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La taxe carbone de l’UE va lourdement pénaliser l’Afrique
13 décembre 2023
L’introduction d’une taxe carbone aux frontières par l’Union européenne pourrait replonger l’Afrique dans l’exportation de matières premières et saper ses acquis en matière d’industrialisation, a averti le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.
L’Union européenne a lancé la phase initiale d’une taxe carbone sur les produits importés dans le cadre des mesures de réduction des émissions pour lutter contre le changement climatique. L’annonce de cette taxe, la première du genre, a fait craindre que des mesures similaires ne soient mises en place dans le monde entier.
« Les entreprises africaines qui produisent du ciment, de l’acier, de l’aluminium, des engrais et qui tentent d’exporter vers l’Europe vont se voir imposer une taxe aux frontières de 80 euros par tonne. Cela coûte très cher, et la conséquence sera que les pays d’Afrique qui souffrent déjà de la hausse des droits de douane lorsqu’ils ajoutent de la valeur à ce qu’ils produisent seront désormais contraints de descendre dans la chaîne de valeur », a déclaré M. Adesina lors d’une table ronde de haut niveau organisée dimanche 10 décembre, dans le cadre du Forum de Doha sur le thème « Décrypter le dilemme de la dette — dévoiler les solutions multilatérales ». Parmi les autres intervenants figuraient le ministre des Finances du Qatar, Ali bin Ahmed Al Kuwari et Børge Brende, président du Forum économique mondial. Dan Murphy, présentateur et correspondant de CNBC, a animé la session.
« L’Afrique va perdre 25 milliards de dollars par an », a déclaré M. Adesina. « L’Afrique mérite d’être exemptée de cette taxation, car nous finançons la transition de l’Afrique. Vous ne pouvez pas vous industrialiser uniquement grâce aux énergies renouvelables ; vous avez besoin d’un bouquet énergétique équilibré qui vous permette d’utiliser votre gaz naturel pour pouvoir vous industrialiser » ; a-t-il souligné décrivant le gaz naturel comme une ressource essentielle pour l’Afrique, qui ne devrait pas faire l’objet de restrictions dans le cadre du commerce extérieur. S’exprimant la semaine dernière à Dubaï lors de la Conférence internationale des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), l’Agence internationale de l’énergie a confirmé qu’en développant ses réserves de gaz, l’Afrique n’augmenterait pas ses émissions de carbone. « Si vous développez tous les gisements, ces émissions augmenteront de 3 à 3,4 %, ce qui n’est rien », a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE.
« Le commerce juste est ce dont nous avons besoin, mais accordez-nous un commerce juste pour une transition énergétique juste », a ajouté M. Adesina avant de souligner : « L’Afrique ne devrait pas être pénalisée ».
Quid de la responsabilité différenciée
Selon lui, en introduisant des mesures punitives générales qui affectent également les pays en développement, les pays développés « déplacent la barre » de la responsabilité différenciée dans le cadre de l’Accord de Paris en forçant les pays en développement à atteindre le zéro émission nette de carbone beaucoup plus tôt que prévu.
Le Forum de Doha est une plateforme mondiale de dialogue des responsables politiques sur les défis critiques du monde afin de construire des réseaux innovants et orientés vers l’action.
Commentant la difficulté de parvenir à un consensus sur les restrictions liées au climat, notamment sur la fiscalité, M. Brende a déclaré que le chemin vers un accord politique sur un prix mondial du carbone serait long. Mais dans le même temps, l’accès à l’énergie et la sécurité énergétique sont essentiels.
« Le passage à une société décarbonée prend du temps », a noté M. Brende. « Nous devons trouver des passerelles entre le charbon, la forme la plus extrême de combustible fossile, et le gaz naturel. Nous devons avancer à un rythme qui a du sens, qui est rentable, et il y a un prix à payer », a déclaré M. Brende.
Le ministre Al Kuwari a déclaré que les objectifs fixés par les experts du changement climatique avaient parfois été « trop ambitieux, trop agressifs, et n’avaient pas correctement pris en compte les périodes de transition ». Le Qatar, pour sa part, s’est forgé une réputation de fournisseur d’énergie responsable dans le monde entier, a déclaré le ministre.
« Le Qatar a la conviction que le gaz naturel sera le carburant de transition et qu’il devrait être adopté. Nous avons investi pour augmenter notre capacité de production de 65 % et atteindre le maximum de cette production d’ici 2027. Il est très important que les objectifs en matière de changement climatique soient réalistes », a déclaré M. Al Kuwari.
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