrement", en insistant sur ce dernier mot. De plus, ce sont les petits et moyens agriculteurs qui sont pénalisés, car ce sont eux qui viennent écouler leurs marchandises au marché de gros ; les gros exploitants ont déjà leur "réseau".
"C’est faux de dire que les gendarmes ne font rien"
La Sous-préfecture affirme que l’intervention des forces de l’ordre de jeudi avait été effectuée dans le cadre de l’application de l’arrêté municipal pris en début d’année concernant le périmètre de sécurité (1 km). Selon M. Turpin, Secrétaire général de la Sous-préfecture de Saint-Pierre, "c’est faux de dire que les gendarmes ne font rien, nous verbalisons assez régulièrement". Mais apparemment, "assez", ce n’est pas suffisant ? À cette question, M. Turpin répond que "la gendarmerie ne peut faire des inspections toutes les semaines", mais nous assure qu’elle le fait plutôt régulièrement et correctement.
Espérons que le problème soit réglé le plus rapidement afin que cela ne dégénère en règlements de compte.
Sophie Périabe
Comment fonctionne le marché de gros de Saint-Pierre ?
Le marché de gros de Saint-Pierre est une SEM (Société d’Économie Mixte), "c’est un outil collectif à disposition des producteurs et des acheteurs. Notre but n’est pas de faire des profits, souligne Alain Sabine, Directeur du marché, c’est pour cela qu’il est important de le préserver".
Les 700 vendeurs que compte actuellement le marché peuvent bénéficier d’une surface de 20.000 m2 pour écouler leurs stocks auprès des 300 acheteurs qui viennent régulièrement faire le plein de fleurs, fruits et légumes.
Pour pouvoir vendre ses marchandises, le producteur doit être déclaré à l’AMEXA (Assurance Maladie des Exploitants Agricoles) et aussi présenter une attestation de culture de fruits et légumes. Il est aussi nécessaire d’acheter une “carte de vendeurs”. Il est possible de la prendre pour 1, 3, 6 mois et 1 an. Ce système a été mis en place afin de ne pas pénaliser les vendeurs de fruits ou légumes saisonniers, par exemple pour les producteurs de letchis. En moyenne, pour une carte d’une durée d’un an, il faut compter 235 euros. Concernant les acheteurs, le tarif est un plus élevé, en moyenne, il faut débourser 350 euros pour une carte d’un an. Il est possible pour un acheteur occasionnel de prendre un ticket d’entrée pour la journée, le prix s’élève à 6 euros. De plus, l’acheteur doit obligatoirement être enregistré à la Chambre de Commerce.
Concernant la fixation des prix, "il faut savoir que les prix sont libres", déclare Alain Sabine. En effet, le prix est régulé par la loi du marché de l’offre et de la demande. La SEM ne récolte aucun bénéfice sur les transactions effectuées durant la journée, "nos recettes se limitent aux droits d’entrée que paie chaque usager", conclut le directeur.
Sophie Périabe
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