Énergies renouvelables

Développement et ouverture vers l’Afrique du Sud

15 décembre 2012

Be Green, bureau d’étude pluridisciplinaire spécialisé en énergies renouvelables et en formations liées aux métiers du bâtiment, installé sur le Parc Technor de la CINOR, entend participer à un projet de “Ville nouvelle” dans la région de Durban, en partenariat avec IKD International. La signature de l’accord a eu lieu jeudi au Parc des Expositions de Saint-Denis.

Après une année d’échanges et de collaborations, les deux partenaires finalisent cet accord concernant ce projet estimé à 1,2 milliard d’euros d’investissement sur une période d’environ 10 ans. Ce projet doit se développer à échéance de 2020, et les appels d’offres et autres consultations débuteront dès janvier 2013. Ces investissements importants représentent une opportunité d’activités pour nos entreprises et nos bureaux d’études et de conseil, dans le cadre d’une « offre de compétences Réunion » , c’est le sens et le fondement du soutien de la CINOR et de la Technopole de La Réunion en faveur de ce projet.

En effet, dans le cadre des apports locaux attendus, les premières expertises recherchées pour ce projet de “Ville nouvelle” ont permis d’identifier des compétences dans les domaines suivants : photovoltaïque, biomasse, maitrise de l’énergie, ingénierie, architecture, biotechnologies, recherche et développement et formation.

Valorisons notre savoir-faire

Lors de la conférence de présentation du projet “Ville nouvelle”, Konrad Hochhold, PDG de IKD International et Chef de projet, Fabrice Vandomel pour Be Green, et Maurice Gironcel, Président de la CINOR, ont eu l’occasion tour à tour de préciser leurs intérêts pour ce projet et leur rôle respectif.

Pour Be Green, « rodé » à l’international — notamment vers l’Asie — et engagé dans cette étape d’ouverture vers l’Afrique du Sud, Fabrice Vandomel s’est déclaré volontaire et attaché à associer d’autres entreprises locales afin de présenter une offre de « compétences Réunion » sur ce projet. Pour ce jeune chef d’entreprise, « c’est une satisfaction de savoir que mon message a été entendu ».

De son côté, le président de la CINOR se réjouit de cette opportunité d’ouverture vers l’Afrique du Sud : « C’est un plus pour notre île, nos entreprises, en matière d’échanges, d’activités et de créations d’emplois. Je pense que si IKD International a choisi de travailler avec des partenaires basés à La Réunion, ce n’est pas par hasard. C’est que nous disposons sur notre Parc Technor et sur l’île en général d’un savoir-faire et d’expertises reconnus et adaptés aux enjeux et contraintes de programmes se réalisant dans la bande “intertropicale” ».

« Pour notre part , poursuit le président de la CINOR, nous allons suivre de très près ce dossier et jouer notre rôle d’accompagnement et de facilitateur dans une fonction de comité de pilotage stratégique auprès d’entreprises locales ayant fait preuve d’une implication et de démarches innovantes et "techniquement professionnelles" ».

Un projet pionnier en Afrique

La CINOR, qui investira près de 200 millions en 2013 en matière d’activités et de grands travaux, a confirmé sa détermination et son engagement pour favoriser le développement économique de la micro-région Nord. « La CINOR ne relâche pas ses efforts et sera en 2013 tournée vers l’action. Car s i une collectivité ne crée pas les emplois, ni les activités, elle se doit de créer et contribuer très fortement au développement de conditions favorables à la création et à la croissance de ces activités qui, elles, contribueront à la création de richesses et d’emplois sur le territoire », confie Maurice Gironcel.

Si l’investisseur principal de ce projet est Ardor SA, implanté en Afrique du Sud, l’initiative du projet et son pilotage sont assurés par « IKD international — kwow how transfert and business dévelopment GmbH », une compagnie allemande de consultants avec des références importantes sur de nombreux projets se réalisant en Afrique du Sud.

Pour son représentant, Konrad Hochhold, PDG de IKD International, cette opération d’aménagement global se construit pour « assurer une capacité à combiner un développement d’affaires durable pour les différentes communautés et partenaires et l’environnement. Elle permettra et constitue une opportunité pour un projet pionnier en Afrique assurant un impact remarquable dans le développement des activités et du territoire dans cette région au Sud de l’Afrique ».

Une ville nouvelle en Afrique du Sud

Le projet Red Hub KZN est une initiative privée par la société allemande IKD international et Ardor SA limited, soutenue par Wista-Adlershof, Cité de la Science, et Technologie des médias, le hub technologique le plus innovant en Europe.

Ce hub accompagne en effet de grandes entreprises allemandes vers les technologies et énergies renouvelables, des Universités et des Instituts de Berlin/Brandebourg, en partenariat avec l’Université de Durban, l’Anglo American platinium et des partenaires et investisseurs technologiques sud-coréens.

La démarche a été engagée à travers un partenariat avec la municipalité d’EThekwini et soutenu par le gouvernement du Kwazulu Natal.

Scénario 2020 :

- Création d’emplois : 4.000 emplois permanents

- Création d’environ 120 compagnies, instituts et sociétés dans les secteurs de la création d’énergie, éducation, R&D, formation et fabrication dans différents secteurs d’activités

- Chiffre d’affaires annuel dès 2016 : 580 millions de rands allant en s’accroissant de 20% par an

- Nombre d’étudiants attendus : 1.200

- Formations et renforcement de capacités : 240 artisans et techniciens

- Résidents : 7.500

- Visiteurs par an : 20.000

- Compagnies RE-IPP, avec capacité de 140 MW

- 1ère phase : 38 MW énergie photovoltaïque, 100 MW énergie éolienne, 0,6 MW usine pilote bioénergie, 1,4 MW énergie thermique, soit un total de 140 MW avec possibilité d’extension pour accroissement de capacité possible à 260 MW

- 2nde phase : 20 MW en photovoltaïque, 110 MW en énergie éolienne, soit un total 120 MW.

La mise en œuvre du développement d’une enceinte neutre en CO2 avec production intégrée d’énergie RE permettra d’appuyer la volonté de KZN et des municipalités afin de réduire les émissions de CO2 de 27% jusqu’en 2020 et sécurisera la production d’une énergie propre pour un développement socio-économique durable.
Energies renouvelables

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus