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Réunion de la CGPER au marché de gros de Saint-Pierre
18 juin 2005
Au marché de gros de Saint-Pierre, les maraîchers ont dénoncé hier “le développement de l’importation des produits, le non-respect du périmètre de vente d’un kilomètre, des heures de ventes, du Règlement intérieur et la concurrence déloyale’. Hier après une concertation, Jean-Yves Minatchy et les producteurs de fruits et les légumes ont déposé une motion à la sous-préfecture et au maire de Saint-Pierre.
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"L’outil du marché de gros est gravement menacé...", dit le président de la CGPER. "En 1992, le marché de gros de Saint-Pierre a été créé. Les producteurs maraîchers et fruitiers ont pu mieux travailler". En 1996, lors d’une conférence de presse, la CGPER a alerté les autorités "sur le non-respect du périmètre de vente. Une solution a été trouvée", indique Jean-Yves Minatchy.
"Depuis quatre ans, ce périmètre de vente n’est pas respecté". À la périphérie, on vend également des fruits et des légumes. En 2004, "deux mille tonnes ont été importées et à La Réunion, on produit deux mille tonnes", explique-t-il. "C’est une importation sauvage", constate-t-il.
Un maraîcher intervient et il souligne : "jeudi des carottes et des pommes de terre importées d’Australie ont été vendues" sur le marché de gros de Saint-Pierre.
Une motion à la sous-préfecture et à la mairie
Les maraîchers ont sué pendant "quatre mois". Jeudi, ils sont repartis chez eux avec leurs pommes de terre et carottes. Certains ont du même "les jeter". Jean-Yves Minatchy leur demande "si un maraîcher réunionnais peut vendre cent grammes de légumes ou de fruits en Australie".
"Ici c’est un vrai dépotoir", continue le président de la CGPER. Sur le marché de gros de Saint-Pierre, "les contrôles ne sont pas réguliers". La faute incombe aux autorités et à la municipalité de Saint-Pierre. Si cette situation dure "on touchera le revenu minimum d’insertion".
Ensuite, les maraîchers se sont rendus à la sous-préfecture. "On doit se souvenir que l’ail et l’oignon ont disparu de nos étals en moins de dix ans. Hier, l’ail, aujourd’hui la carotte d’Australie, le chou-fleur et demain...". Ce sera sans doute des importations de fruits et de légumes "qui concurrencent lourdement la production locale". Le danger est réel et une motion a été remise (voir encadré) au représentant de l’État et au maire de Saint-Pierre afin de préserver l’avenir des maraîchers réunionnais.
Jean-Fabrice Nativel
Ce que veulent les maraîchers
Voici le texte de la motion remise au représentant de l’État et au maire de Saint-Pierre : "Nous soussignés, producteurs maraîchers et fruitiers du Marché de Gros de Saint-Pierre, demandons à Monsieur le Préfet de La Réunion et à Monsieur Le Maire de Saint-Pierre l’application ferme des Arrêtés municipaux en vigueur, réglementant les accès extérieurs au marché de gros et stipulant entre autres, l’interdiction des stationnements et des ventes sauvages entre 8H00 et 15H00 dans un rayon de 250 mètres autour du marché. En effet, nous constatons un problème très grave de difficultés de ventes de nos fruits et légumes à cause des ventes sauvages réalisées entre 8HOO et 11H00 à l’extérieur de notre marché.
Ainsi nous vous demandons expressément d’utiliser tous les moyens en votre pouvoir afin de régler ce problème (Police municipale et Gendarmerie).
En plus de ces ventes sauvages sur la voie publique, nous avons constaté l’installation de revendeurs en gros de produits locaux et d’importation à proximité de notre marché, ce qui avait été interdit à l’origine par décision municipale lors de la création en 1992. Nous vous demandons donc de faire appliquer cette décision car ces sociétés nous causent une concurrence déloyale importante.
En complément, nous vous demandons également de faire le nécessaire afin de limiter au maximum les importations de légumes qui se sont énormément amplifiées depuis ces dernières années (carottes : 1.950 tonnes en 2004, et récemment poivrons, poireaux, pommes de terre, etc...).
Nous vous demandons la suppression totale de ces importations qui compromettent grandement la viabilité de nos exploitations.
Nous souhaitons que vous puissiez trouver une solution très rapide à ces problèmes car nos revenus sont en baisse de jour en jour. Nous vous informons que le secteur agricole est le seul secteur où l’activité reste forte et dynamique et nous considérons que notre taux de chômage local record de plus de 30 % est déjà assez élevé comme cela.
À partir de ce constat, nous considérons que nous n’avons absolument pas le droit à l’erreur".
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