
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Forte augmentation des prix de produits de première nécessité en 2023
30 décembre 2023, par
L’Indice des prix de novembre de l’INSEE montre une forte hausse des prix dans l’alimentation (7,6 % sur un an) et dans l’énergie (10,3 % pour la même période). Pour l’énergie, la hausse provient en grande partie de l’augmentation des factures d’électricité, car l’augmentation de l’indice des prix des carburants se limite à 2,1 % sur 12 mois.
Ces augmentations touchent lourdement la majorité des Réunionnais, car ils vivent sous au légèrement au-dessus du seuil de pauvreté.
Ces faits rappellent l’urgence de sortir de la dépendance alimentaire et énergétique à l’Occident imposée par le système en place à La Réunion. D’où la nécessité de plus de responsabilité pour les Réunionnais.
Ce 29 décembre, l’INSEE Océan Indien a publié l’indice des prix à la consommation à La Réunion pour le mois de novembre 2023. Sur les 12 derniers mois, il augmente de 3,6 %. Deux postes tirent cet indice vers le haut : l’alimentation et l’énergie. Sur un an, l’indice des prix de l’alimentation augmente de 7,8 % et celui de l’énergie de 10,3 %.
Concernant l’alimentation, cette augmentation concerne particulièrement les travailleurs privés d’emploi, les retraités, les étudiants et les salariés qui sont payés en fonction du SMIC de France. Rappelons qu’à La Réunion, les prix sont déjà plus élevés qu’en France. C’est pour cela que l’État verse une surrémunération de 53 % à ses agents titulaires. Cette règle s’applique aussi pour les titulaires des communes, des intercommunalités, du Département et de la Région.
Dans un contexte de coût de la vie déjà excessif, cette augmentation de 7,8 % signifie de nombreux problèmes pour les Réunionnais. La hausse du nombre des bénéficiaires de colis alimentaires le rappelle.
Concernant l’énergie, cette forte hausse de l’indice des prix n’est pas due aux carburants et au gaz importés dont l’indice des prix a augmenté de 2,1 %. La hausse des tarifs de l’électricité explique donc en grande partie cette augmentation. Le tarif de cette énergie fortement consommée à La Réunion est fixé par Paris, aligné sur celui d’EDF en France. Toute hausse pour les usagers en France est donc automatiquement répercutée à La Réunion. Rappelons qu’en raison de la volonté de l’OTAN d’intégrer l’Ukraine, l’Europe est confrontée à une crise de l’énergie avec une très forte hausse des prix.
Ces données rappellent l’importance pour les Réunionnais de remettre en cause un système qui les condamne à la dépendance sur les plans alimentaires et énergétiques.
Cette dépendance se traduit notamment par l’importation d’un mode d’alimentation occidental avec comme spécificité de reposer sur les achats de produits sur d’autres continents : aliments prêts à consommer et intrants indispensables à la production locale. Comme l’essentiel de ces importations vient d’Europe, là où le coût de production est parmi les plus chers dans le monde. Il n’est alors pas étonnant qu’avec l’étroitesse de notre marché, les prix à La Réunion y soient encore plus élevés. Cette situation est dramatique pour les Réunionnais. En effet, la majorité de nos compatriotes vit sous ou légèrement au-dessus du seuil de pauvreté.
La dépendance énergétique de La Réunion relève notamment du sabotage du plan d’autonomie énergétique du pays. S’il avait été respecté, c’était la fin des importations de sources d’énergie primaires à La Réunion en 2025. Mais les intérêts particuliers du lobby des énergies importées trouvèrent des alliés à Paris et à La Réunion pour maintenir notre pays dans cette dépendance et entreprirent en 2010 la démolition de ce pilier indispensable au développement de notre pays.
Aujourd’hui, les énergies renouvelables disponibles à La Réunion sont suffisantes pour couvrir nos besoins, à condition que les Réunionnais puissent avoir le droit d’orienter la politique énergétique vers ce but. C’est une question de responsabilité.
L’évolution technologique rend le coût de production de l’électricité avec ces énergies concurrentielles avec le nucléaire. De plus, le nucléaire impose d’importants coûts d’entretien et de démantèlement des installations. Dans le système actuel, cette facture du nucléaire est aussi supportée par les Réunionnais.
Le contraste est donc saisissant avec le développement du solaire en Chine et en Afrique. Tout près de nous, des pays tentent de relever le défi de l’électricité pour tous grâce à la diffusion de panneaux solaires en zone rurale. C’est le même soleil qui brille à La Réunion. Il est temps de combler notre retard.
M.M.
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Messages
1er janvier 2024, 21:50, par Arthur
Bonne et heureuse année 2024 déjà à tous et toutes ! lire ces lignes fait réaliser le constat actuel et les défis de demain. Tout est lié, de plus en plus, c’est le pendant de la mondialisation, d’internet par définition aussi. Nous sommes abreuvés d’informations comme jamais, fake news compris. Les autonomies alimentaires et énergétiques sont urgentes, liées elles aussi. Dans un reportage récent, j’ai vu à la TV que l’on développe les installations de panneaux photovoltaiques dans les champs, qui du coup offrent de l’ombre à ce qui est planté dessous, légumes, fruits et fleurs, et que l’on a pensé à récupérer les eaux de pluie quand il y en a pour la stocker dans des cuves, des citernes, réserves qui seront d’autant de réserves forts utiles le moment venu plus tard. Pour garder des terres agricoles, il faut aussi réduire l’étalement urbain, la bétonisation avec les lotissements, les routes, les parking bien imperméables et sans aucune volonté trop souvent de les végétaliser hélas, comme les cours d’école, collèges et lycées. Et puis, est-ce si important, raisonnable de fabriquer du sucre au dessus de nos besoins ici ? Sans oublier les ravages occasionnés pour y arriver, la Réunion est le 2° employeur du poison "Glyphosate" ! Il vaudrait mieux je pense, utiliser la terre pour ce qui manque plus, et des produits plus haut de gamme qui sont recherchés ailleurs, comme le chocolat, les épices, les fruits tropicaux... Quand je pense que j’ai vu sur les étals des supers marchés des avocats provenant du Mexique ! Trouvez-vous cela "normal", moi non ! Allez 2024, année du changement pour tous, planète comprise ! Arthur qui pédale en attendant le retour du train électrique cette fois, un TER reliant Ste Rose jusqu’à St Joseph, pourvoyeur d’emplois durables, dignes.