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55% plus cher, pourquoi ? — 1 —
15 septembre 2009, par
L’Autorité de la Concurrence annonce que le niveau des prix est plus élevé à La Réunion de 55% par rapport à la France. Rappelons que plus de 70% de notre commerce se fait aujourd’hui avec l’Europe et en particulier la France. La solution passe par la diversification de nos sources d’approvisionnement. Il faut prospecter dans le monde entier et surtout dans les pays de la zone Océan Indien.
Le fret est l’un des facteurs qui expliquent le niveau des prix (élevé à La Réunion de 55% par rapport à la France), selon l’Autorité de la Concurrence.
En effet, le rapport de l’institution stipule que « selon les témoignages recueillis lors de l’enquête, le poids du fret représenterait, le plus souvent, 5 à 15% du prix de vente au consommateur des produits considérés, auxquels s’ajouteraient ensuite les frais divers liés à la manutention ».
Mais selon le rapport, dans de nombreux cas (légumes surgelés, lait UHT, pâtes, conserves, gel douche, huiles, boissons chocolatées, céréales), l’addition des charges de fret (et autres frais de manutention) et de la fiscalité n’est pas en soi suffisante pour expliquer l’ampleur des écarts de prix, même si leur impact sur le pouvoir d’achat des populations est loin d’être négligeable. En revanche, les charges de fret très élevées engagées dans le transport de l’eau (en bouteille de 1,5 litre) ou dans le transport de produits frais par voie aérienne pourraient représenter une part importante des écarts de prix constatés entre les DOM et la France. Ces frais de transport élevés ont parfois conduit à la mise en place d’une production locale.
Échanges restreints avec les pays voisins
Concernant le coût du fret, il faut déjà partir d’un constat : nos échanges sont très restreints avec les pays voisins. (Voir graphique “Les principaux fournisseurs des pays voisins”).
Nous nous approvisionnons aujourd’hui essentiellement vers l’Europe et la France, c’est-à-dire là où les coûts de production sont les plus élevés et également des coûts de transport très élevés, cela lié à l’éloignement.
L’insertion de La Réunion dans leur environnement régional à une double légitimité : géographique et historique. En effet, le peuple réunionnais est issu des pays voisins pour la plus grande partie. Le co-développement est aujourd’hui essentiel, d’autant plus que notre zone aura 40 millions d’habitants vers 2030 (1er cercle des pays de l’océan Indien).
Programme de développement entre les pays de la zone
Le PCR a formulé à ce sujet des propositions lors des Etats-généraux :
- Réaliser un programme de co-développement initié lors du séminaire de la COI (Commission de l’Océan Indien) sur le développement durable en juin 2008 à Saint-Denis.
- En plus des programmes de coopération définis par la COI qui tendent à structurer une communauté économique, il convient d’ajouter d’autres projets tels que l’autosuffisance alimentaire des pays de la zone, l’autonomie énergétique ou la création d’une compagnie maritime entre les pays de la COI… Ces différents projets permettront de réduire les coûts de transport.
Diversifier notre source d’approvisionnement
La diversification de notre source d’approvisionnement est essentielle. Il faut en finir avec l’exclusif. Près de 70% de nos échanges se font avec l’Europe et en particulier la France. Cette situation n’a pas changé depuis près de 50 ans. Il faut prospecter dans le monde entier surtout dans les pays de la zone Océan Indien (COI, Afrique du Sud, Inde, Chine…).
Il est également possible de produire moins cher en achetant les matières premières aux pays aux coûts de production plus faibles. Il faut faciliter les échanges avec ces pays et cela passe par l’accréditation des Réunionnais afin de négocier avec les pays voisins. Une délégation de compétences à obtenir du pouvoir en matière de coopération régionale est nécessaire.
Ce n’est que dans ces conditions que l’on arrivera à baisser les coûts de productions liés au fret.
Sanjiv Dinama
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