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18 avril 2009, par
Le projet GAMOUR (Gestion Agroécologique des Mouches des légumes à La Réunion) est un projet innovant, à la fois par l’approche et les techniques agroécologiques. Il s’agit du premier projet de ce type en Europe et consiste à réduire l’impact des mouches sur les cultures de légumes. Une nouvelle façon de penser l’agriculture, plus durable, plus saine et plus respectueuse de l’environnement.
L’Ile de La Réunion n’est pas épargnée par le recours massif aux produits phytosanitaires. 600 tonnes de pesticides par an y sont ainsi utilisées, proportionnellement autant qu’en France, qui se trouve être le premier consommateur européen. Situation préoccupante en milieu insulaire, lorsque l’on sait que les résidus finissent à un moment ou à un autre par atteindre le milieu sensible du littoral, menaçant ainsi la biodiversité marine, source de revenus économiques non négligeables pour le département par le biais du tourisme.
Dans ce contexte, 14 élèves de 2ème année du Master Génie Urbain et Environnement de la Faculté des Sciences, de l’Homme et de l’Environnement ont présenté, le 26 mars dernier, sur le site universitaire du Tampon les résultats de leur étude concernant la mise en place d’un projet de lutte contre les mouches des légumes, véritable fléau pour l’agriculture à La Réunion. Ce projet, nommé GAMOUR, conçu par le CIRAD et porté par la Chambre d’Agriculture, utilise une technique complètement novatrice en Europe basée sur l’agroécologie. Il vise à contribuer au développement d’une agriculture productive et écologique en donnant une image renouvelée et « propre » à l’agriculture réunionnaise. Cette finalité se décline en deux objectifs généraux : concevoir et transférer une protection agroécologique des cultures et mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un véritable enjeu, celui d’une agriculture durable.
Une étude réalisée par des étudiants
L’Entre-Deux est une des communes pressenties pour tester ce projet de par sa situation géographique et ces cultures maraîchères. Les étudiants du Master Génie Urbain et Environnement ont donc réalisé un travail d’enquête, d’entretien, sur 3 mois (novembre 2008 à janvier 2009) à l’Entre-Deux pour évaluer les besoins et la cohérence avec le projet GAMOUR.
Résultat, malgré un contexte économique difficile, l’agriculture reste la première activité économique du village et les agriculteurs sont en attente de nouvelles techniques. De plus, il y a une réelle volonté de la commune de préserver les cultures en dépit de l’urbanisation grandissante. A l’Entre-Deux, 82% des agriculteurs rencontrés par les étudiants utilisent des pesticides et 72% sont ouverts à de nouvelles techniques.
En conclusion, il ressort de cette étude que le projet pourrait être structurant pour l’Entre-Deux, notamment pour préserver son agriculture. Mais un changement des mentalités et l’adhésion de l’ensemble de la population sont essentiels pour la réussite du projet. Cela pourrait se faire par la création d’une association, ont proposé les étudiants, qui serait chargée de sensibiliser, d’informer, de conseiller et de soutenir la population dans cette démarche.
Une revalorisation des produits issus de cette nouvelle agriculture semble aussi primordiale pour les agriculteurs, en créant par exemple un label.
Vers une agriculture durable
En 3 ans, GAMOUR proposera à la fois des réponses de terrain au problème des mouches des légumes ainsi qu’une démarche extrapolable à d’autres situations.
Les résultats attendus sont multiples : acquisition de connaissances et publications scientifiques sur la bioécologie des mouches et les méthodes agroécologiques de protection des cultures (prophylaxie, plantes pièges de bordure, lutte biologique, …).
Les agriculteurs auront acquis de nouvelles compétences et seront aptes à appliquer le programme GAMOUR. De plus, les cultures seront protégées plus efficacement, avec des techniques moins chères, respectueuses de l’environnement, sûres sur le plan sanitaire, durables et adaptées aux conditions réunionnaises.
Enfin, l’agriculture réunionnaise bénéficiera d’une image renouvelée et « propre ».
Sophie Périabe
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