
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Crise économique mondiale
3 juin 2009, par
C’est une légende de l’industrie américaine qui s’écroule. Numéro 1 mondial de l’automobile pendant trois quarts de siècle, de 1931 à 2007, l’entreprise General Motors (GM) a déposé son bilan devant le Tribunal des faillites du district Sud de New York. Mais en se plaçant sous la protection de la loi américaine sur les faillites, le Groupe va ainsi tenter de se restructurer par une nationalisation. Après avoir accusé 88 milliards de dollars de pertes en cinq ans, le numéro 2 mondial de l’automobile deviendra la propriété de l’Etat américain à hauteur de 60%. Cette faillite de General Motors, fleuron du capitalisme américain, sonne la fin d’un modèle.
Après avoir détenu pendant 77 ans le titre de numéro 1 mondial de l’automobile avant d’être détrôné par Toyota en 2008, General Motors (GM) a demandé avant-hier au Tribunal des faillites de New York sa mise sous faillite. Un mois, jour pour jour, après la mise en redressement judiciaire de Chrysler, la mise en faillite de GM est la troisième faillite la plus importante de l’histoire américaine après celles de Lehman Brothers en septembre et de Worldcom en 2002, avec un passif total de 173 milliards de dollars au 31 mars (contre 82 milliards d’actifs). Pour le constructeur de Detroit, dont le cours était tombé vendredi dernier sous la barre de 1 dollar par action (contre 94 dollars en avril 2000), c’est la conclusion logique d’une longue dérive financière qui l’a vu accumuler 88 milliards de dollars de pertes en cinq ans, sur fond de chute des ventes automobiles.
Nationalisation de General Motors
A l’issue de la procédure de faillite, le Trésor deviendra le principal actionnaire à 60% du « nouveau GM ».
La chute de GM est la faillite la plus lourde en termes d’impact social (avec 80.000 emplois directs et 300.000 indirects à travers son réseau de concessionnaires).
GM va engager une restructuration draconienne sous perfusion financière de l’Etat américain, qui apportera 30,1 milliards de dollars et acquiert 60% du capital. Selon Barack Obama, il s’agit « d’un plan viable et réaliste qui pourra donner à cette entreprise américaine emblématique la chance de se redresser ». De son côté, le Canada va verser 9,5 milliards de dollars.
Cette faillite de General Motors, fleuron du capitalisme américain, sonne la fin d’un modèle.
Le monde traverse actuellement une grave crise économique qui a débuté aux Etats-Unis par une crise immobilière. Cette crise s’est rapidement répandue, à travers les subprimes, à tous les secteurs de l’économie. La plupart des pays occidentaux sont entrés en récession. Malgré des décisions politiques de grande ampleur, les difficultés du secteur financier restent vives et pèsent de plus en plus sur l’économie réelle, comme on peut le constater avec General Motors. Selon les prévisions, l’Europe et les Etats-Unis seront durement touchés cette année. En effet, les économistes prévoient une sévère récession dans la zone Euro avec une contraction du PIB de l’ordre de 4%. En août 2007, personne n’aurait imaginé que les soubresauts du marché des crédits immobiliers américains seraient le prélude à l’une des plus grandes crises économiques et financières de l’Histoire.
Repenser totalement l’économie mondiale
La faillite de GM est un vrai séisme au pays de la libre entreprise et de la voiture reine. Lourd de conséquences sociales avec des dizaines de milliers d’emplois supprimés. La crise économique actuelle est l’occasion de repenser totalement l’économie mondiale. Elaborer un modèle capable de satisfaire les intérêts des 2/3 de la société mondiale, qui ont été laissés pour compte jusqu’à aujourd’hui, si le monde veut réellement sortir de la crise qui persiste. Relancer l’économie en faveur des satisfactions des plus pauvres et de la grande masse. C’est le modèle économique actuel dans sa globalité qu’il faut revoir. Il est nécessaire de mettre en place des expérimentations pour déboucher sur un système plus équitable et viable. Aller vers un modèle du respect de l’égalité, de la diversité culturelle et de l’environnement.
Risham Badroudine
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)