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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
En trois mois, un million d’euros de nourriture jetée à son arrivée au port car périmée
12 mai 2022, par
Nouvelle illustration du néo-colonialisme à La Réunion : un million d’euros de nourriture jetée par une enseigne de la grande distribution car les aliments étaient périmés à leur arrivée. Cela rappelle que le centre d’intérêt des compagnies maritimes étrangères qui desservent notre île n’est pas la qualité de l’approvisionnement des Réunionnais. Face à cette situation, la création d’une compagnie maritime régionale pour maîtriser notre approvisionnement et le développement de l’agriculture pour réduire notre dépendance aux importations apparaissent plus que jamais comme une urgence.
Une enseigne de la grande distribution a jeté l’an dernier à leur arrivée au port des produits alimentaires importés d’une valeur de 1,4 million d’euros car la date de péremption était dépassée. Au cours du premier trimestre, cette même enseigne indique avoir jeté pour un million d’euros de nourriture qui était périmée en arrivant à La Réunion.
La justification invoquée est la perturbation touchant le commerce international en raison de la guerre en Ukraine, ce qui contribue à désorganiser le transport maritime. Ce gaspillage n’est pas étonnant, il découle d’un système, le néo-colonialisme, qui n’a pas pour but de développer La Réunion, mais au contraire de maintenir notre pays sous la dépendance de produits importés comme au temps de la colonie.
La Réunion est un pays où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Apprendre qu’un million d’euros de produits alimentaires ont été jetés avant même d’être mis en rayon est donc un scandale. C’est une démonstration éclatante qu’il est nécessaire de sortir du système néo-colonial.
Ce système rend La Réunion fortement dépendante d’approvisionnement transportés par des compagnies maritimes étrangères à notre île. Le centre d’intérêt de ses groupes extérieurs n’est pas La Réunion. En effet, si tel était le cas, la nourriture périssable à destination de notre île aurait été traitée prioritairement pour qu’elle arrive selon la date prévue. Ceci prouve que pour les majors du transport maritime, La Réunion n’est qu’une source de profit parmi d’autres, la qualité passe au second plan.
Ceci rappelle l’urgence pour les Réunionnais d’être maîtres de leurs approvisionnements. La création d’une compagnie maritime régionale vise à cet objectif. Elle permettra aux Réunionnais de s’approvisionner au plus près, par une ligne directe, pour tout ce qu’ils ne produisent pas. Dans ces conditions, la nourriture importée ne pourra plus arriver périmée à La Réunion. Ce sont donc des millions d’euros qui ne seront pas gaspillés.
L’autre urgence est de développer la production locale pour diminuer la dépendance de La Réunion aux importations. Cela nécessite de la part des pouvoirs publics un accompagnement bien plus fort qu’actuellement. Rappelons que la majorité de la production maraîchère est assurée par des indépendants qui n’ont pas droit aux aides car ils ne sont pas membres d’une organisation de producteurs.
L’agriculture est un secteur stratégique, capable de rendre La Réunion autosuffisante dans beaucoup plus de produits qu’aujourd’hui, ce qui créera des emplois.
Pour mener à bien ces projets, il est nécessaire de remettre en cause un système néo-colonial qui a pour objectif essentiel de recycler en profits privés, rapatriés principalement en France, les transferts publics considérables versés en salaires et au titre de la solidarité nationale.
Tout ceci suppose plus de responsabilité pour les Réunionnais.
M.M.
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