
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Parc national de La Réunion
10 février 2023
Quelles solutions face aux besoins en recrutement et de formation pour répondre aux enjeux de restauration et de préservation des patrimoines naturels Réunionnais ? C’était l’objet d’un séminaire organisé par le Parc national de La Réunion qui s’est tenu ce 9 février à Saint-Pierre.
En 2022, une étude engagée par le Parc National de la Réunion et ses partenaires (Conseil Régional, Département, DAAF, ONF, Armeflhor) a permis d’identifier de réels besoins en recrutements et en formations dans les filières liées aux activités de restauration et de préservation des patrimoines naturels. Un important travail partenarial est aujourd’hui en cours pour répondre à ces besoins (aux différentes échelles de temps) et aux défis qu’ils soulèvent comme l’illustre le séminaire qui s’est tenu ce jeudi 9 février.
Impulsée par le Parc national, l’étude menée par Terre d’Avance en 2022 a mis en évidence la grande diversités des métiers mobilisés dans la restauration des espaces naturels (agents forestiers, sylviculteurs, pépiniéristes, ouvriers, techniciens et cadres du paysage ou des travaux publics…). Parmi eux, beaucoup rencontrent déjà des tensions de recrutement importantes. Pus de 66 % des structures interrogées ont ainsi indiqué rencontrer des difficultés à employer. On estime aujourd’hui que 500 à 1000 équivalents temps plein pourraient être créés sur les seules activités d’entretien et de lutte/restauration des espaces naturels, en fonction du niveau de commande publique alloué à ces marchés. S’y ajoutent des emplois indirects, dans les secteurs connexes à la restauration des espaces naturels tels que l’agroforesterie, la valorisation biomasse, la filière bois…
A court-terme, les besoins en recrutement portent essentiellement sur des profils d’ouvriers et de techniciens des espaces naturels (activités de restauration et de lutte contre les invasifs), d’ingénieurs écologues mais aussi d’animateurs nature (activités de valorisation des espaces naturels) et de généralistes en charge de pilotages de projets.
Pour transformer ce potentiel d’emploi en réalité et répondre ainsi aux enjeux économiques et écologiques du territoire, il convient d’anticiper les futurs besoins en recrutement mais aussi de permettre une montée en compétences des acteurs de la filière. Ce double défis implique de conforter les formations présentes sur le territoire et de compléter l’offre existante lorsque nécessaire. Quatre enjeux de court-terme ont ainsi été identifiés comme étant prioritaires :
Favoriser les passerelles entre l’insertion et le secteur économique classique
Créer un module de formation partagé sur la restauration des espaces naturels
Valoriser et transmettre les compétences du territoire : recenser les expertises et mettre en œuvre différents outils de transfert de compétences (dont l’AFEST)
Communiquer sur les opportunités, les métiers et les emplois des espaces naturels
Pour répondre efficacement à ces enjeux, le travail partenarial et l’émergence d’une stratégie claire sur le plan politique et économique sont essentiels. Un plan d’actions 2023-2025 a ainsi été élaboré avec l’ensemble des acteurs gravitant autour de ces sujets. Parmi les actions possibles identifiées collectivement, 8 solutions sont d’ores et déjà prêtes à être engagées en ce début d’année.
A travers ce travail, le Parc national et ses partenaires ambitionnent de mettre en place graduellement des solutions concrètes à la hauteur des enjeux identifiés, et ce dès 2023. L’augmentation et la pérennisations des moyens économiques alloués à la restauration des espaces naturels aura une importance capitale dans la mise en place de ce plan d’action sur le long terme.
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