Le Fonds professionnel pour l’emploi dans le travail temporaire en mission à La Réunion
Intérim : valoriser les expérimentations réunionnaises sur d’autres territoires
23 novembre
Le Fonds professionnel pour l’emploi dans le travail temporaire (FPETT) a récemment mené une mission sur l’île de La Réunion, un territoire où l’intérim représente près de 5 200 salariés équivalents temps plein. Du 5 au 8 novembre, une délégation paritaire a discuté avec des acteurs locaux pour coconstruire des solutions face au problème du chômage de masse dans notre île.
Lors d’une visite d’une délégation à La Réuhion, le FPETT a signé deux accords. Le premier, avec Transitions Pro La Réunion, vise à faciliter le retour à l’activité des intérimaires affectés par des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Le second, avec l’AGEFIPH, cible les salariés en situation de handicap, renforçant ainsi l’inclusion sociale et professionnelle sur l’île.
La mission a permis de mettre en lumière plusieurs projets :
- Formation en prévention sécurité par l’Immersive Learning, un outil pédagogique visant à inculquer des réflexes sécurité aux intérimaires.
- Tremplin Reconversion, un programme de cinq jours pour sécuriser les transitions professionnelles.
- Projet SURSAUT, dédié aux allocataires du RSA, combinant formation, accompagnement personnalisé et soutien à la réinsertion.
Lors de cette visite, les défis prioritaires ont été identifiés :
- La lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme, freins majeurs à l’accès à l’emploi.
- Les difficultés liées à la mobilité dans l’île.
Le FPETT souhaite valoriser les expérimentations réunionnaises dans d’autres territoires. « La Réunion peut devenir un laboratoire d’innovation sociale et professionnelle », a souligné Marc-Olivier Jouan, directeur du FPETT.
Patrick Tuphé, président du FPETT, a salué les avancées de cette mission : « En travaillant en complémentarité avec nos partenaires, nous maximisons les impacts positifs pour les intérimaires et leurs familles. » Pour Laurence Ségura, vice-présidente, ces échanges sur le terrain illustrent l’importance de rester à l’écoute des besoins concrets : « Nos solutions doivent naître des réalités locales. »