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Ouverture du Salon au Port hier jusqu’à dimanche
5 août 2004
C’est en présence des partenaires institutionnels et des professionnels de l’horticulture et de la fleuristerie que la 9ème édition du salon Flore et Halle a ouvert officiellement ses portes hier, à la Halle des manifestations du Port. Le public est attendu nombreux jusqu’au 8 août pour partager le charme et la convivialité du jardin créole, le savoir-faire des artisans réunionnais, et ainsi soutenir le développement de notre filière horticole.
La Réunion possède de nombreux atouts en matière d’horticulture, de savoir-faire traditionnel et de créativité artisanale, pour ne citer que ceux-là. Au fil des années, la manifestation populaire qu’est devenue le salon Flore et Halle a su se professionnaliser pour exploiter ces richesses, répondre aux exigences de qualité et d’innovation d’un public de connaisseurs et ainsi soutenir l’émergence d’une nouvelle niche économique.
Comme le soulignait hier Sabine Le Toullec, adjointe au maire du Port, cette manifestation fait la fierté de la ville portuaire. C’est grâce aux efforts partagés, à une forte volonté politique tournée vers l’avenir et le développement durable, et au travail des hommes, que Le Port, qui avait il y a quelques années une réputation de contrée aride et inhospitalière, a su se "végétaliser", pour son équilibre écologique et l’amélioration de son cadre de vie.
Alors que le salon Flore et Halle représente un moment fort pour les professionnels, qu’il contribue au rayonnement économique et à la valorisation de la filière horticole, Sabine Le Toullec appelle à "continuer d’unir nos efforts pour contribuer à l’épanouissement du marché intérieur, au développement de l’export, unir nos efforts pour un développement durable et solidaire". Et c’est ce message fort qui a été repris par l’ensemble des officiels présents à l’inauguration, avec le souhait commun que la famille réunionnaise, mise à l’honneur pour cette édition 2004, entende cet appel.
Estéfany
Fleurir pour mieux vivre
Le Salon Flore et Halle représente également un moment privilégié pour les professionnels et les décideurs, qui présenteront pendant ces cinq jours leurs compétences en matière de fleurissement et de valorisation des espaces publics.
Ainsi les chambres consulaires et quelques intervenants extérieurs animeront des conférences sur le thème du “végétal dans l’espace public”. L’objectif recherché est de renforcer les liens entre les professionnels des filières horticoles et para-horticoles et les élus locaux.
"L’association des chercheurs, des producteurs, des consommateurs et des acteurs institutionnels a permis l’émergence des pôles d’excellence à La Réunion", soulignait hier Marie-Pierre Hoarau, déléguée régionale au développement durable. "C’est dans ce sens que la Région a accompagné l’essor de la filière plantes aromatiques et médicinales dès 2003, au même titre que la filière Bourbon Pointu", et renouvelle son soutien financier au salon Flore et Halle.
Pour conclure, la responsable régionale a tenu a souligner "la volonté et l’effort des jeunes Réunionnais qui se forment et qui, parfois, reprennent l’exploitation familiale, contribuant ainsi au développement de l’horticulture réunionnaise".
Obligé d’importer
Denis Richoux, producteur aux Avirons, participe au salon Flore et Halle depuis sa création. Anthuriums, orchidées, multipliants, rosiers : Denis connaît bien les espèces qui séduisent le public. Et c’est pour répondre aux attentes de nouveautés des Réunionnais qu’il avoue être obligé d’importer. À cause des problèmes de quantités, de périodes de floraisons, l’importation représente 25% de sa production totale.
"Mais j’importe intelligent, je fais venir des plantes que d’autres non pas sur le marché pour éviter la concurrence déloyale", justifie Denis. Sans l’importation, après avoir desservi les points de ventes, il n’aurait pas assez de produits pour poursuivre son activité et être présent au salon. Il déplore le manque de regroupements et d’associations qui selon lui pénalise la profession. "C’est spécifique au milieu agricole", constate Denis, qui souhaiterait pourtant que la solidarité unisse les producteurs au-delà des coups durs, comme au moment des cyclones.
À la pointe du café
C’est au détour des allées qu’un subtil arôme caféier viendra certainement vous séduire l’odorat. "Café Pays" tient en effet un stand où plantes caféières locales et variétés de cafés moulus partagent l’étal, avec en vedette quelques boutures de notre savant "Bourbon Pointu", qu’il produit depuis plus de 7 ans à Saint-Leu et Saint-Gilles.
La responsable du stand nous confie qu’à 150 euros le kilo, au vu de la rareté et de la préciosité du produit, aucun sachet n’est proposé à la vente. Cependant, un peu de cet or noir est disséminé dans les différentes variétés de café proposées par "Café Pays", afin de leur donner "plus le goût créole recherché par les Réunionnais". Et même si le savoureux "Bourbon Pointu" séduit par delà l’océan, il ne peut être exporté en raison d’une concurrence trop puissante, via le Brésil par exemple.
Vous pourrez cependant pour 20 euros acquérir une bouture du précieux café, qui s’acclimate à la chaleur du littoral. Retirez ses graines lorsqu’elles seront rouges ardentes, faites-les sécher puis enlevez leurs coques. Une fois torréfiés, vous pourrez moudre les grains secs, soit avec la grègue traditionnelle, soit en utilisant un moulin à café ordinaire. Les enfants seront séduits par ce rituel ludique qui les rapprochera de la tradition du café lontan, alors que vous ferez profiter votre voisinage d’une senteur alléchante. Bonne dégustation.
Goyavier : une peste au bois précieux
Parmi les différentes rencontres professionnelles programmées pendant le salon, la Chambre des métiers de la Creuse est venue apporter "un regard extérieur qui entraîne un regard sur soi pour trouver des champs complémentaires de développement", comme souligne Alain Séraphine, président de la Halle des Manifestations du Port.
Le projet de Lucien Cassat est basé sur un échange d’expérience, une transmission de savoir-faire autour des arbres à fruits, en l’occurrence le châtaignier et le goyavier, dans le but de transformer durablement leurs bois. Il nous confie que le châtaignier a toujours été considéré comme l’arbre du pauvre. Dans le Limousin, région détentrice des derniers "feuillardiers", il est désormais qualifié de "bon comme un cochon", car tout en lui est réutilisable.
"Depuis 20 ans, il est devenu une véritable niche économique", atteste Lucien Cassat, qui déplore que l’on parle localement du goyavier comme d’une peste végétale. Il mérite selon lui d’être valorisé, et son bois en offre toutes les possibilités. Il a une régénération naturelle et durable, il est flexible et peut ainsi être travaillé à chaud, pour obtenir meubles de jardins et créations artisanales. Le goyavier a désormais de beaux jours devant lui.
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