
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le syndicat souhaite savoir comment plusieurs pays arrivent à produire du miel et des fruits en quantité malgré ce ravageur devenu endémique
3 août 2022, par
La présence du coléoptère des ruches risque d’avoir des conséquences en cascade qui ne toucheront pas seulement les apiculteurs. La CGPER craint notamment une chute de la production fruitière à La Réunion, en raison de l’interdiction pendant deux ans de la transhumance des ruches situées dans un rayon de 10 kilomètres autour d’une où la présence de ce ravageur a été prouvée. Le syndicaliste Yann Reboul rappelle une proposition partagée : que des alternatives au brûlage systématique de ruches non infectées soient mises en oeuvre. Il indique que plusieurs pays dont Maurice et Madagascar vivent avec ce ravageur, tout en produisant du miel et des fruits en quantité. Pourquoi ne pas étudier les solutions qui semblent manifestement fonctionner ?
Pour Yann Reboul de la CGPER, les ravages causés par le petit coléoptère des ruches pourrait dépasser largement le seul secteur de l’apiculture. Ce sont en effet toutes les activités qui ont besoin de la pollinisation par les abeilles qui risquent d’être compromises dans le Sud. C’est la conséquence de la stratégie appliquée par l’État : l’éradication du petit coléoptères des ruches. Cette stratégie comporte principalement deux volets. Le premier est le brûlage de toutes les ruches voisines d’une infectée. Le second est l’interdiction pendant 2 ans de la transhumance des ruches se situant dans un rayon de 10 kilomètres autour d’une entre elles où la présence du ravageur a été prouvée.
Cette interdiction porte un coup aux agriculteurs qui produisent des fruits et légumes nécessitant la pollinisation par les abeilles, et qui n’ont pas de ruche à proximité. Ceux qui comptent sur la transhumance des ruches venant d’une zone sous surveillance pour féconder les fleurs doivent donc s’attendre à une baisse de leur production si aucune solution de remplacement n’est possible.
La CGPER demande donc que la situation de ces agriculteurs soit prise en compte par l’État et qu’ils bénéficient comme les apiculteurs sinistrés d’un accompagnement de l’État pour faire face au préjudice à venir. C’est en effet l’État qui a décidé d’appliquer cette stratégie d’éradication.
Yann Reboul indique que les syndicats d’agriculteurs ont demandé à intégrer les commissions ouvertes pour le moment uniquement aux représentants des apiculteurs. « Cette crise arrive au moment de la floraison, la saison des letchis est compromise dans le Sud », précise-t-il. La présence de ces syndicats « permettra d’avoir un œil sur les indemnisations », ajoute-t-il, estimant qu’il risque aussi d’y avoir « un gros impact sur les maraîchers ». Or, le Sud est un des greniers de La Réunion.
Yann Reboul ne remet pas en cause le danger du petit coléoptère des ruches : « la présence d’un seul suffit pour détruire une ruche entière car il affaiblit les abeilles et les tue ». Mais il constate qu’en Italie, au Canada, à Maurice et à Madagascar, ce ravageur est présent en permanence parce qu’il n’a pas été manifestement possible de l’éradiquer. Ceci n’empêche pas ces pays de produire miels et fruits en quantité.
Il indique également que la durée de vie de ce ravageur est d’un mois. Il n’est pas apparu au moment de sa découverte récente, il était déjà présent avant, indique le syndicaliste.
C’est pourquoi la CGPER demande à l’État de prendre l’initiative d’étudier ce qu’il se fait dans les pays qui vivent avec le petit coléoptère des ruches. Car pour Yann Reboul, la méthode actuellement employée est contestable : pour une ruche infectée, des dizaines saines sont brûlées. L’interdiction de la transhumance a un impact sur le maraîchage, en particulier pour la production de fruits.
« Quelles sont les méthodes employées dans ces pays ? Certains disent que les pièges sont efficaces, d’autres disent que non et de toutes façons, cela a un coût. Si cela fonctionne, pourquoi ne pas imaginer une prise en charge par les autorités compétentes ? Pourquoi ne pas explorer les solutions alternatives au brûlage des ruches saines et à l’interdiction de la transhumance ? ».
Enfin, Yann Reboul alerte sur le risque de décalage entre les indemnisations estimées annoncées et celles qui seront réellement perçues par les apiculteurs : « les expertises seront-elles suffisamment solides sur le plan juridique ? La clause de vétusté des ruches est-elle systématiquement prise en compte ? »
M.M.
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