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Hausse des cours mondiaux des matières premières agricoles
27 décembre 2010, par
En 2010, les prix des matières premières agricoles ont connu des niveaux historiques et la tendance ne semble pas faiblir. En effet, les cours du sucre, du café, du coton, du blé, du maïs, du colza, du riz, du soja et du caoutchouc ont atteint des valeurs records sur l’année. Et cette progression s’est même emballée sur le mois de décembre. Pour les années à venir la flambée va continuer. C’est ce que révèlent des modèles de calcul d’évaluation de l’impact des changements climatique et de la croissance démographique sur les prix et la disponibilité des principales céréales. A Madagascar par exemple, l’Observatoire du Riz fait état d’une hausse du prix moyen au kilo du riz importé. Dans ce contexte, la recherche d’un maximum de sécurité alimentaire est une nécessité pour notre pays.
Le prix du coton a plus que doublé depuis janvier et enregistre sa plus forte hausse depuis 1973. De même, le sucre a battu son plus haut niveau depuis vingt-neuf ans. Le café est au plus haut depuis treize ans et le blé a cru de 70% depuis le début de l’année. Les deniers chiffres de l’INSEE soulignent que les prix agricoles à la production ont augmenté de 17,7% en novembre.
Pour les années à venir, les prix du maïs pourraient augmenter de 100,7 % d’ici 40 ans. C’est ce que révèlent des modèles de calcul d’évaluation de l’impact des changements climatique et de la croissance démographique sur les prix et la disponibilité des principales céréales.
Augmentation des prix dans les pays importateurs de riz
Dans les pays en voie de développement, les consommateurs ont constaté une flambée des prix des produits agricoles. Ce phénomène tend à se généraliser. C’est le cas actuellement au Cameroun en cette période de fin d’année. Sur la plupart des marchés et des commerces, la situation est quasi identique, des consommateurs constatent notamment d’une « hausse généralisé » des prix.
Au Sénégal, plus de 15% des ménages ruraux ne mangent pas assez et mal. C’est un pays où les prix du riz, principale denrée, sont élevés et où des familles ont réduit les repas pour survivre, selon une étude présentée à Dakar par le Programme alimentaire mondial (PAM). Cette recherche a été faite en avril-mai par le PAM et le Conseil national de la sécurité alimentaire du Sénégal (CNSE), un organe officiel. L’Est et le Sud du pays sont les plus touchés.
Sécurité alimentaire : une nécessité pour La Réunion
Lors du dernier congrès du PCR, il a été rappelé la fragilité et la vulnérabilité d’une petite économie insulaire comme La Réunion qui est dépendante de source d’approvisionnement éloignée. Lorsque les circuits d’approvisionnement sont interrompus, lorsque les prix des matières premières et des denrées agricoles flambent, c’est toute l’économie et la société réunionnaises qui en subissent les effets. La recherche d’un maximum de sécurité alimentaire est une nécessité pour notre pays.
Sanjiv Dinama
Impacts du climat et de la démographie
Le blé et le riz 60% plus chers
Le rapport de l’International Food Policy Research Institute (IFPRI) fait également état de prix du riz et du blé qui augmenteraient de près de 60 %.
En raison de la sécheresse, la Russie, qui est le premier producteur de céréales, a réduit ses prévisions de production de 30%. Il faut ajouter à cela le phénomène climatique Niña, selon lequel les variations de l’océan pacifique entrainent des fortes pluies en Asie du Sud et en Australie ainsi que des périodes arides en Amérique du Sud.
L’Inde et le Pakistan ont également connu de fortes pluies, abîmant les récoltes. Néanmoins, les conditions météorologiques ne sont pas les seules responsables de cette envolée. La production agricole est insuffisante face à une demande mondiale qui ne cesse de croître.
Conséquences dans notre région
Riz : plus de 15% de hausse en deux mois
À Madagascar, La fourchette des prix moyens au kilo du riz importé a été d’Ar.1074 (Région Atsinanana) à Ar.1400 (Région Androy).
Dans ce contexte, les données, actuellement, disponibles de l’Observatoire du Riz font état que le prix moyens au kilo du riz importé dans la Région Vakinankaratra a connu une hausse de 8% en raison de la rareté de cette variété du riz vendu sur les marchés.
En outre, d’après les statistiques de la Direction des Douanes, le total du riz importé arrivé à Madagascar entre janvier à octobre 2010 est de 92.133 tonnes.
Plusieurs raisons ont été mises en exergue pour cerner le problème. « C’est le contexte mondial qui a guidé ce prix du riz. Le Pakistan, un des grands pays exportateurs de riz mondial, a menacé de ne plus en exporter suite à l’inondation qui l’a frappée cette année. Cette situation a incité le Vietnam et le Thaïlande à geler également leur exportation. Tous ces contextes ont créé des spéculations entraînant une augmentation du cours du riz au niveau mondial. Ainsi, la tonne de riz qui devait s’élever autour de 400 dollars au mois d’octobre valait entre 420 à 430 dollars. Actuellement, le prix est de 460 dollars. La montée du cours du dollar à Madagascar a aussi amplifié cette hausse du prix du riz. Mais c’est son prix au niveau mondial même qui a fait grimper la facture », explique Alain Ratsimbaharison, secrétaire exécutif de la plate-forme du riz rapporté dans "l’Express de Madagascar".
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Messages
27 décembre 2010, 20:24, par andrun
L’autosuffisance alimentaire pour la Réunion, tout le temps qu’elle ne sera considérée que d’après une valeur pécuniaire, a fortiori pour la consommation du riz, étant donné que l’énergie en carburant gaspillée uniquement dans les bouchons dépasse de loin le coût du riz, n’est à peine posée dans la tête ou le ventre du réunionnais lamda.
Tout d’abord on fait tout pour dévier sa valeur nutritive, en incitant par publicité renforcée du pain au sandwiches, des pâtes aux pizzas, on ne peut s’en passer : le riz est devenu notre drogue alimentaire.
Dans tout ça on ne s’occupe que du prix en dollar, plus que ce que la nature peut nous donner en quantité, en plantant moins, en récoltant plus, c’est quand même en lisant Témoignages que j’ai appris cela, ce sigle SRI .
De plus ceux qui exportent ont réduit de 40% leurs ventes.
Si personne à la Réunion n’est capable maintenant de prendre à bras le corps ce problème qu’est uniquement le RIZ, on aura pas besoin d’attendre 40 ans pour dire que le prix sera 60% plus cher, bien avant il n’y en aura plus.
Et qu’on ne me dise pas que l’on va manger : maniocs, patates, cambarres, fruit à pain, mais soso, songes ou autres. Même ça il n’y en aura pas pour tout le monde.