Chambre de commerce et d’industrie

Guyto Narayanin : ’Ou président, ou rien’

4 décembre 2004

(Page 10)

"J’ai prouvé mes capacités à fédérer, à gérer à prendre des responsabilités et je sais déléguer" assure Guyto Narayanin. Au passage, il rappelle que c’est sous sa conduite que l’Alliance pour entreprendre a raflé les 4 sièges dans le collège BTP. Mais pas question pour autant d’aller quémander "in ti place bordage" sur une autre liste. "Ou président, ou rien" affirme-t-il.
Lorsqu’on l’interroge sur le pourquoi de sa candidature, Guyto Narayanin sourit et répond : "J’ai souhaité l’être et on me l’a demandé". S’il revendique l’expérience du chef d’entreprise et de l’élu qui siège depuis 12 ans à la CCIR, il rappelle également que, contrairement à certains, il n’est pas "candidat à l’insu de son plein gré".
"Ou président, ou rien" martèle M. Narayanin. Mais comme plus les jours passent et moins les positions des uns et des autres deviennent claires, il énumère quelques positions de principe. Par exemple : oui à un éventuel ticket Narayanin-Magamootoo. Mais, ajoute-t-il, il est hors de question d’inverser l’ordre de ce ticket...
Et s’il tient tant à être candidat sans pour autant avoir obtenu "quitus du MEDEF", c’est aussi parce que quelque part, il se dit que son heure est venue. "Il y a une logique dans la vie. J’ai été bête et discipliné. J’ai été loyal et honnête, j’ai joué le jeu, même quand je n’étais pas forcément d’accord sur certains points..."
Ce n’est sans doute pas très explicite pour le commun des mortels, mais le message est bien ciblé. Et puis, il y a le non-dit, ce que certains pensent tout haut, mais que personne n’ose dire, même tout bas. Même le candidat Narayanin fait dans la périphrase pour le dire, ou plutôt l’écrire dans un document remis à la presse : "Si ma candidature ne fédère pas totalement, cela est étroitement lié au poids de l’histoire".
Guyto Narayanin donne enfin son point de vue sur la candidature d’Eric Magamootoo : "Eric est un garçon compétent dans son domaine : la politique. Malheureusement, l’économie ne laisse guère de place aux apprentis, car ce n’est pas un chef d’entreprise. Les collectivités, à juste titre, n’entendent pas que la CCIR devienne une plate-forme politique (...)"

S.D.


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