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Productions agricoles, hors la canne, de nature à booster notre développement économique…
4 avril 2015, par
Un dossier de Georges Gauvin
Selon le dossier de la Caheb(coopérative essentielle de Bourbon)
« Il y a deux sortes de géraniums, ceux à grandes fleurs et ceux à feuillage odorant. Ce sont les richesses de ces derniers qui servent à la fabrication de l’essence de géranium. Leurs feuilles sont couvertes de milliers de poils minuscules, reliés à des glandes, qui lorsqu’on les froisse, ou sous l’action de la chaleur, libèrent des huiles aromatiques aux parfums délicieux. C’est cette caractéristique qui leur a valu le nom de pélargonium odorant. »
« L’essence de géranium est très prisée en parfumerie fine, elle constitue une base de parfum pour des produits cosmétiques (Paco de Paco Rabanne par exemple) et sert à la transformation de bases florales ou d’arômes de fruits. Plus accessoirement, elle entre dans la composition de savons et dans certains produits pharmaceutiques. Les applications médicinales sont nombreuses ; l’huile essentielle diluée dans de l’eau, permet de lutter contre certaines infections »
Pour distiller le géranium on utilise des alambics. On en voit encore dans les hauts de l’ouest et dans les hauts de la commune du Tampon. Nous sommes nombreux à avoir vu travailler un alambic. Parfois hélas ! dans les fêtes comme celle de la foire de Bras-Panon signe que la production pourrait passer insensiblement de la production à l’exhibition à caractère touristique. On a vu en effet que la production s’est fortement réduite avec la crise du géranium et les chiffres ont été donnés dans la première partie de notre dossier.
Boisjoly Potier, qui a donné son nom à un collège du Tampon, est considéré comme le précurseur de la culture du géranium à La Réunion : il est le premier à le cultiver et le distiller à grande échelle à la Plaine des Cafres, faisant alors la richesse du Tampon. Dès 1887, suivant son exemple, les planteurs mettent en application de nouveaux procédés d’exploitation, de nombreux alambic sont installés. Ils sont généralement situés au milieu des champs, non loin d’une ravine pour l’eau.
La distillation traditionnelle du géranium rosat se fait dans de petits alambics en cuivre (et maintenant en inox). Dans une cuve d’environ 800 litres, on presse 3 à 400 kg de feuilles au dessus d’une claie, disposée au dessus de 250 l d’eau au fond de la cuve 10. Dessous celle-ci, on entretient un feu avec des branches d’acacia. Lorsque l’eau bout, la vapeur fait éclater les poils glanduleux des feuilles et entraine les huiles essentielles volatiles dans un col de cygne. Les vapeurs descendent ensuite par un serpentin placé dans une cuve d’eau froide et se condensent. La séparation de l’huile essentielle de la petite eau se fait simplement dans un vase florentin, dans lequel l’huile plus légère, montée en surface, s’écoule à l’extérieur. Une « cuite » dure plus de trois heures.
Avant la floraison, les feuilles et les tiges sont cueillies, foulées et cuites dans la cuve, appelée marmite ou chaudron. Le couvercle en forme d’entonnoir est alors vissé sur la cuve d’où sort le tuyau menant les vapeurs au serpentin de cuivre disposé pour la réfrigération dans l’alambic. C’est cette vapeur qui va véhiculer l’huile contenue dans le géranium. En effet, cette chaleur soudaine provoque l’extraction de l’huile contenue dans les tiges et les feuilles. La vapeur revenue à l’état liquide, il sera alors facile par décantation de séparer l’huile de l’eau. 400 kg de feuilles et tiges vont donner un demi litre ou un litre d’huile. (extrait de wikipedia)
Il ressort du dossier présenté sur internet par la CAHEB que :
la qualité de l’huile essentielle de Géranium Rosat produite à la Réunion dépasse de loin, tout ce qui se produit dans le monde. Son parfum fort et sucré, légèrement mentholé, rappelle celui de la Rose. C’est surtout dans les hauts de l’Ouest, et plus précisément à la Petite France, que la culture du géranium a pris une grande importance, ce qui lui valut d’être principalement la capitale du Géranium.
(à suivre)
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