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Marché des eaux en bouteille
6 octobre 2010
Un protocole d’accord de vente a été signé entre Edena et la CILAM. À hauteur de 15 millions d’euros. Un chiffre qui a fait reculer les autres repreneurs potentiels. Dans les milieux d’affaires, la valeur du leader local des eaux en bouteille est en effet plutôt estimée à 10 millions d’euros. La Cilam serait pourtant preneuse. Déjà à la tête d’Australine, concurrente directe d’Edena, l’acquisition de l’entreprise possessionnaise la placerait en situation de quasi-monopole à La Réunion.
Fleuron de l’industrie agroalimentaire réunionnaise et leader sur le marché local des eaux plates en bouteille, Edena vaut 15 millions d’euros. C’est du moins la valorisation que revendique la famille Suming, actionnaire principale de la Société pour l’exploitation et le développement des eaux de source, le nom complet de l’entreprise implantée à La Possession. Laquelle, en butte à de sérieuses difficultés financières, est à vendre depuis de longs mois maintenant, comme l’indique notre confrère "Le Quotidien" dans son édition du lundi 27 septembre 2010.
L’image de marque de l’entreprise et son positionnement en tête des ventes — 74 salariés, 45 millions de litres d’eau vendus, environ 65% des parts de marché avec ses marques Edena et Bagatelle —, auraient, a priori, de quoi séduire plus d’un repreneur. Quelques-uns se sont d’ailleurs manifestés. La plupart d’entre eux ont renoncé. Dernier renoncement en date, celui la semaine dernière de la CERP SIPR. Le groupement spécialisé dans l’activité pharmaceutique à La Réunion et à Mayotte a été un temps intéressé par la reprise de l’entreprise, mais « la rentabilité d’Edena n’est pas suffisante pour justifier un achat à hauteur de 15 millions d’euros », explique un proche du groupement pharmaceutique.
De fait, le prix de vente — d’un montant quasi similaire à celui du chiffre d’affaires — est jugé beaucoup trop élevé dans les milieux d’affaires. Pour eux, Edena vaut tout au plus 10 millions d’euros. Pourtant, un repreneur potentiel est prêt à sauter le pas. Il s’agit de la Compagnie laitière des Mascareignes. Plus connue sous le sigle de CILAM, et présidée par Paul Martinel, elle est spécialisée dans la fabrication du lait et de produits laitiers. Par le biais de sa filiale, la Société des eaux de Basse-Vallée, elle est aussi détentrice d’Australine. Cette eau puisée dans les Hauts de Saint-Philippe (Edena puise son eau dans les Hauts de La Possession) a été lancée sur le marché en juin 2005. La CILAM devenait ainsi la concurrente directe d’Edena jusqu’à lors en situation de quasi-monopole sur l’île. Essentiellement en raison de leur prix, les eaux plates importées n’ont en effet jamais décollé de leur position marginale sur le marché local.
En 5 ans, l’Australine est arrivée à flirter avec les 30% de parts de marché. À ce titre, elle est en partie à l’origine de la fragilisation d’Edena. Et la CILAM est aussi la seule à pouvoir se permettre de ne pas être intransigeante sur une baisse du prix de vente de l’entreprise possessionnaise. « 15 millions d’euros pour une société dans la situation d’Edena est un prix nettement surévalué, mais la CILAM a tout intérêt à ne pas laisser filer l’affaire. En achetant, elle met la main sur son seul concurrent », lance un entrepreneur de la grande distribution, lui aussi intéressé par la reprise, mais rebuté par le montant exigé pour la vente.
« Le prix, même surévalué, n’est pas un réel problème pour la CILAM. Il suffira d’augmenter le prix de vente des bouteilles de quelques centimes pendant quelque temps pour amortir le surcoût. Le consommateur ne se rendra même pas compte qu’il a payé la surévaluation de l’entreprise, et la CILAM se sera assurée une position de quasi-monopole », ajoute-t-il. Ce qui, au regard des lois anti-monopole, risque légalement de poser problème.
Edena comme la CILAM observe la plus stricte discrétion sur le sujet. Mais un protocole d’accord sur la vente a bien été signé entre les actionnaires majoritaires de la Société pour l’exploitation et le développement des eaux de source et la Compagnie laitière des Mascareignes. Un audit d’Edena a été réalisé et des contacts ont été pris avec les banques en vue de monter le dossier de financement. Le protocole est arrivé à échéance ce jeudi 30 septembre. Il a été prolongé d’une quinzaine de jours, le temps de s’assurer de la faisabilité, de la légalité et du bien-fondé de la transaction.
À l’expiration de ce délai, La Réunion pourrait bien n’avoir qu’un seul producteur d’eau de table.
Imaz Press Réunion
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