
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mauvais chiffres de l’économie française
12 août 2014, par
Selon les dernières données de l’INSEE, la production a diminué au cours des trois derniers mois, dans l’industrie manufacturière d’1,2% et de -0,5% dans l’ensemble de l’industrie. Une diminution qui aura un impact sur la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France.
La publication est prévue jeudi. Le chiffre de la croissance au second trimestre devrait être en-dessous des prévisions du gouvernement. Le Premier ministre, Manuel Valls avait d’ailleurs prévenu que « la rentrée (allait être, ndlr) difficile en matière de conjoncture économique ».
Face à ces récentes données, le gouvernement va devoir réviser sa prévision de croissance pour 2014 d’1% et d’1,7% pour 2015, ce qui conduira à un déficit supérieur à 3,8% de PIB en 2014. Il dépassera encore nettement 3% en 2015.
En net recul sur la totalité du second trimestre, la production industrielle est un outil nécessaire pour estimer le niveau de la croissance d’un pays. Or, « le signal donné par cet indicateur est négatif pour la contribution de la production industrielle au PIB au deuxième trimestre », a expliqué au quotidien Les Echos, Vladimir Passeron, de l’INSEE.
L’ensemble des secteurs de l’industrie sont en repli, comme dans les autres produits industriels (–0,9%), les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–1,8%), les matériels de transport (–1,1%) ainsi que dans les industries agricoles et alimentaires (–1,0%). Elle diminue fortement dans la cokéfaction et raffinage (–6,8%). La chute du BTP devrait représenter un manque à gagner de 0,4 point de PIB cette année. « La construction est le secteur qui pèse le plus sur l’activité en France aujourd’hui », ont indiqué les économistes d’Exane- BNP Paribas.
Bien que la consommation des ménages ait tenu le coup, celle-ci est principalement due aux dépenses de chauffage et à la faiblesse temporaire de l’inflation. Cependant, cet indicateur ne permettra pas d’augmenter le PIB du pays.
L’INSEE prévoit 0,2% de croissance au second trimestre alors que les économistes de Morgan Stanley estiment que la croissance sera « nulle ». D’ailleurs, pour le troisième trimestre, la Banque de France a estimé à + 0,2% seulement. Contrairement aux annonces de François Hollande, le tournant ne s’est pas annoncé pour la France, dont la reprise se fait toujours attendre.
Pour Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, interrogé par l’Agence France Presse, « il y a fort à parier que l’année 2014 va acter la stagnation économique en France ». Même constat pour les experts de l’institut Xerfi, qui pensent qu’il « sera difficile d’accrocher plus de 0,6% de croissance cette année en France », Ces derniers ont estimé que la France « est plus proche d’une rechute que d’une reprise en fanfare ».
Face à cela, le gouvernement devrait annoncer de nouvelles réformes d’austérité, qui ne ralentit pas, pour l’un des économistes de la Deutsche Bank. Gilles Moec a expliqué que « le rythme d’austérité budgétaire ne ralentit pas en France. L’effort de réduction des déficits n’est pas fait via des augmentations d’impôt mais des baisses de dépenses publiques, ce qui pèse à court terme sur la croissance. La difficulté, c’est que la France doit faire un double ajustement en même temps : réduire le déficit public et rétablir la santé financière des entreprises en modérant les salaires ».
En dépit des annonces, la France ne devrait pas avoir de croissance forte d’aussitôt. Pour les économistes de Natixis, le pacte de responsabilité, dont le but selon le gouvernement est de redresser la compétitivité et la rentabilité des entreprises, « sera plus coûteux initialement en perte de croissance et ses effets positifs seront plus tardifs et moins visibles que le plan Schröder ».
Céline Tabou
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)