Trouver ensemble des solutions

« Ensemble, nous réussirons »

15 novembre 2008

Le 10 octobre dernier, Deux jours après le rassemblement de 25 fédérations de chefs d’entreprise devant la préfecture, l’ADIR tenait son assemblée générale. À cette occasion, Maurice Cérisola a appelé les forces vives à se rassembler pour faire face aux échéances.

« Nous sommes dans un contexte inhabituel. Notre économie est sur une trajectoire de croissance (4,5 à 5%) jusqu’à présent de création d’emplois et de baisse du chômage (bien qu’à un niveau intolérable) et la population augmente régulièrement. Dans une vingtaine d’années, il y aura une ville de Saint-Denis et de Saint-Pierre en plus dans le paysage avec des dizaines de milliers de logements à construire, des équipements collectifs à insérer (énergie, déchets et effluents, circulation, communications et sécurité alimentaire). Bref, notre jeunesse, qui représente la moitié de la population, et qui est la richesse dont nous autres “qui sommes aux manettes” sommes responsables, a de beaux jours devant elle. Alors, pourquoi l’angoisse s’installe-t-elle ? Pourquoi trop d’entre nous sont-ils gagnés par le scepticisme et l’amertume ?

Depuis plusieurs mois, les “fauteurs de troubles” envahissent le paysage : prix des matières premières, prix du pétrole, système bancaire mondial en perdition, et Bruxelles, point de départ de nombreux de nos accompagnements mais aussi des APE. L’investissement, la création d’emplois, la lutte pour l’égalité et le logement pour tous, la formation et l’innovation doivent continuer à guider nos choix. L’équipe Réunion, que nous appelons de nos vœux, l’Etat, la Région, le Département, les Intercommunalités, les Parlementaires, la Communauté Economique avec les industries, l’agriculture, le commerce, les services, les banques... Tout ce monde-là doit tirer dans le même sens, qui est celui du soutien à ceux qui osent. Tout entrepreneur, quel que soit son domaine d’activité, qui a un projet, un dossier construit, doit être soutenu, accompagné, financé. Il n’est plus temps de se perdre dans les labyrinthes réglementaires. Allons directement à la sortie.

Des plans, des études, des cabinets d’audit, nous en avons accueillis beaucoup. Passons aux actes : GERRI, l’Ile Verte, le PR2D, le Grenelle de l’Environnement, les schémas sont clairs. Travaillons ensemble, comme nous avons commencé à le faire. Intensifions nos synergies. Bref, faisons-nous confiance les uns aux autres. Nul ne détient la vérité à lui tout seul et les grands - j’allais dire - ensembliers prédateurs qui ne connaissent pas notre territoire, notre identité propre, sont au-dessus de nos têtes. Contrôlons leur atterrissage. Bref, maîtrisons notre avenir. Cela est-il possible ?

Alors, Messieurs les législateurs, donnez-nous notre chance. La loi, prévue pour 15 ans, devait être améliorée pour être plus conforme aux vœux du Président de la République. Et la conjoncture fait que son examen recule de mois en mois. Il est même dépassé par l’étude du budget de la France pour 2009 (Loi de Finances) : chasse aux niches fiscales, limitation de la défiscalisation et des exonérations de charges sociales. Nous ne sommes pas des privilégiés qui défendent des avantages acquis. Nous voulons continuer notre travail avec des objectifs annoncés et des contrôles et mesures tout à fait légitimes. Les nouvelles venues de Paris sont inquiétantes. Le rassemblement du 8 octobre organisé par La Réunion Economique avec l’appui de plus de 25 fédérations professionnelles, rassemblement dans le calme, d’entrepreneurs anxieux, a, je le pense, été observé par qui de droit. Nos collègues des autres DOM se sont également rassemblés.

J’appelle solennellement l’équipe Réunion, Préfet, Région, Département, Parlementaires, à agir très vite : après, il sera trop tard. Nous avons besoin de vous et vous avez besoin de nous. La Réunion Economique (MEDEF, CGPME, FRBTP, CCIR, AD, ADIR et FEDOM) et ceux qui vont la rejoindre bientôt, qui a 10 mois d’existence, a fait la preuve de son esprit de responsabilité. Et il y a eu souvent à faire “le grand écart” entre des soucis légitimement exprimés et des contraintes impératives. L’unité a été préservée. Je remercie tous les responsables de continuer à faire prévaloir le bien commun et l’intérêt supérieur de l’économie qui nous concerne tous. Nous ne sommes pas seuls au monde. Ensemble, nous réussirons. »

Crise financière

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